https://www.habiter-autrement.org/  

Daara de Malika - Ecovillage

Un Daara Moderne au Sénégal/Dakar - Projet 2012

Tendances

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 Mise à jour : 01-07-12

 

 

Mbeubeus  démarrage de
la Grande Muraille Verte

l'immense décharge de Dakar est située juste en face

... elle devait être fermée en 2012 !

 

La décharge de Mbeubeus comme creuset d'expériences et de projets pilotes

et départ de la Grande Muraille Verte

L'éco-village se trouve alors être au carrefour de cette Grande Muraille et des Villes de Malika et de Keur Massar envisagées comme Villes Vertes et Villes Agricoles du Futur. Un axe est-ouest pour les Villes Vertes, un axe sud-nord pour le départ de la Grande Muraille Verte, et à la croisée de ces deux axes, l'EcoVillage Urbain (Eco-Daara) centre de formation et de sensibilisation aux techniques du développement durable.

 

Mbeubeus - Projets - sources de catastrophes - Un poste de santé est installé à la Maison communautaire mais il manque cruellement de moyens et de médicaments. Les récupérateurs se sont aussi regroupés en une Mutuelle de santé avec plus de 300 membres. Un projet de Maternité est à l’étude ( la mairie de Malika à octroyé un terrain pour sa construction ).

http://www.leadinafrica.org/ecosante/doc/Mbeubeuss.pdf

Pourquoi la décharge n'a pas été délocalisée ou fermée ? l'Etat a fait un choix beaucoup plus intéressant en investissant dans un projet de résorption de la décharge, c'est-à-dire mettre en place des infrastructures comme un centre de compostage et un centre de tri.
Coincée sur une superficie de plus de 200 hectares à la périphérie de Dakar, sur le lac du même nom, la décharge de Mbeubeuss suscite à la fois, le désespoir des populations riveraines, dont la vie est polluée par les odeurs et les fumées, mais aussi l'espoir d'une large communauté de récupérateurs communément appelés "boudioumanes".
La décharge de Mbeubeuss devient incontrôlable avec 114 hectares de déchets
https://youtu.be/acbDJRH_CKk  - 2:10

 

La langue de la décharge de Mbeubeus pourrait ainsi devenir le support de projets pilotes liés centrés sur le maraîchage, le stockage d'eau de pluie, la désalinisation solaire (collecte d'eau également à partir des filets attrape-brouillards + récupération de la rosée), les loisirs (cheminements verts, installations sportives).

La langue de Mbeubeus est a priori appropriée à la création d'un chapelet de réservoirs d'eau alimentés par des installations de désalinisation de l'eau de mer et de collecte de la rosée. Grâce au vent quasi permanent dans cette zone compte tenu de la proximité de l'océan, l'énergie nécessaire au fonctionnement des pompes proviendrait d'éoliennes à axe vertical placées sur les réservoirs ou châteaux d'eau. Les eaux de pluies pourraient aussi être récupérées du fait de la nécessite de rendre la décharge étanche.

Voir ici des pistes de solutions qui pourraient être expérimentées et développées sur la langue de Mbeubeus : Produire de l'eau potable

Les 16, 17 et 18 Octobre 2012, sous l’égide du Réseau Sahel Désertification (RéSaD), le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales au Burkina Faso (SPONG) a organisé à Ouagadougou un atelier régional, premier du genre, sur le thème : ‘’Société civile et Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel : s’approprier l’initiative et mobiliser l’opinion pour lutter contre la faim et la pauvreté’’. L’atelier a regroupé une cinquantaine de représentants des Organisations de la Société Civile d’Algérie, de Mauritanie, du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, du Niger du Tchad, du Cameroun, de France et de Belgique.

 

Dans les zones humides à proximité du Daara on pourrait créer des bambouseraies et exploiter la filière du bambou pour toutes sortes d'usages.

Le bambou et leurs divers usages

Voir aussi ci-dessous les exemples à travers le monde de décharges publiques transformées en cités jardin

 

Projet:  seewater - Sahara forest project  http://saharaforestproject.com/

 

Il s'agit en premier lieu de collaborer avec les diverses organisations de la zone, les ONG et les institutions travaillant sur le sujet.

 

Mbeubeuss est le reflet de la misère africaine. Quadragénaire, cette décharge est située à Malika, une commune d’arrondissement du département de Pikine. C’est un méli-mélo d’ordures ménagères et de déchets industriels, s’étendant sur plus de 175 hectares. Des gens y travaillent, y habitent.

 

Habitant non loin, cet homme gagne sa vie en fabriquant des poupées à partir de différents articles trouvés dans la décharge de Mbeubeuss.

http://www.idrc.ca/fr/ev-103125-201-1-DO_TOPIC.html 

 

Ils ramassaient, depuis la décharge de Mbeubeuss, les bouillons périmés déversés sur place, pour les recycler et les remettre sur le marché. Un vieux de 50 ans, nommé Moussa Mbaye, était à la tête du réseau. Il s’était entouré de 14 jeunes qui officiaient comme journaliers moyennant 1.000 FCFA par jour. A un jet de pierre de la décharge de Mbeubeuss, ils avaient implanté une hutte où ils séchaient les bouillons ramassés, les moudraient avant de les mettre dans des pots «jumbo» pour les remettre dans le circuit.

http://www.seneweb.com/news/article/29890.php 

 

Vidéo sur la zone

Diamalaye: Land of Hope / Diamalaye : Terre d'espoir - En mai 2010, un groupe d'étudiants de l'École d'architecture de l'Université Laval s'est rendu au Sénégal dans le but de travailler, avec la population, à l'amélioration du cadre de vie d'un quartier informel de la banlieue de Dakar, situé en bordure de la décharge de Mbeubeuss. Le film « Diamalaye, Terre D'espoir » met en images le déroulement de cette expérience collaborative qui impliquait également le Collège universitaire d'architecture de Dakar et l'Institut africain de gestion urbaine (IAGU). Il s'agissait de définir, avec la population, des projets d'amélioration de l'espace public du quartier, d'en concevoir la réalisation et de les construire avec la main d'œuvre locale. Ce film illustre les difficultés et les réussites d'une telle entreprise. Réalisé par Matthieu Dessureault, étudiant à la maîtrise en journalisme international à l'Université Laval, le film s'inscrit dans le cadre du projet « Vers une collectivité productive à Malika (Sénégal) : une expérience d'aménagement participative » du groupe Habitats et cultures, financé par le Centre de recherches pour le développement international.

ttps://www.youtube.com/watch?v=4tZWRuDMUH8

 

S.O.S La décharge de mbeubeus constitue un grand danger non pas pour les habitants de Malika et de Keur Massar mais pour tout le département de PIKINE car ça fait plus de 40 ans que la décharge est sur place et celle- ci a provoqué une dégradation considérable tant sur le plan sanitaire qu’environnemental, la nappe allant des environs jusqu'à plus de 5 km devient de plus en plus dangereuse et cela continue d’avancer de km en km si rien n’est fait.Les habitants environnants souffrent des problèmes respiratoires voire même d’intoxication et tout enfant né aux alentours subit une malformation à cause de cette décharge.Il s’y ajoute l’exploitation du sable marin qui fait avancer de plus en plus la mer jusqu'à même détruire les kilomètres de filaos plantes pour atténuer l'avancée de la mer et si rien n’est fait on va assister à un tsunami comme ce qui s’était passé en Inde et il ravagera tout le département. Etant trop répugne contre ces autorités qui pensent qu’à leur poche et qu’à leur intérêt je n’arrive même pas à former les mots exacts pour vous montrer à quel point on est en danger.

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Décharge de Mbeubeuss : Analyse des impacts et amélioration des conditions ..... de Dakar, de Jean Charles Tall, conseiller technique du maire, ..... l'Ecole d'Architecture de Dakar pour élaborer un plan du poste de santé

www.iagu.org/PURE/PDF/Activites/rap_semestre6.pdf  
Cabinet d'architecture Jean-Charles Tall  : « Une volonté politique pour appliquer les textes »

http://reussirbusiness.com/article114.html  

Cabinet d'architecture "A.R.C." 29, rue Paul Holle, 822 97 58/553 32 16 ..

