> En Chine et en Italie, la quarantaine mise en place pour endiguer au mieux la pandémie du coronavirus Covid-19 rend l'air plus respirable. Le retour des animaux sauvages

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 Littérature  

Le meilleur remède à l’ennui serait d’alterner auteurs contemporains et grands classiques.  

Je n’écoute plus, ne lis plus, ne veux pas entendre. Que faites-vous ? 

Le microbe intelligent de Jean-Claude Pechère (Ed. Frison-Roche) 2007 ... prions, bactéries, virus, pandémies, antibiotiques, pauvreté, biodiversité ... les dirigeants politiques auraient dû le lire

Les sentinelles des pandémies (éditions Zones Sensibles) par l'anthropologue Frédéric Keck (mars 2020). La pandémie actuelle de coronavirus (Covid-19) nous reconduit au seuil de la domestication, là où les relations entre humains et animaux non humains peuvent être rejouées.
L’écologie des maladies infectieuses a été inventée dans les années 1970 par des biologistes comme l’Australien d’origine britannique Frank Macfarlane Burnet et l’Américain d’origine française René Dubos. Elle alerte sur l’émergence de nouvelles maladies infectieuses du fait des transformations que l’espèce humaine impose à son environnement : élevage industriel, déforestation, appauvrissement des sols – on ne parlait pas encore du réchauffement climatique, qui cause les pandémies de Zika ou de dengue en conduisant les populations de moustiques à se déplacer hors de leurs habitats. Mon hypothèse est que le «poulet grippé» ou la «chauve-souris porteuse de coronavirus» sont de bons opérateurs pour penser les questions écologiques sur plusieurs échelles temporelles.
https://lundi.am/Des-chauve-souris-et-des-hommes

Pourquoi la peur de la peste – quelle que soit la forme de l’épidémie – traverse les lieux et les époques? L’auteur péruvien de Conversation à ‘La Cathédrale’ livre son analyse dans une tribune publiée par El País dimanche 15 mars. Il y explique notamment le caractère profondément religieux de cette crainte : on touche là à l’irrationnel. “La terreur de la peste n’est jamais que la peur de la mort, qui nous accompagnera toujours comme une ombre”.
https://www.courrierinternational.com/article/censure-

Idées de lecture pendant le confinement:

Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa
En Patagonie de Bruce Chatwin
L’Amour aux temps du choléra de Gabriel García Márquez
À la croisée des mondes de Philip Pullman
Anna Karénine de Léon Tolstoï
https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/  

L'Humanité en péril. Virons de bord, toute ! de Fred Vargas .... l’avenir de la Terre, du monde vivant, de l’Humanité. https://amzn.to/2JdRQ3B

 Journal du confinement au quotidien par un professionnel du livre
https://www.livreshebdo.fr/thematiques/journal-du-confinement

Le Journal du confinement de Leïla Slimani, jour 1 : « J’ai dit à mes enfants que c’était un peu comme dans la Belle au bois dormant »
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/18/le-journal-du-confinement

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La science-fiction post-apocalyptique (parfois abrégée en «post-apo» ou «post-nuke») est un sous-genre de la science-fiction qui dépeint la vie après une catastrophe ayant détruit la civilisation : guerre nucléaire, collision avec une météorite, épidémie, crise économique ou de l'énergie, pandémie, invasion extraterrestre, etc.

Station Eleven de Emily St John Mandel, une jeune romancière canadienne, un roman de science-fiction qui décrit une Amérique du Nord dévastée par une épidémie de grippe. Dans un monde où la civilisation s'est effondrée suite à une pandémie foudroyante, une troupe d'acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare
Roman téléchargeable en PDF en anglais
https://archive.org/details/StationElevenEmilySt.JohnMandel/mode/2up  

12 livres avec les thèmes "Pandémie et Science-Fiction"
https://booknode.com/themes_pandemie_science-fiction_t2-7738-688

Une pandémie qui décimerait l'espèce humaine en très peu de temps
https://fr.wikipedia.org/wiki/Science-fiction_post-apocalyptique#Biologique 

Le Goût de l'immortalité, de Catherine Dufour, pour les pessimistes ... en 2213, un homme mène l'enquête autour d'un ancien virus qui a entraîné une pandémie en Mandchourie. Son investigation l'emmène à découvrir un monde misérable et postapocalyptique où seuls les puissants peuvent survivre.

La Peste (1947) – Albert Camus
Dans les années 40, la peste bubonique frappe Oran, en Algérie. Coupée du monde, la ville se bat contre le mal et l’humanité révèle sa vraie nature.

