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Squat et Urbanisme
Mémoire de fin d’étude (98-99)
Pour l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc
par Thomas DAWANCE
Bruxelles
- membre actif de l'association "321 logements" et
chercheur au Centre de Recherche Urbaine (ULB)
Association
321 logements
http://www.321logements.be/
Droit
au logement
http://www.rbdh-bbrow.be/
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Ensemble de l'étude : Mémoire- le SQUAT
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Résumé :
I.
Introduction
Avant
de décrire le but de ce mémoire, nous voudrions expliquer brièvement
le cheminement personnel que nous avons effectué au long de ces deux
dernières années pour en arriver à nous intéresser à la thématique
des squats.
Dans le cadre de l’atelier de troisième année, principalement axé
sur le logement, nous nous sommes investis
dans l'étude des possibilités offertes par le travail participatif
dans la construction de logements sociaux.
Nous avons, à cette occasion, pleinement pris conscience de la nécessité
de l'engagement des hommes dans la création de leur propre
environnement. Par la
suite, lors de notre voyage d'étude en Angleterre, nous nous sommes intéressés
à la rave Culture et avons réalisé une dissertation à ce sujet.
Notre but était alors de comprendre les enjeux que ces jeunes
soulevaient par l'utilisation illégale et temporaire de bâtiments
abandonnés. Notre intérêt
pour les squats constitue le trait d'union entre ces deux premières
recherches : les squatters utilisent des espaces construits abandonnés
ou vides et y construisent en collectivité leur propre environnement.
Pour pénétrer l'univers des squats, nous avons réalisé un voyage à
travers l'Europe au cours duquel nous avons visité seize squats.
C'est au cours de ce voyage que nous avons pris conscience des réels
enjeux des squats. Nous étions
guidés par une simple curiosité mais nous en sommes revenus transformés.
A notre retour, nous nous sommes engagés dans de nombreuses
lectures afin de constituer un cadre théorique permettant de comprendre
leurs pratiques, leurs idéaux, leurs revendications.
Nous avons, enfin, participé à un projet architectural initié
par des squatters bruxellois.
C'est avant tout avec un regard d'urbaniste que nous nous sommes impliqués
dans ces recherches. Nous
voulions avant tout nous faire une opinion concernant leur méthode
radicale d'investissement de bâtiments vides.
Une recherche historique sur les squats nous révéla que le phénomène
ne datait pas d'hier et qu'il était toujours présent dans les heures
graves de l'histoire des villes modernes.
Si le squat a existé à différentes époques, sous des formes
et pour des raisons variées, le phénomène est toujours un sujet brûlant
d’actualité. Liège
accueille actuellement deux squats, le phénomène nous concerne donc
directement. Après le
survol historique, nous avons cherché à appréhender le contexte
politique local. Nous avons
donc cherché à savoir quelle attitude le politique adoptait face au phénomène
des squats, ainsi que celle qu'il adoptait dans la problématique du
logement et des bâtiments vides. Au
regard du discours politique dominant, nous avons commencé à affiner
notre opinion.
Nous avons ensuite tenté de comprendre le mode de vie des squatters.
Nous nous sommes intéressés à leur origine sociale et à leur
position dans la société salariale. Nous avons abordé également la structuration de leur
espace-temps afin de dégager quelques grandes revendications communes
à l’ensemble des squats, concernant le travail, la vie collective et
le voyage.
Nous nous sommes ensuite questionnés sur leur manière d’envisager
l’habitat et la ville, ce qui nous a amenés à émettre l’hypothèse
que leur mouvement d’occupation constituait une réelle méthode
urbanistique. Le but de notre mémoire est en fait de démontrer que
cette méthode urbanistique mérite toute notre attention car elle est
porteuse d’enjeux pour la politique future de nos villes.
II.
Définition
Petit
Robert :
SQUAT: n. m. (1977, du
verbe squatter)
1° Action de squatter.
2° Habitation occupée par
un squatter.
1. SQUATTER : n. m. (1835 ;
mot anglo-américain, de to squat, proprement dit "s'accroupir, se
blottir")
1° Aux Etats-Unis, pionnier qui s'installait sur une terre inexploitée
de l'Ouest, sans titre légal de propriété et sans payer de redevance.
2° (1948) Personne sans logement qui s'installe illégalement dans un
local inoccupé.
2. SQUATTER : v. (1969 ; Occuper illégalement (une habitation vide)
On dit aussi squattériser)
Autre terminologie souvent rencontrée :
SQUATTAGE: Que nous
comprenons comme l'action de squatter !
L'utilisation de ce mot nous permettra d'employer le terme squat
uniquement dans son second sens, celui d'habitation.
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Contact pour HA: lreyam@gmail.com
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