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Business des ordures : Mbeubeuss produit 13 millions de recettes par jour

Avec une recette journalière de quatre à cinq mille francs, les récupérateurs se frottent les mains. Rien qu’à Mbeubeuss, le gain quotidien est estimé à 13 millions de francs Cfa.

http://www.seneweb.com/news/article/25015.php 

Mbeubeus, la jungle

http://www.leral.net/Dakar-sous-les-ordures_a949.html 

Mbeubeus dans le film Home un film de Yann Arthus-Bertrand

http://www.youtube.com/homeprojectFR 

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L’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte

La Grande Muraille verte est un projet transcontinental initié par la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) et endossé par le 8e Sommet de l’Union africaine (Addis Abeba, janv. 2007). Souvent perçu comme un projet de boisement, elle vise en réalité à implanter une ceinture de végétation multi-espèces traversant l’Afrique d’ouest en est sur un tracé d’environ 7000 km partagés entre onze pays : Sénégal, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad, Soudan, Érythrée, Éthiopie, Djibouti.

http://www.grandemurailleverte.org/

« La Grande Muraille verte, ce n’est pas un rideau d’arbres que nous devrons sans cesse replanter » - Entretien avec Abdoulaye Dia, secrétaire exécutif de l’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte: Bien que diverses activités de boisement et de ceinture verte aient été entreprises au Sahel depuis les années 70, l’initiative de la Grande Muraille verte (GMV) frappe l’imagination par son envergure. À terme, elle vise à implanter une bande de végétation multi-espèces, large de 15 km, traversant l’Afrique de Dakar à Djibouti sur près de 7000 km. Trop ambitieux ? Tant s’en faut, réfute le secrétaire exécutif de l’Agence panafricaine de la GMV qui explique que l’initiative se distingue des expériences antérieures de lutte contre la désertification par son approche intégrée qui s’appuie non seulement sur l’identification de plantes résistantes au stress hydrique, mais sur l’intégration des populations locales et de leurs savoirs traditionnels dans une optique de gestion durable du territoire et d’éradication de la pauvreté. Le Pr Abdoulaye Dia a accepté de nous présenter l’état d’avancement de ce projet hors normes, à l’échelle d’un continent.

La Grande Muraille verte propose une nouvelle démarche. Nous croyons que la meilleure approche, c’est de savoir ce que veulent les populations, d’identifier les espèces les mieux adaptées et d’évaluer si, une fois plantées, elles seront acceptées par ces populations et présenteront un intérêt économique pour celles-ci. Ce qui est acceptable pour les Peuls du Sénégal ne l’est pas nécessairement pour les populations de Djibouti.

http://www.objectifterre.ulaval.ca/19959/la-grande-muraille-verte-ce-n%E2%80%99est-pas-un-rideau-d%E2%80%99arbres-que-nous-devrons-sans-cesse-replanter-%C2%BB/#.T5-UiYVayaA.facebook

 

Malika Ville Verte: le Daara comme germe de départ de la grande Muraille Verte !... créer une langue verte depuis le Daara jusqu'à la mer

Jumelage avec des Villes Vertes du Nord comme Freiburg en Allemagne ....

1ère rencontre du "Réseau des villes vertes et connectées"

http://www.greenandconnectedcities.eu/

L'OCDE a lancé un programme intitulé Villes vertes

 

Mbeubeus .... quelles dynamiques communes en rapport avec le Daara ?

Pépinière à disposition, formations, prototypes d'habitats etc

Comme toute décharge fermée celle-ci doit être rendue étanche: il s'agit alors de récupérer l'eau de pluie sur toute la surface, la remonter dans des châteaux d'eau disséminés le long de la décharge, des réservoirs servant de support à des éoliennes à axe vertical qui vont pomper l'eau récupérée dans des poches d'eau situées dans le bas de la décharge de part et d'autre qui ... cette eau pouvant alors servir au maraîchage à développer au-dessus de la décharge et de part qui récupèrent l'eau de pluie ou l'eau de la nappe ... un signal fort, écologique, une marque pour la Ville de Malika

Peut aussi servir de moulins.

 

Verdir le Sahara - Le biochar est produit exclusivement à partir de biomasse renouvelable (résidus agricoles et forestiers non utilisés tels que balle de riz, parches de café ou cabosses de cacao, plantes invasives, etc.). Pro-Natura a développé une machine de pyrolyse, appelée Pyro-6F, qui a reçu le premier prix d’innovation technologique de la Fondation Altran. Elle peut transformer par jour 12 tonnes de balle de riz (ou de biomasse similaire) en 5 tonnes kilos de biochar de haute qualité

http://gallery.mailchimp.com/ef20ae4c3fdc09fc772db39fa/files/Verdir_le_Sahara_avec_le_Biochar_2012.pdf

Pro-Natura se mobilise pour aider à résoudre les problèmes sociaux, économiques et environnementaux qui affligent les communautés rurales dans les pays en développement

http://www.pronatura.org/

 

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De la décharge publique à la cité jardin, l'écologie sur le terrain à Mexico - octobre 2011 - Par Patrice Gouy

La ville de Mexico a déversé, pendant 30 ans, ses ordures sur un immense terrain de 140 hectares à Netzahualcóyotl, une cité dortoir, située au Nord-Est de la capitale. Carlos Slim, l’homme le plus riche du monde, qui a fait fortune dans les télécommunications, a relevé le pari proposé par une équipe d’ingénieurs de transformer cette décharge nauséabonde en petite ville écologique. Le quartier du Bordo Xochiaca, coincé entre l’aéroport de Mexico et la lagune de Texcoco était associé à une zone de marginalité et de forte délinquance. Depuis peu, il s’est métamorphosé avec un complexe sportif de 64 ha, un centre commercial, deux universités et un hôpital.

http://www.rfi.fr/emission/20111006-decharge-publique-cite-jardin-ecologie-le-terrain-mexico

Fondation de Carlos Slim un phylanthrope "Carlos Slim es uno de los filántropos más importantes del mundo de cuya actividad altruista la mayoría de la gente nunca ha oído hablar. Tiene acciones en más de 200 empresas que emplean a más de 200,000 personas alrededor de América Latina y más allá.

http://www.carlosslim.com/responsabilidad.html

 

Les décharges «vertes» d'Afrique du Sud

Article publié le 23/10/2007

http://www.rfi.fr/actufr/articles/094/article_58132.asp

C’est à Durban que l’on trouve la première centrale d’Afrique de production d’électricité à partir de méthane produit par la fermentation des déchets. Une innovation exemplaire alors que l’Afrique du Sud connaît les mêmes problèmes que les pays industriels en termes d’émissions de gaz à effet de serre : le but n’est pas tant de produire de l’électricité que d’éviter de relâcher le méthane, plus nocif que le CO2, dans l’atmosphère.

Avec ses innombrables panneaux d’information, la décharge d’ordures de Mariannhill, à Durban, fait penser à… un centre touristique. Ici, une pancarte dirige vers le centre de tri et de récupération. Là, une autre indique le bassin de traitement du liquide provenant de la putréfaction des déchets. Plus haut se trouve un boma (grande case circulaire surmontée d’un toit de chaume), qui sert de salle de réunion, et des toilettes écologiques. Sur les collines boisées qui ceinturent la décharge, un chemin mène à une réserve écologique créée sur les 22 hectares de la zone tampon, qui sépare le site des maisons les plus proches. La décharge a sa propre pépinière de plantes indigènes et même un observatoire pour contempler les 109 espèces d’oiseaux.

C’est sur ce site modèle, devenue un centre d’attraction pour les écoliers, les promeneurs du dimanche et les ornithologues, que l’on trouve la première centrale en Afrique de production d’électricité, à partir du méthane produit par la fermentation des déchets. « Le principal but de cette centrale n’est pas de produire de l’électricité, mais de réduire les émissions de méthane, qui contribuent au réchauffement climatique », explique Vincent Rousset, représentant de l’Agence française de développement (AFD) en Afrique australe. Capté grâce à des puits forés dans la décharge, le gaz est brûlé pour actionner une turbine, qui produit de l’électricité. La centrale a été importée d’Europe. Elle est petite, simple et très peu bruyante.

Réduire les émissions de 4,5 millions de tonnes équivalent carbone en vingt ans

« La lutte contre le réchauffement climatique est l’une des priorités de l’AFD, poursuit Vincent Rousset. Nous avons décidé de financer ce projet en 2004 parce que l’Afrique du Sud connaît les mêmes problèmes que les pays industriels en termes d’émissions de gaz à effet de serre. » Alors que 90 % de son électricité est produite à partir du charbon, le pays de Mandela est le 3e plus gros pollueur au monde, si l’on compare le volume de ses émissions de gaz à effet de serre (306 millions de tonnes par an) à son produit intérieur brut ! Les décharges sont à elles seules responsables de 4 % des émissions : le méthane est 21 fois plus nocif que le dioxyde de carbone. Le projet devrait permettre de réduire les émissions de 4,5 millions de tonnes équivalent carbone en vingt ans.