Le hussard sur le toit (1951) – Jean Giono
Vers 1832, Angelo Pardi, jeune aristocrate et patriote italien, traverse une Provence décimée par le choléra. Encore une métaphore liée à la Seconde guerre mondiale, mais côté épuration. Mis au ban par ceux qui l’accusaient d’avoir collaboré, Giono s’en venge en une scène magistrale située à Manosque. Poursuivi par la foule qui cherche un bouc émissaire, Angelo se réfugie sur les toits.

La peste écarlate (1912) – Jack London
En 2073, le monde est revenu à l'état de nature sauvage après le passage d’un virus qui provoque une fatale coloration de la peau. London pave la voie aux films de zombies avec un propos forcément politique.

Nemesis (2010) – Philip Roth
En juin 1944, une épidémie de poliomyélite éclate dans le district italien de la petite ville de Newark et se propage rapidement dans d'autres zones de la ville. Les enfants pauvres meurent en quelques jours et Roth discute avec Camus, autant qu’avec ses propres romans.

Le fléau (1978) – Stephen King
Quoi de mieux qu’une bonne grippe pour remettre les compteurs à zéro ? La dissémination accidentelle du virus à la suite d’un accident de laboratoire anéantit presque toute l’humanité et les survivants se massacrent consciencieusement

L’aveuglement (1995) – José Saramago
Le monde devient aveugle (au sens propre). Les victimes sont mises en quarantaine par l'armée, la société cherche ses lunettes et l'anarchie se régale. Avec ses longues phrases désincarnées, le prix Nobel de littérature 1998 décrit la déshumanisation qui nous guette à la moindre poussière coincée dans l’œil.

La Quarantaine (1995) – J.M.G. Le Clézio
En 1891, deux frères sont débarqués sur une île de l’océan Indien avec d’autres passagers atteints par la variole. Le récit nous montre les vertus d’une bonne vieille quarantaine. Face à nous-mêmes, on peut aussi s’aimer et célébrer la beauté de Dame nature.

Entrez dans la danse (2018) – Jean Teulé
En 1518, dans une ville de Strasbourg en pleine crise, se déclare une drôle d’épidémie. Les gens se mettent à danser sans fin, jour et nuit. Avec l’opportunisme historique qui fait son charme, Teulé s’empare de la « manie dansante » (ou chorémanie) pour trousser un Saturday Night Fever en pleine Renaissance 

Le Mur invisible (1963) de Marlen Haushofer... un livre marqué par les fantasmes de la guerre froide et de la menace nucléaire ... expérience de l’isolement, de la solitude.

The Eyes of Darkness (1981) par Dean Koontz, explique comment le virus appelé Wuhan-400 a été développé dans des laboratoires militaires autour de la ville chinoise de Wuhan, d’où il tire son nom. (#Wuhan400)

Dans Astérix et la Transitalique, une bande dessinée signée Jean-Yves Ferri et Didier Conrad sortie en 2017, on retrouve également le «Coronavirus». Les deux gaulois y affrontent en effet, dans une course organisée à travers l'Italie, un pilote de char nommé comme le virus venu de Wuhan. Pour la petite histoire, Coronavirus perd la course.

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Le retour des utopies: On la croyait mise au ban pour avoir conduit au pire, avant d’être engloutie par le libéralisme galopant. L’utopie fleurit pourtant à nouveau dans les discours politiques comme dans les librairies. Effet de mode ou changement d’époque ? (2017)
https://www.la-croix.com/France/Le-retour-utopies-2017-09-30-1200880855

La contagiosité de ce nouveau coronavirus est étonnante et reste mystérieuse, alors que sa létalité est basse et que son ADN est stable (les coronavirus, à la différence des virus de grippe, mutent peu parce qu’ils sont beaucoup plus gros). Que ce virus puisse se diffuser de façon asymptomatique pendant si longtemps (peut-être des semaines), c’est très différent du SRAS, qui causait des symptômes respiratoires au bout de 48 heures. En ce sens, c’est le candidat parfait pour déclencher le scénario pandémique. 

Les maladies d’origine animale (ou zoonoses) mutent parmi les animaux avant de se transmettre aux humains en déclenchant des pathologies fortes parce que nous n’avons pas d’immunité contre elles. C’est ce qui explique la mobilisation des autorités sanitaires internationales contre ces maladies depuis une trentaine d’années (notamment depuis la fin de la guerre froide, qui a vu se croiser l’écologie des maladies infectieuses émergentes avec la peur du bioterrorisme). Les oiseaux sont le réservoir de virus de grippe parce qu’ils diffusent des virus par leurs déplacements (notamment les canards qui sont asymptomatiques pour la grippe et « larguent » des virus en vol). Les chauve-souris sont un réservoir de nombreux virus (rage, Hendra, Nipa, SRAS-Cov, MERS-Cov, SRAS-Cov2) parce qu’elles vivent dans des colonies où coexistent de nombreuses espèces, et parce qu’elles ont développé un système immunitaire très performant pour le vol tout en restant « proches » de nous en tant que mammifères – la déforestation les conduisant à venir près des villes. 