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Malika vue aérienne

http://www.keskeces.com/villes/senegal/dakar/malika-mer.html

Grande muraille verte - L’initiative Grande Muraille Verte, projet transcontinental, initié par la CEN-SAD et endossé par l’Union Africaine est une réponse de l’Afrique. La Grande Muraille Vertesera une ceinture de végétation multi -espèces, large de 15 km reliant Dakar à Djibouti sur une longueur d’environ 7000 km.

Un projet fou » consent le président sénégalais Abdoulaye Wade lorsqu'il évoque la Grandemuraille verte

http://www.grandemurailleverte.org/

Blog - Sénégal | Projet de la Grande Muraille Verte : 2000 hectares d’arbres prévus en 2008 dans la région de Lougahttp://secheresse.wordpress.com/2008/04/28/senegal-projet-de-la-grande-muraille-verte-2000-hectares-d%E2%80%99arbres-google-african-global-news/

NETTALI.NET - C’est ce mardi que le ministère des Finances a signé avec la Banque mondiale un accord de financement d’un montant de 52,5 milliards de francs Cfa destinés au recasement des personnes à déplacer, à la fermeture de la décharge de Mbeubeuss et à la restructuration de Pikine.

http://www.nettali.net/52-milliards-pour-reloger-30-000.html

Espaces verts Malika

 

LA FORESTERIE URBAINE ET PÉRIURBAINE EN AFRIQUE Actuellement, on prend de plus en plus conscience de la nécessité des forêts et des espaces verts périurbains, en vue de répondre à des besoins matériels et physiques divers, mais aussi à des besoins de détente et de loisirs.

http://www.fao.org/DOCREP/005/X3994F/X3994F01.htm

 

A CAUSE DE L’EXTRACTION DU SABLE MARIN : La commune de Malika sur le point d’être rayée de la carte du Sénégal

Va-t-on vers la disparition de Malika ? Ces centaines de camions qui tirent, chaque jour, de sa plage des milliers de mètres cubes de sable transportés à Dakar, ont réussi à faire avancer la mer de plusieurs mètres. Et cette mer s’est mise en colère ces derniers jours, détruisant sur son passage une partie de la bande de filaos et de nouvelles constructions qui longent la plage. Le désarroi est grand chez les populations de Malika d’autant qu’elles sont convaincues que les véritables bénéficiaires de cette catastrophe environnementale sont de gros bonnets de l’Etat qui ferment les yeux sur ce cataclysme.

Dossier réalisé par Najib SAGNA

 

Village érigé en commune : Malika ou le contraste d’un paradis perdu

Village traditionnel de la ville de Pikine, Malika est devenu commune d’arrondissement depuis le 1er janvier 1997. Elle est située sur la frange littorale de Dakar et comprend un cordon de dunes sableuses et de dépressions le long du littoral atlantique. Le point le plus haut de cette commune est le quartier Diamalaye où se trouve l’entrée de la décharge de Mbeubeuss.

Malika qui se trouve dans l’écosystème des Niayes, dispose d’une frange côtière au Nord tout au long de laquelle a été érigé un périmètre de reboisement. La création de cette zone par l’action de l’homme, dans les années 1920, a pour but de protéger le système des Niayes. La situation de la bande des filaos présente un niveau de dégradation qui conseille une action urgente d’assainissement. ’Les principales causes d’une destruction entamée qu’on peut identifier sont en rapport avec les conséquences soit de phénomènes naturels, soit surtout de l’action humaine. En effet, dans le cadre d’actions non autorisées, on assiste au phénomène d’extraction de sable marin qui cause de sérieux risques d’avancées de la mer’, alerte l’édile de Malika, Mor Talla Gadiaga.

 

 

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A Bruxelles - Halles de St Géry - La boutique équitable et récup MBEUBEUSS tire son nom de la décharge de Dakar au Sénégal. Elle est située à deux pas des Halles St-Géry au centre de Bruxelles. Vous trouverez à la boutique les articles suivants : Insectes récup, Appareils photos récup, Miniatures récup, Sous-plat capsules, Masques récup., Plateaux souwères, Cadres souwères, Plats en bois, Calebasses - La boutique, MBEUBEUSS, proche des Halles St-Géry, est ouverte les mercredi et jeudi de 13h00 à 18h00 et les vendredi et samedi de 13h à 19h. Fermé dimanche,lundi et mardi - 10, rue Plétinckx - 1000 Bruxelles - Belgique

http://www.optimart.org/ 

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Destruction annoncée de la décharge de Mbeubeuss

22-05-2009

http://www.lequotidien.sn/ 

Entre frustrations des boudjoumen et soulagement des riverains

 

L’Agence nationale pour la promotion des grands travaux (Apix) vient d’annoncer le déguerpissement de la décharge des ordures de Mbeubeuss. Ses usagers en ont le cœur meurtri de devoir quitter une zone qui les a tant enrichis, mais comptent encore exploiter cette mine quel que soit son lieu d’implantation.

Il était une fois la décharge des ordures de Mbeubeuss ! La sentence est tombée il y a une semaine, le lieu ainsi que ses occupants vont devoir déguerpir. C’est la mort dans l’âme que les Mbeubeussois ont accueilli la nouvelle. Certes, disent-ils, ils étaient informés d’une telle mesure, mais les relations «amoureuses» qui les lient à cette zone ne leur permettent pas d’être joviaux. Cet endroit constitue, pour eux, un El dorado. Une vie prospère. C’est surréaliste, mais il suffit d’y mettre les pieds pour savoir que ces gens ne se plaignent pas. N’en déplaise à ceux qui les prennent pour des misérables.

Jadis pointé comme un trou perdu, une zone à risques où cohabitent bandits de grand chemin et enfants perdus, la zone avait finalement reçu un coup de balai à tel point qu’elle est devenue un coin où il fait bon vivre pour ses occupants. Jusqu’à un kilomètre à l’intérieur de la décharge, des familles y respirent. Mbeubeuss s’est véritablement mué en village dont les quatre points cardinaux sont bouchés par des tas d’immondices qui s’étalent à perte de vue.

 

RIEN A ENVIER AUX CITADINS

Samedi dernier, alors que le soleil avait fini de perdre ses rayons en début de soirée, c’est une population particulièrement enchantée qui a accepté de retracer les merveilles de sa vie. Apparemment, ils n’ont rien à envier aux citadins. Pourtant, c’est une zone littéralement dépourvue de luxe. Même pas de chaise en état pour bien accueillir un hôte. Mais, ils ne semblent pas être gênés par cette situation. Ils sont fiers de leur existence et tiennent, d’emblée, à rassurer les visiteurs. Contrairement à ce que racontent «les méchants», c’est un endroit paisible, même si l’odeur pestilentielle des lieux a fini de prendre en otage l’air pur ambiant. L’essentiel pour eux, c’est qu’ils mangent à leur faim, se soignent «convenablement» et envoient leur progéniture à l’école. Ils parviennent à vivre décemment comme les autres sans pour autant sortir de Mbeubeuss. Tout simplement incroyable !

Tous les usagers des ordures sont parvenus à installer leurs quartiers dans la zone jusqu’à même mettre sur pied une association qui a dernièrement reçu son récépissé. Pour eux, la vie s’arrête à Mbeubeuss, donc il fallait se faire reconnaître par l’Etat, comme étant des travailleurs comme les autres.

 

Aujourd’hui, Abdou Aziz Seck, président de cette association des récupérateurs de Mbeubeuss, est abattu de sentir la fin d’une activité particulièrement lucrative. Les ordures, assure-t-il, c’est leur fortune. S’exprimant dans un français correct et sous le regard de toute une communauté, visiblement fière de lui, M. Seck, la cinquantaine révolue, compte leurs revenus quotidiens. Dans ces ordures, indique-t-il, ils y ramassent même de…l’or. Même si, ce n’est pas très fréquent, il leur arrive de tomber sur des fortunes colossales. Et, assure-t-il encore, ils sont tellement bien organisés qu’ils ont réussi à ériger une case de santé et un centre de formation en mécanique, menuiserie, tôlerie…pour leurs enfants ainsi que pour ceux des autres contrées qui ont fait de ce lieu un coin de regroupement.

 

DIASS, LA PROCHAINE DESTINATION ?

Maintenant, c’est toute une «ville» qui risque de disparaître de la carte de Malika et toute une vie qui va certainement mourir avec le déguerpissement de la décharge des ordures de Mbeubeuss. La tristesse se lit sur tous les visages et les esprits sont vraisemblablement déjà ailleurs. Peut-être à Diass qui abriterait le prochain centre d’enfouissement des ordures ? Mais là, M. Seck a refusé d’être euphorique pour ne pas tomber dans un probable piège. En effet, après avoir reçu des émissaires de la Banque mondiale et de l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix), des assurances leur auraient été données d’occuper cette zone. Cependant, tout le monde ne ferait pas le déplacement, selon le président des récupérateurs de Mbeubeuss. A l’en croire, une petite minorité va faire le voyage jusqu’à Diass et les critères de sélection vont être définis par l’association.

 

 Qu’adviendra-t-il de la case de santé et du centre de formation ? Ils vont continuer à servir les populations de Malika, Keur Massar et même celles de Ben Barack et Yeumbeul qui, de toute façon, se servent déjà de ces outils «financés, en grande partie, par des bailleurs de fonds».

Quant à la possibilité de changer de métier, une fois la décharge déguerpie, Abdou Aziz Seck en rit avant de faire remarquer que lui comme ses collègues n’ont que les ordures pour vivre. Et pour vivre décemment. Pour lui, c’est clair que quel que soit l’endroit qui sera aménagé en zone de regroupement des ordures, plusieurs d’entre eux vont encore squatter cette zone. Ce n’est plus une question de survie, mais plutôt de fierté pour devoir rendre des services à ces gens qui ont perdu des objets de valeur dans les ordures.

 

UN DIPLOME RETROUVE DANS LES ORDURES

Notre interlocuteur s’est rappelé avec beaucoup d’émotion de ce jeune Sénégalais qui avait perdu son diplôme, qu’il avait introduit dans un tuyau, dans des ordures ménagères. Le gars fraîchement rentré de Suisse, constatant la disparition de son sésame, s’est par la suite rendu à la décharge. Après l’exposé des motifs de sa visite, c’est toute la communauté qui s’est «noyée» dans les ordures jusqu’à lui retrouver son fameux diplôme, sans compter des femmes qui viennent retrouver leurs parures en or dans les immondices. Et des exemples pareils, assure-t-il, il pourrait en donner des dizaines. Voilà, dit M. Seck, pourquoi ce travail a fini de devenir un sacerdoce pour eux.

 

Jusqu’au coucher du soleil, le gars égrenait encore les contours de leur vie. Ils en sont fiers et ne semblent pas prêts à lâcher le morceau. Au contraire, disent-ils, cet or que constitut les ordures, ils iront encore le chercher jusqu’à l’autre bout du monde.

 

Par Aly FALL - alyfall@ @@ lequotidien.sn

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La décharge de Mbeubeuss : creuset d'expériences

http://www.idrc.ca/fr/ev-126835-201-1-DO_TOPIC.html 

2008-06

Hamadou Tidiane SY

Nul besoin d’artifice pour faire de Mbeubeuss un parfait décor de film de science-fiction.

Telle est l’impression qui se dégage dès qu’on s’approche de cette décharge à ciel ouvert, située dans la banlieue dakaroise.

Avec sa renommée, on aurait pu aussi facilement la comparer à une star de cinéma, tant Mbeubeuss est photographiée, filmée, étudiée…

Objet de curiosité, sujet de recherche et d’expériences diverses, la gigantesque décharge qui reçoit quotidiennement plus de 1 300 tonnes d’ordures (environ 475 000 tonnes par an) de la capitale sénégalaise a été vue quasiment sous tous les angles possibles.

Que dire donc encore qui ne soit déjà dit de Mbeubeuss, cet immense amas d’ordures où s’activent des centaines de récupérateurs et récupératrices – peut-être un millier, dont environ 400 vivraient à l’intérieur même du site, selon certains chercheurs – et qui tirent tous leur gagne-pain de la décharge ?

 

Pourtant, ce lieu où les monticules de déchets s’entassent recèle encore des secrets, dont certains restent à dévoiler.

Obtenir de l’information en dissipant la méfiance

Le secrétaire exécutif de l’Institut africain de gestion urbaine (IAGU) de Dakar, Oumar Cissé, qui y mène un projet de recherche multisectoriel, avait averti : il faut du tact et de l’entregent pour tirer de Mbeubeuss la « bonne information ».

 

Les membres de l’IAGU se rendent depuis 2000 à Meubeuss pour y mener des recherches, dont la portée a été élargie en 2006 grâce à un financement du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), organisme canadien, afin d’étudier l’impact de la décharge sur le cadre de vie et l’environnement urbain de Malika et d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines.

En dépit de cet appui, Mbeubeuss n’aime pas les intrus, et il faut de la patience et un intermédiaire « local » pour établir des passerelles de dialogue entre le visiteur et la « communauté » autour de la décharge, pour percer l’hermétisme des lieux.

C’est cet hermétisme-là qui fait peur et inquiète celui qui s’aventure à la recherche de la vérité sous les amas de ferrailles et les labyrinthes de baraques aux fonds obscurs.

Vivre entouré d’ordures

 

On se contente ici de vous dire de petites phrases préparées et bien triées, comme on trie les tas de déchets. Plus que les odeurs, pas toutes supportables à Mbeubeuss il est vrai, c’est ce silence-là qui fait peur.

La communauté des récupérateurs se compose d’hommes, de femmes et d’enfants, dont Pape Ndiaye, 57 ans. L’âge où l’on commence à songer à la retraite. Mais ici, la retraite, on y pense peu.

Trouvé non loin du petit abri de fortune fait de bric et de broc, il s’essuie le front et confesse : depuis l’âge de 16 ans, il ne fait que ça. Ne connaît que ça. Vit de ça !

« J’étais à l’école primaire», affirme-t-il, expliquant comment, en suivant sa grand-mère qui vendait des poissons sur la plage et en prenant de petites marges de liberté, il avait commencé à ramasser des objets sur les tas d’ordures du quartier de pêcheurs de Yarakh, également dans la banlieue dakaroise.

 

« Au début, c’était juste pour m’amuser. » Ce passe-temps deviendra sa profession, sa vie. Et quelle vie ?

À Mbeubeuss, la vie est un condensé de contradictions où s’imbriquent défis écologiques et contraintes sociales, risques sanitaires et pressions pour la survie. On semble s’y faire, et même y trouver une sorte de fierté.

« J’ai trois femmes et onze enfants », souligne Pape Ndiaye, fier de subvenir à leurs besoins avec les gains tirés de la décharge.

Il précise qu’il a aussi pu construire ses « deux maisons », une pour lui et une pour sa mère, dans le quartier de Malika, la petite commune de 16 400 habitants qui abrite la décharge.

Plusieurs quartiers de cette petite commune bénéficient aussi du programme du CRDI : quelque 250 maraîchers, 66 fermes avicoles, 90 exploitations porcines et les récupérateurs.

Des collectivités se créent là où on s’y attend le moins

 

C’est Pape Ndiaye qui, en 1990 avec Assane Sène et Moustapha Diouf, créa une « association des récupérateurs » pour redorer l’image de leur « métier » et de Mbeubeuss. « C’était suite à une descente de la gendarmerie relayée par la télévision publique sénégalaise, qui avait qualifié la décharge de repaire de bandits et de voyous. »

La réponse fut la création de l’Association Bokk Diom des récupérateurs et recycleurs de Mbeubeuss, dirigée par Pape Ndiaye.

Pour entrer en contact avec l’Association, il faut communiquer avec Pape Mar Diallo, « animateur social » dans le cadre du projet du CRDI. C’est lui qui reçoit et guide les visiteurs à travers les dédales de la décharge, qui grouillent de monde et de vie : des boutiquiers aux gargotières en passant par les nombreux badauds aux fonctions imprécises.

Pour tout ce monde, Mbeubeuss est un espace vital.

 

Ici, une dame vend de l’eau fraîche. Là, une autre vend des cacahuètes en précisant qu’ici, elle ne paie pas de taxes. Cela lui permet de vivre. Mais quelle vie ?

Il aura fallu la réponse à une petite question pour faire sauter le vernis de fierté qui résiste mal à la question de la postérité et du bonheur supposé que procurent les déchets : aucun de ceux qui affichent épanouissement et sentiment de faire oeuvre utile ne souhaiterait que son « enfant » fasse ce travail.

Oui, la décharge procure des gains substantiels, entre 250 et 300 000 FCFA (entre 605 et 725 CAD) pour ceux qui gèrent leur espace comme Pape et ont leurs réseaux de fournisseurs et de clients.

Ces chiffres sont à prendre avec des pincettes, selon des chercheurs pour qui cela ne concerne que les plus fortunés, et sont parfois des chiffres « bruts ».

Néanmoins, dans un pays où le salaire minimum reste bas (35 000 FCFA ou 85 CAD) et où un instituteur débutant touche plus ou moins 100 000 FCFA (240 CAD), 250 000 FCFA est un montant gratifiant.