Coronavirus Covid-19 Conférence au Collège de France -  "La chronique d’une émergence annoncée " .... conférence du professeur Philippe Sansonetti, titulaire de la chaire Microbiologie et maladies infectieuses
https://youtu.be/JKY1i7IpK3Y

Coronavirus et écologie par Aurelien Barrau. Philosophie des sciences
https://youtu.be/mr9IEab49eY

Des chauve-souris et des hommes: politiques épidémiques et coronavirus: Entretien avec l’anthropologue Frédéric Keck (21 mars 2020) - Les mesures de quarantaine, de confinement, et de surveillance arrivent toujours trop tard. Elles ne font qu’amoindrir des effets déjà actifs et envahissants, mais n’agissent en rien sur les causes du problème. Le Covid-19 est, rappelons-le, une zoonose : une maladie qui s’est transmise des animaux aux humains. C’est précisément dans nos rapports aux animaux qu’il faut chercher la raison de nombreuses crises sanitaires récentes : ESB, SRAS, grippes « aviaire » et « porcine ». Nous avons donc interrogé Frédéric Keck, un anthropologue qui travaille sur les normes de « biosécurité » appliquées aux humains et aux animaux, et sur les formes de prévision qu’elles produisent à l’égard des catastrophes sanitaires et écologiques.

La Chine semble en effet avoir inventé un modèle qui rend compatible la protection de l’économie et la mobilisation sanitaire, parce qu’elle a les moyens d’intervenir rapidement et massivement en cas de nouveau foyer épidémique. Notre tradition libérale va à l’encontre de ce genre de gouvernance sanitaire, parce que nous privilégions la liberté de circuler et les bienfaits politiques qui en découlent. Nous allons devoir trouver dans notre propre tradition libérale les moyens de justifier les mobilisations sanitaires qui s’imposeront face aux nouvelles épidémies causées par les transformations écologiques.
https://lundi.am/Des-chauve-souris-et-des-hommes- 

Soutien à ceux qui sont en première ligne - Face à l’épidémie de Covid-19, certains d'entre nous sont en première ligne de la lutte pour sauver des vies et assurer les fonctions vitales de notre pays.
https://enpremiereligne.fr/

Confinement : quels effets psychologiques sur l'humain ?
Rien n’est plus étrange que ce qui nous arrive en ce moment. Identifier les facteurs de stress pendant et après le confinement - Les recommandations préconisées par les experts
https://www.psychologies.com/

Les fake news autour du coronavirus Covid-19
https://www.doctissimo.fr/sante/epidemie/

• Non, le coronavirus n’est pas transmis par la nourriture chinoise

• Non, il n’y a pas de risque avec les colis envoyés de Chine

• Non, le virus ne vient pas de la soupe de chauve-souris

• Non, le virus n’a pas été créé par les Américains

• Non, le temps froid et la neige ne tuent pas le coronavirus

• Non, le virus ne peut pas être transmis via la monnaie

• Non, le virus ne se projette pas sur de longues distances dans l'air

• Non, le Covid-19 n'est pas transmis par les moustiques

• Non, ni le sèche-mains, ni les "désinfections UV" ne tuent le coronavirus

• Non, les animaux domestiques ne peuvent être pas infectés

• Non, les vaccins contre la pneumonie ne protègent pas du Covid-19

• Non, le virus ne touche pas seulement les personnes âgées

• Non, les antibiotiques ne sont pas efficaces face au virus

• Non, il n'y a pas de remèdes naturels contre le coronavirus

• Non, la cocaïne n'est pas un traitement contre COVID-19

• Non, la vitamine C n'est ni un moyen de prévention ou un traitement contre le COVID-19

• Non, l'étiquette de ce gel désinfectant ne prouve pas que le COVID-19 existe depuis longtemps

• Non, le coronavirus n'est pas un mélange de SRAS et de VIH et n'a pas été créé en laboratoire

• Non, le virus n'est pas une invention de l'Institut Pasteur

• Non, la pulvérisation d'alcool ou de chlore sur tout le corps ne peut pas tuer le nouveau coronavirus (nCoV) ?

• Non, prendre un bain chaud ne protège pas contre le nouveau coronavirus