 

Mais derrière cette satisfaction et le courage de ces hommes et de ces femmes, il reste tapi, sous les montagnes de déchets qui les font vivre, un mal-être que nul d’entre eux ne voudrait pour sa progéniture.

Alors aux questions existentielles s’ajoutent les questions d’éthique : doit-on permettre que des êtres humains, encadrés ou pas, fassent ce travail-là, dans ces conditions-là ?

Du côté des responsables du projet du CRDI, les interrogations sont autres : quelles sont les options qui s’offrent à cette population démunie ? Sortir les enfants de la décharge mais pour les amener où ?

 

« Le problème est fort complexe et requiert une approche novatrice. La définition du problème, tout comme la recherche de solutions, ne peut se faire qu’avec la participation des plus concernés, les populations riveraines et ceux qui vivent de la décharge », affirme François Gasengayire, administrateur de programmes principal à Environnement et gestion des ressources naturelles, appuyé par son collègue Jean D'Aragon du CRDI.

Ces derniers sont convaincus de la nécessité d’intégrer les populations pauvres des milieux urbains à la planification et à l’élaboration des politiques des administrations locales et des gouvernements nationaux.

Illustration : le centre de santé situé à l’entrée de la décharge a été créé grâce à l’action de l’association des récupérateurs. Récupérateurs et populations des zones environnantes s’y rendent pour des consultations.

 

Des 4 410 patients vus en 2006, 441 souffrent de dermatoses et 762 sont atteints d’affections respiratoires. Étonnamment, aucun cas de choléra, souvent qualifié de maladie des « mains sales », n’a été signalé par les chercheurs !

En fait, au-delà des chiffres et des pathologies recensées, la santé est à Mbeubeuss, comme l’écologie et les activités génératrices de revenus, partie intégrante des travaux pris en charge par le CRDI.

 

La décharge de Mbeumbeuss fait partie du Projet recherche sur les « villes ciblées » où le CRDI, par l'entremise de son programme Pauvreté urbaine et environnement, appuie la collaboration entre les pouvoirs publics locaux et des organisations communautaires dans des projets novateurs qui associent atténuation de la pauvreté, gestion environnementale et utilisation des ressources naturelles en vue d’une meilleure sécurité alimentaire et hydrique et d’une plus grande sécurité du revenu.

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Villes durables - éco-villes ou éco-quartiers cherchant à diminuer leur empreinte écologique

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ville_durable

Masdar est une future ville nouvelle et écoville d’Abou Dabi, dans les Émirats arabes unis. Elle est en construction depuis février 2008. Cette ville sera située à proximité de l’aéroport international de l’émirat d’Abou Dabi et pourra accueillir jusqu’à 50 000 habitants et 1 500 entreprises. Masdar City ne verrait le jour qu’en 2020 - Masdar sera une ville écologique modèle, la première ville au monde à être construite pour une vie « sans émissions de carbone et sans déchets

http://fr.wikipedia.org/wiki/Masdar

Dongtan - projet vitrine écologique - au nord de Shanghai devait comporter toutes les dernières innovations techniques et urbanistiques, en termes de production d'énergie verte, d'isolation, de circulations douces - Pourtant, ces derniers temps, les informations sur Dongtan se font rares et confuses, le projet semble suspendu depuis deux ans

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dongtan

Friburg (Freiburg im Breisgau) la ville verte en Allemagne (200 000 habitants) ouvre la voie du développement durable à l’échelle locale - Le Quartier Vauban 100% écologique - le vélo est au cœur du système de transport. Lieux de naissance du mouvement pour la protection de l'environnement

http://fr.wikipedia.org/wiki/Quartier_Vauban_de_Fribourg-en-Brisgau

Freiburg - Green City

http://www.fwtm.freiburg.de/servlet/PB/show/1199617_l3/GreenCity.pdf

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Bidonsvilles en Inde

Slum Dwellers International

 

L'Indien Jockin Arputham incarne le côté obscur de l'urbanisation : les bidonvilles et leur milliard d'habitants. Ce petit homme au verbe facile a l'habitude de côtoyer des chefs d'Etat, le gratin de l'économie et l'élite de l'ONU, avec un souverain dédain pour leurs discours sans lendemains.

 

Slum Dwellers International  (SDI) is a global non-governmental organization (NGO) that manages networks of the urban poor and slum dwellers that are organised into federations and which are usually based in the Global South. Its funders include the World Bank, USAID and the Gates Foundation. In India, a network of women slum dwellers is collaborating with UK engineers and a French water company to improve water delivery in their communities.

http://www.sdinet.org/ 

 

LEMONDE | 28.04.10

Fondateur et président de la fédération Slum Dwellers International, il est, à 63 ans, le porte-parole de dix millions de familles réunies dans des associations de sans-abri et d'habitants de taudis de 38 pays. Ces exclus mobilisent leur force de travail et une modeste épargne pour transformer eux-mêmes leur bidonville, sans attendre de miracle des pouvoirs publics. "L'élément-clé, c'est la micro-épargne collective. Les gens doivent mettre de côté ne serait-ce que quelques centimes par jour", explique-t-il. Les sommes collectées permettent "de démontrer que nous sommes responsables, que nous savons gérer des fonds, planifier des dépenses". L'épargne sert de garantie auprès des banques, mais aussi à financer des démonstrations grandeur nature de ce que les habitants peuvent bâtir par eux-mêmes.

Pour y parvenir, martèle M. Arputham, "il faut faire confiance aux femmes. Dans les communautés pauvres, ce sont elles qui gèrent le budget, épargnent et connaissent les besoins". Appelant auprès de lui une jeune femme, il insiste : "Regardez Savita Sonevane : elle ne sait pas écrire son nom, mais elle pilote la construction de 3 000 maisons près de Bombay !" Des exemples comme celui-là, M. Arputham n'en manque pas. "Nos adhérents ont construit des centaines de milliers de maisons, des milliers de toilettes, pour un coût moitié moindre que les programmes officiels", revendique-t-il. "Ce que nous attendons des autorités, c'est des terrains corrects, un soutien financier et la construction d'infrastructures lourdes."

"EXPULSIONS FORCÉES"

Toutes choses qui demandent une reconnaissance de ces quartiers. Car si les bidonvilles s'améliorent jusqu'à offrir l'eau courante et l'assainissement, à l'image de celui de Ganata Colony, à Bombay, où vit M. Arputham depuis quarante ans, la précarité reste là. "On doit toujours se battre pour se voir reconnaître des droits, éviter les expulsions forcées", dit-il.

Lutter contre l'éradication brutale des bidonvilles : c'est comme cela que l'aventure de Slum Dwellers International a commencé, en 1976, quand M. Arputham a mené la lutte contre l'évacuation de son campement de Bombay, où il se battait pour organiser la collecte des déchets, amener de l'eau potable, créer des écoles. Depuis, la fédération est devenue une organisation mondiale. Les bidonvilles, eux, grossissent de 6 millions d'habitants chaque année.

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Malika - Université Laval - une expérience d’aménagement urbain

L’équipe canadienne a collaboré avec les gens de la communauté afin de les aider à réfléchir sur l’avenir de leur quartier.

2008-10

par Mark Foss

http://www.idrc.ca/fr/ev-126835-201-1-DO_TOPIC.html 

 

En octobre 2007, André Casault, professeur d’architecture à l’Université Laval, a invité deux collègues et une douzaine d’étudiants des cycles supérieurs à le rejoindre dans une banlieue pauvre de Dakar, la capitale du Sénégal, afin de mener une expérience d’aménagement urbain.

 

Au cours d’un atelier intensif réunissant à Malika des agriculteurs, des éleveurs, des représentants des instances gouvernementales, des représentantes de groupes de femmes, des récupérateurs de déchets et des recycleurs pendant trois jours, l’équipe canadienne a collaboré avec les gens afin de les aider à réfléchir sur l’avenir de leur quartier. En plus de préparer le terrain pour que les intérêts divergents puissent être réconciliés, on a invité les participants à préserver l’environnement, leur nourriture et leur santé plus efficacement.

 

Entre 80 et 100 personnes étaient constamment présentes à l’atelier qui se prolongeait jusqu’à 18 h. S’il était impossible pour l’équipe de résoudre tous les problèmes en trois jours, M. Casault estime que l’atelier était un bon début. Il souligne que l’atelier a aussi été une expérience interculturelle riche pour ses étudiants canadiens. Ces derniers ont pu donner forme aux idées proposées par les résidents. Selon M. Casault, ce type d’activité participative favorise un échange des connaissances multidirectionnel.

 

Comptant environ 7 000 habitants, la commune de Malika a certes de nombreux défis à relever. La population et les animaux cohabitent dans les maisons, ce qui entraîne des problèmes sur les plans de la santé et de l’environnement. L’eau potable est une denrée rare. De plus, la prolifération urbaine et les fréquentes inondations raréfient les terres agricoles, ce qui exacerbe les tensions entre les agriculteurs, les éleveurs et le reste de la population locale. À cela, il faut ajouter la présence d’un dépotoir de 175 hectares aux abords de Malika qui reçoit les ordures domestiques et les déchets industriels solides de la capitale, ce qui représente environ 475 000 tonnes par an. Bien qu’extrêmement toxique, la décharge abrite des centaines de récupérateurs et de recycleurs et constitue une source de travail pour des milliers d’autres personnes.

 

Des façons de relever les défis

 

Au cours de l’atelier, on a proposé diverses options d’aménagement urbain qui pourraient rendre le quartier, dans son ensemble, plus productif et contribuer à la pérennité de l’environnement. L’ajout d’une couche de végétaux destinés à la consommation protègerait les maisons du soleil et permettrait un meilleur contrôle de la lumière naturelle et de l’aération. L’architecture des maisons pourrait être modifiée de sorte qu’il y ait une séparation entre les animaux (poules et chèvres) et les aires occupées par les humains. La culture sur les toits réduirait la pression exercée sur les terres agricoles et permettrait aux familles d’épargner de l’argent en plus de gagner un revenu grâce à la vente du surplus.

 

L’agriculture urbaine devient désormais une nécessité. Depuis plusieurs années, l’Institut africain de gestion urbaine (IAGU) mène des recherches visant à améliorer la qualité et le cadre de vie dans la décharge et aux alentours. Les chercheurs de l’institut ont découvert que la contamination du sol s’étendait sur 50 mètres au-delà de la décharge; les produits cultivés dans les potagers traditionnels ne sont donc plus sains. Ils furent ravis de constater que l’atelier de l’équipe de Laval présentait les potagers sur les toits comme une option de choix.

 

La promotion de cette pratique va dans le sens des projets pilotes de l’IAGU qui appuient la sécurité alimentaire, la santé et la production de revenus. Il s’agit de projets qui consistent, entre autres, à créer une coopérative d’élevage de cochons, à installer des robinets publics afin d’améliorer l’accès à l’eau potable et à mettre sur pied un système de microcrédit en vue de faciliter l’élevage et les pratiques agricoles.

 

Une approche globale

 

L’atelier de l’équipe de Laval ainsi que les recherches de l’IAGU sont appuyés par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), organisme canadien. C’est grâce au CRDI que les deux groupes ont pu se mettre en contact et profiter des points forts de chacun. L’IAGU a par exemple profité de l’approche globale en matière d’aménagement urbain de l’équipe de Laval. Oumar Cissé, le secrétaire exécutif de l’IAGU, admet qu’il est impossible de tout faire et que l’équipe de Laval apporte des éléments de réponse intéressants, comme les potagers sur les toits, que l’IAGU peut ensuite intégrer à ses propres travaux.

 

MM. Casault et Cissé soulignent que si la décharge est un endroit toxique, elle est cependant une source d’emplois non négligeable. M. Cissé précise d’ailleurs que 35 000 personnes vivent de cette décharge; celui-ci récupère des parties de poupées pour en faire de nouvelles, un autre récupère le rembourrage des sofas, qu’il lave et transforme ensuite en coussins. Ces personnes sont très bien organisées et très efficaces. Un des objectifs de l’IAGU est de leur trouver un autre travail.

 

Pour ce faire, l’IAGU travaille à faire en sorte que le gouvernement municipal constate que les récupérateurs et les recycleurs représentent une précieuse ressource. Certains pourraient travailler dans les différents dépôts où les Dakarois apportent leurs déchets avant qu’ils ne soient acheminés à la décharge. En outre, la municipalité pourrait organiser la séparation des ordures avant leur transport à la décharge. Cela créerait des emplois, en plus de faciliter la tâche à ceux qui travailleraient toujours à la décharge. Les récupérateurs et les recycleurs pourraient également jouer un rôle dans un éventuel programme de recyclage qui consisterait à récupérer des biens avant qu’ils ne soient versés dans la décharge.

 

M. Cissé reconnaît que le processus sera long et qu’il serait illusoire de vouloir imposer son plan d’action. Il faut d’abord créer un climat de confiance et agir avec beaucoup d’humilité. D’ailleurs, les gens des collectivités commencent déjà à trouver leurs propres solutions; le rôle de l’IAGU est donc de les appuyer, conclut-il.

 

L’équipe du professeur Casault partage les mêmes points de vue. En collaboration avec la collectivité, l’équipe espère passer à la phase suivante, à savoir construire des prototypes de maisons plus durables et former la population aux techniques de l’agriculture urbaine. M. Casault est d’avis qu’il importe de conserver un mode participatif, où les chercheurs jouent en réalité le rôle de médiateurs.

 

Mark Foss est rédacteur à Ottawa.

La version originale anglaise de cet article a paru dans le numéro d'octobre 2008 de la revue UniMonde, publiée par l'Association des universités et collèges du Canada.

 

 

Visite de Mbeubeus

Aujourd'hui, Abdou Aziz Seck, président de cette association des récupérateurs de Mbeubeuss

http://www.idrc.ca/fr/ev-126835-201-1-DO_TOPIC.html 

 

Dakar, Sénégal

La décharge de Mbeubeuss : à la recherche de solutions destinées à protéger la santé, l'environnement et les moyens de subsistance

http://www.idrc.ca/fr/ev-103125-201-1-DO_TOPIC.html 

 

Le secrétaire exécutif de l’Institut africain de gestion urbaine (IAGU) de Dakar, Oumar Cissé, qui y mène un projet de recherche multisectoriel, avait averti : il faut du tact et de l’entregent pour tirer de Mbeubeuss la « bonne information ».

Les membres de l’IAGU se rendent depuis 2000 à Meubeuss pour y mener des recherches, dont la portée a été élargie en 2006 grâce à un financement du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), organisme canadien, afin d’étudier l’impact de la décharge sur le cadre de vie et l’environnement urbain de Malika et d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines.

 

En dépit de cet appui, Mbeubeuss n’aime pas les intrus, et il faut de la patience et un intermédiaire « local » pour établir des passerelles de dialogue entre le visiteur et la « communauté » autour de la décharge, pour percer l’hermétisme des lieux.

En dépit de cet appui, Mbeubeuss n’aime pas les intrus, et il faut de la patience et un intermédiaire « local » pour établir des passerelles de dialogue entre le visiteur et la « communauté » autour de la décharge, pour percer l’hermétisme des lieux.

Pour entrer en contact avec l’Association, il faut communiquer avec Pape Mar Diallo, « animateur social » dans le cadre du projet du CRDI.

C’est lui qui reçoit et guide les visiteurs à travers les dédales de la décharge, qui grouillent de monde et de vie : des boutiquiers aux gargotières en passant par les nombreux badauds aux fonctions imprécises.

 

« Le problème est fort complexe et requiert une approche novatrice. La définition du problème, tout comme la recherche de solutions, ne peut se faire qu’avec la participation des plus concernés, les populations riveraines et ceux qui vivent de la décharge », affirme François Gasengayire, administrateur de programmes principal à Environnement et gestion des ressources naturelles, appuyé par son collègue Jean D'Aragon du CRDI.

Villes ciblées

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Kampala, Ouganda (Photo : Sarah McCans)

 

En vue de favoriser la recherche approfondie et d’accorder une période suffisamment longue pour un suivi efficace des résultats, PURE a recours à une démarche privilégiant des « villes ciblées », laquelle consiste à sélectionner huit villes où des équipes pluridisciplinaires effectuant des recherches pendant quatre ans mettent à l’essai des solutions novatrices pour atténuer la pauvreté.

Court métrage

Mbeubeus, Simona Risi, Italie

http://www.idrc.ca/fr/ev-81920-201-1-DO_TOPIC.html 

 

CDRI - Bureau régional de l'Afrique occidentale et centrale

BP 11007 Peytavin, Dakar, Sénégal

Rue de Saint-Louis,Point E, Dakar, Sénégal

Tél. : (+221) 33-864-0000, ext. 2074 Courriel : jgerard@crdi.org.sn 

www.crdi.ca/braco 

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Décharge de Mbeubeuss : Impacts et amélioration des conditions de vie et de l'environnement à Malika, Sénégal -

http://www.iagu.org/video.php

Iagu - Analyse des impoacts de la décharge de Mbeubeus - Les quartiers de Diamalaye et Darou Salam

http://www.iagu.org/PDF/dakar_villeciblee.pdf

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Institut Africain de Gestion urbaine - Dakar

http://www.iagu.org

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Aménager des collectivités productives en banlieue de Dakar

Collège d'Architecture Universitaire de Dakar

http://www.architech-ecoles.com/

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Le Centre Communautaire Polyvalent de Mbeubeus - Papa Mar Diallo (Coordonnateur)

Tel: 77 528 86 81 - 76 133 79 39 Fixe: 30 105 76 15 - Email: diallop44@@@gmail.com

 

Village pilote intervient depuis 15 ans dans la prévention, la prise en charge et la réinsertion des enfants en danger notamment des enfants en situation de rue.
http://www.villagepilote.org

 

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Mbeubeusse IAGU 2004 - 2007 Partenariats pour des villes durables

 http://www.cidegef.refer.org/paris_auf/rapport_IAGU.pdf

 

La socio-économie des ménages de Diamalaye & Darou Salam, et des récupérateurs (250 ménages à Diamalaye & Darou Salam et 226 récupérateurs) a pu être investie, à travers l'établissement du profil des quartiers de Diamalaye & Darou Salam, et des " villages " de récupérateurs situés à l'intérieur de la décharge. Ce travail a consisté à dresser la profil démographique, les emplois, la structure des revenus, le niveau de pauvreté, la dynamique communautaire et associative, l'accès aux services de base, les conditions des femmes, des personnes âgées, etc. Le profil de pauvreté a aussi fait référence à la pauvreté monétaire, au capital social et politique, ainsi qu'aux actifs écologiques et humains. L'analyse de la perception des ménages a permis de voir les relations que les populations entretiennent avec la décharge et en quoi elle peut constituer un élément négatif ou positif dans leur quotidien, sur des aspects relatifs aux pathologies, à l'environnement de Diamalaye et Darou Salam, aux différends fonciers, aux conflits opposant les populations et les acteurs de la décharge, aux emplois générés par l'abondance des déchets, ainsi qu'aux mesures adopté ou préconisés pour faire face aux nuisances et à la pollution. Du point de l'historique de la décharge et des caractéristiques des populations : l'historique de la décharge a été tracé avec en boucle l'évolution des mentalités et des impacts sur le cadre de vie des populations. Les caractéristiques ont été déclinées sur la base de l'ethnie, des modes d'occupation des sols, des origines, des emplois et des activités économiques.

Du point de vue de l'accès aux services sociaux de base et des représentations sur l'environnement : plus de 56,2% de la population enquêtée n'a pas l'aptitude de lire et d'écrire en français et dans les autres langues. Le travail est surtout le fait des hommes : 55,2 % contre 28,2 % pour les femmes. Ces résultats ont montré que le travail des enfants est très précoce à Diamalaye et Darou Salam puisque 17,0 % des 6-14 ans ont travaillé dans les sept derniers jours. Cette situation est plus intense chez les garçons : 22,4 % contre 11,0 % pour les filles. L'enquête montre que plus de la moitié des ménages (59,9 %) et de la population (52,3 %) utilisent une source d'eau potable améliorée pour la boisson Le puits protégé est la principale source améliorée utilisée par les ménages (33,9 %) et la population (36,2 %) de l'enquête. Toutefois, il importe de noter que plus de trois ménages sur dix et 31,7 % de la population des ménages enquêtés ont recours aux puits non protégés pour s'approvisionner en eau de boisson. Le lieu le plus fréquenté pour les soins est la case de santé (45,9%). Dans 37,7 % des cas les ménages ont recours aux structures de Malika (23,3 % pour le poste de santé et 14,4 % pour le dispensaire du daara). Sur les 227 chefs de ménages, seulement 37 pensent que la proximité de la décharge est bénéfique pour le quartier, soit 16,3 % de l'ensemble. De l'avis de ces chefs de ménages, la proximité de la décharge favorise principalement la création d'emplois (48,6 %). Il a été également demandé aux chefs de ménage s'ils pensent que la proximité de la décharge présente des inconvénients pour le quartier. Pour près de huit répondants sur dix (79,7 %) la réponse est oui. De l'avis de ceux-ci, la mauvaise odeur est le principal inconvénient (68,5 % pour les odeurs fétides tout le temps et 13,7 % pour les problèmes de respiration).

 

2) L'environnement : il comprend l'évaluation de la qualité des eaux souterraines utilisées comme eau de boisson, d'arrosage ou d'abreuvage ; mais, aussi celle de l'impact de la décharge sur la qualité des eaux. Les eaux sont analysées selon leurs propriétés physicochimiques, leur charge organique, leur bactériologie ou parasitologie et leur teneur en métaux lourds. Ainsi, 37 points de prélèvement (piézomètres, puits et Céane) sont concernés par ces analyses qui se déroulent durant quatre campagnes (deux en saison sèche et deux en saison des pluies). En outre, les sols ont été soumis à une analyse rigoureuse, sur la base d'un prélèvement d'échantillons effectué, à l'intérieur et aux alentours de la décharge. Les incidences sur les ressources naturelles sont globalement néfastes et consistent en une forte pollution des eaux de surface en saison des pluies (points d'eau et 'céanes') et de la nappe phréatique, de l'air ambiant du fait de la non couverture des déchets en matériau inerte, des sols du fait de la présence de métaux lourds, de composés synthétiques et autres déchets d'hydrocarbures, et des végétaux rudement affectés par les effets combinés des diverses sources de pollution

 

3) La caractérisation de la décharge a permis d'avoir une idée précise sur son ancienneté (près de 40 ans), le volume de déchets qu'elle reçoit annuellement (475'000 tonnes), sa superficie (175 hectares), sa méthode d'exploitation (pesage des déchets et stockage par terrassement) et d'autres considérations relatives à l'absence de toute stratégie d'aménagement du site (non clôturé, non recouvert de matériau inerte, fréquenté librement par les riverains - enfants et adultes - lieu de divagation d'animaux domestiques, etc.), à sa proximité avec les zones de culture et les lieux d'habitation, et au fait qu'il est habité par toute une population de récupérateurs organisés en " villages ".

4) La santé, à travers une approche écosystémique, a permis d'arriver à un certain nombre de résultats portant sur : - les caractéristiques personnelles : Sur 1170 enquêtés, 54% sont des hommes. La moyenne d'âge est 23,54%. L'ethnie la plus prépondérante est le Wolof (39%) suivi du Peul (24%), le sérère (18%). Sur le plan de l'éducation, les personnes enquêtées comptent de 32,91% de non instruits. Les personnes qui habitent et travaillent dans la zone sont de 72%, celles qui habitent dans la zone et travaillant ailleurs sont de 21%. Les personnes qui habitent ailleurs et travaillant dans la zone se chiffrent à 6%

 

- l'exposition à la décharge au niveau de la consommation : en ce qui a trait à la consommation d'aliments, 51,47% mange sur place, 47,74% achète manger et 11, 59% cuisine sur place. La disponibilité en eau courante est de 64,27% de puits, 26,66% en eau de robinet et 0,34% en eau de Céane ; - les moyens de protection : les principaux moyens de protection sont le port de gant, le port de masque et le port de bottes. L'enquête révèle que 48,71% des professionnels des déchets utilisent des moyens de protection, mais seul 6,48% font une protection complète. 89,32% lave les mains avant les repas, 87,18% après les repas et 68,12% utilise le détergent. Les pathologies principales sont les antécédents gynéco-obstétricaux, avec un fort taux d'avortement (81%) en plus des affections comme le paludisme, les maladies respiratoires les problèmes oculaires, les diarrhées etc. On note aussi dans le peloton des maladies les dermatoses, les anémies cliniques, les affections digestives, les affections bucco dentaires etc

 

5) Les élevages de volaille et de porcs ont été soumis à une étude exhaustive portant sur les incidences sur la santé animale, qui sont jugées sont manifestes, car la décharge se trouve à proximité de lieu d'élevage de porcs et de volaille (63 exploitations avicoles et 90 porcines). L'élevage de porcs comporte de nombreux cas de contamination, compréhensibles lorsqu'on sait que toute leur alimentation provient de la décharge. Il y a trois profils de fermes avicoles : 1) Profil 1 (72,7% des enquêtés) : ces éleveurs sont en majorité de jeunes hommes (moins de 30 ans) sans d'autres activités économiques significatives. Ils produisent essentiellement des poulets de chair qui, compte tenu de leurs faibles exigences en investissement (infrastructures, technicité et ressources financières), constituent pour eux une importante source d'emplois et de revenus ; Profil 2 (16,7% des enquêtés) : ces éleveurs sont situés à plus d'un kilomètre de la décharge et sont spécialisés en ponte. L'élevage de volailles constitue pour eux une activité économique secondaire et un moyen de diversification de leurs revenus puisqu'ils sont soit du secteur privé ou public, en activités ou à la retraite. Ils sont plus expérimentés (plus de 10 ans de métier), ont des exploitations d'assez grande taille (plus de 1000 sujets) et sont propriétaires de leur ferme ; Profil 3 (10,6% des enquêtés) : ces éleveurs pratiquent à la fois la production de poulets de chair et d'œufs de consommation. Les programmes prophylactiques qu'ils mettent en œuvre (vaccination et déparasitage) sont variés.

 

Au plan économique, des différences assez marquées de marge existent entre les exploitations en fonction de la localisation. Les fermes à proximité de la décharge ont une marge brute monétaire et économique plus faible que les fermes qui ont sont éloignées. De fortes disparités existent entre exploitations avec des marges variant de 96 FCFA à 862 FCFA. Contre toute attente, les marges sont plus bonnes avec l'eau de puits qu'avec l'eau du réseau interurbain.

Les élevages porcins autour de la décharge sont assez regroupés puisque sur les 90 fermes recensées, 85% sont localisées dans un quartier de la commune d'arrondissement de Malika, le quartier Jagoo, du nom de l'ethnie de ses habitants. Les fermes de ce quartier sont à l'Ouest de la décharge alors que les autres sont situées à l'Est. Cette configuration rend impossible, contrairement aux fermes avicoles, la prise en compte de la distance à la décharge dans l'élaboration de la typologie et l'analyse des risques.

Les risques sanitaires sont nombreux et selon les éleveurs, les troubles digestifs sont les plus courants suivis des troubles cutanés, respiratoires et nerveux. En dehors des troubles digestifs, les autres peuvent résulter des mauvaises conditions d'hébergement (porcherie non couverte, surchargée, avec des sols humides ou boueux). La rareté des troubles de la reproduction (malformations congénitales, mortalité néonatale, etc.) semble également confirmer l'innocuité de la décharge par rapport à la productivité porcine.

6) Le maraîchage a été étudié sous divers angles :

- les différentes spéculations maraîchères pratiquées dans la plateforme de la décharge ont été recensées sur la base d'une cartographie des sites maraîchers faite sur les parties Est et Nordest, qui a montré que 230 à 250 agriculteurs travaillent sur les sites ; l'activité agricole constitue à plus de 95 % des l'activité de subsistance des maraîchers de Mbeubeusse ;

- les engrais minéraux sont également utilisés à l'unanimité par les agriculteurs de la cuvette de Mbeubeuss. L'urée à elle seule est utilisé par 98% des producteurs, suivi du 10- 10- 20 (54%) ;

- la protection phytosanitaire est réelle, car tous les agriculteurs de la cuvette utilisent des pesticides, avec par ordre d'importance des insecticides (97%), du fongicide (52%, des nématicides (33%) et des herbicides (5%) ;

- l'eau de Céane est la plus utilisée (89%), contrairement à l'eau de puits, du fait certainement des problèmes d'exhaure que cela engendre, surtout si on doit irriguer des superficies assez importantes ;

- le mode d'irrigation concerne surtout l'irrigation par aspersion à l'arrosoir avec pommelle qui est de règle à 99% ;

- les principales contraintes à la production sont la cherté des intrants, la surproduction en saison sèche, la mortalité des plantes du fait de la fumée de la décharge, le rabattement de la nappe à partir du mois de mai, la remontée et l'avancée du sel, les insectes déprédateurs, etc. ;

- les prélèvements effectués sur les essais agronomiques et sur les parcelles maraîchères de la décharge ont montré que dans l'ensemble des échantillons les deux métaux lourds que sont le cadmium et le plomb sont absents, même si leur présence a été fortement signalée dans le terreau par l'équipe des environnementalistes ;

- concernant la flore aérobie totale, les coliformes totaux et les coliformes fécaux, les degrés de souillure sont quasi les mêmes, voire parfois légèrement plus élevés dans les sites témoins (comme dans le cas de Cambérène par exemple) que les échantillons émanant du site de la décharge ;

- dans la totalité des échantillons, l'on note une absence de salmonelles et de Shigella. Par contre on rencontre la flore aérobie totale, les coliformes totaux, les coliformes fécaux, les Clostridium sulfito-réducteurs et les Streptocoques fécaux, à des degrés quasi similaires sur les produits cultivés avec le terreau de Mbeubeuss, le fumier de cheval et même sur ceux qui ont été cultivés sans fumier et sans terreau

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The Man Who Stopped the Desert Combat Desertification Yacouba

http://www.youtube.com/watch?v=Dzah_5y65AU

 

Le bois raméal fragmenté, une lecture naturelle Jacky Dupéty expose son application à l'agriculture des mécanismes naturels de la forêt TEDxParis 2011

http://www.youtube.com/watch?v=qSRIX8zLy64

Le bois raméal fragmenté, ou encore bois raméaux fragmentés (BRF), est le nom donné à un mélange non-composté de résidus de broyage (fragmentation) de rameaux de bois (branches) - Par extension, le terme « BRF » désigne aussi une technique culturale agricole innovante imaginée au Canada qui, par l'introduction du broyat dans la couche supérieure du sol ou en paillis, cherche à recréer un sol riche, aéré et riche en micro-organismes, comme on en trouve souvent en forêt.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bois_ram%C3%A9al_fragment%C3%A9

Bois Raméal Fragmenté - coupe des rameaux et des jeunes branches, broyage, épandage, incorporation - sans arrosage, sans traitement

http://fermedupouzat.free.fr/

L'association projette de concevoir un broyeur de végétaux à énergie humaine, très économique, de maintenance facile, pouvant être construit localement. En partenariat avec l'école nationale d'ingénieurs de Tarbes, et une classe de BTS du lycée de Rodez, les plans 3D du broyeur sont terminés. Edmond Zongo, école nationale des eaux et forêts du Burkina Faso, initiateur des BRF en Afrique occidentale

La méthode BFR un modèle de développement durable pour l'agriculture et la société

http://colloquebrf.enfa.fr/brf-interventions.php

De l'arbre au sol espace d'échanges de Gilles et Eléa autour des Bois Raméaux Fragmentés

http://brfdelarbreausol.blogspot.com/

 

Protection des plants au Burkina Faso contre le broutage des animaux et les ravageurs - Association Eben-Ezer Service Nature et Développement

http://www.thibautleriche.org/article-la-protection-des-plants-a-commence-au-burkina-faso-63280905.html

Sécheresse info - Informations et ressources scientifiques sur le développement des zones arides et semi-arides

http://www.secheresse.info/

International Center for Agricultural Research in the Dry Areas

http://www.icarda.org/tools/tools-and-technologies/teaser

Safruit - Fruits Sahel

https://sites.google.com/a/safruit.org/safruit-org/sahelian-fruit-trees

e-agriculture Renforcer les stratégies e-agriculture dans les pays ACP

http://www.e-agriculture.org/fr/

Lessons from Africa - collection of teaching resources to help bring Africa to life in your school!

http://www.sendacow.org.uk/lessonsfromafrica/

Educational resources - Afristar foundation

http://afristarfoundation.org/educational-resources/

 

Le GERES - Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarités - préserver l'environnement projets de développement durable innovants

http://www.geres.eu/

Agriculture et du développement - Le Cirad est un centre de recherche français qui répond, avec les pays du Sud, aux enjeux internationaux de l’agriculture et du développement

http://www.cirad.fr/

Permaculture Behind Greening the Desert

http://www.youtube.com/watch?v=keQUqRg2qZ0&feature=endscreen

La désertification par Yann Arthus Bertrand

http://www.homethemovie.org/education/desertification

Solving All the World's Problems - in a Garden 2010 clip on the Jawaseri School Garden Project.

http://www.youtube.com/watch?v=pdsy8E2J1is

Solving All the Problems of the World – in a Garden

http://permaculture.org.au/2010/07/23/solving-all-the-problems-of-the-world-in-a-garden/

Permaculture Research Institute (PRI) of Australia

http://www.permaculturenews.org/about-permaculture-and-the-pri/

Icarda - International Center for Agricultural Research in the Dry Areas For a food-secure future ICARDA works closely with national agricultural research programs and other partners worldwide – Central Asia, South Asia, West Asia, North Africa, sub-Saharan Africa, Latin America and elsewhere.

http://www.icarda.org/

 

 

 

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