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28-09-2023
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Le bâtiment durable en Afrique
: enjeux, défis et réalités
Par
YVON IBATA Congo - Organisation: L'Equatorial Magazine partage avec
vous,l'essentiel de l'actualité sur le developpement durable,les
enjeux du changement climatique,les dossiers de réferences (Energies,RSE,Pollution...),et
les voyages dans les sites touristiques au patrimoine fabuleux. 25
mai 2015
Site web:
www.lequatorialmagazine.com
Source:
http://www.mediaterre.org/actu,20150525155743,11.html
Le-batiment-durable-en-Afrique-Yvon-Ibata-2015.pdf
(PDF 80ko-6p)
L’Afrique connaît un processus d’urbanisation rapide
qui devrait se prolonger durant les prochaines décennies, nourri par
une croissance démographique élevée : sa population devrait
atteindre 2.4 milliards d’habitants d’ici 2050[1], dont 1.34
milliards d’urbains (55%) – contre 455 millions à l’heure
actuelle[2]. Le continent rassemble déjà plus d’un quart des 100
villes connaissant la croissance urbaine la plus élevée et devrait
compter trois mégalopoles d’ici 2025 : Lagos (Nigeria) avec 18,9
millions d’habitants, Le Caire (Egypte, 14,7 millions) et Kinshasa
(République Démocratique du Congo, 14,5 millions)[3]. Dans certaines
parties d’Afrique Subsaharienne, le stock de bâtiment actuel
pourrait être multiplié par quatre à l’horizon 2050[4].
Au-delà de cet article qui s’intéresse plus spécifiquement à
l’Afrique, il faut souligner que le bâtiment et, plus généralement,
l’urbanisation se situent au cœur des enjeux économiques, sociaux et
environnementaux de nos sociétés. Au niveau mondial et selon le
dernier rapport du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du
Climat (GIEC), le bâtiment serait ainsi à l’origine de 9,18 GtCO2e
d’émission de gaz à effet de serre (GES) soit environ un cinquième
du total tous secteurs confondus et ce chiffre qui pourrait doubler
voire tripler d’ici 2050[5]. Le secteur serait également à l’origine
de plus de 50 % de la demande mondiale en électricité, 32 % de la
demande en énergie[6], 12 % de la demande en eau potable et
consommerait plus de 3 milliards de tonnes de matières premières par
an[7].
En Afrique (même si cela reste vrai ailleurs), il est donc vital
d’anticiper les besoins en infrastructures et en ressources et de
limiter les dégradations environnementales et sociétales associés au
processus d’urbanisation, particulièrement au regard de la durée de
vie importante des constructions urbaines. Le bâtiment durable
s’inscrit dans cette perspective et vise également à proposer des
éléments de réponses aux difficultés rencontrées par certains pays
en matière de lutte contre la pauvreté et les inégalités, d’accès à
l’énergie et à un approvisionnement énergétique durable et sobre en
carbone, de gestion des ressources naturelles et d’adaptation au
changement climatique.
ENERGIES 2050 est une association française qui intervient dans plus
d’une cinquantaine de pays partenaires et qui a fait du bâtiment
durable l’un de ses axes majeurs d’intervention, tout en insistant
sur la nécessité d’avoir une approche systémique de la transition
qu’il s’agisse des Villes et des territoires, du changement
climatique ou des questions énergétiques. L’association est
notamment responsable de la mise en œuvre en France du programme
européen NEZEH (NearlyZeroEnergyHotel – Hôtels presque zéro énergie)
qui rassemble 10 partenaires issus de 7 pays ; elle co-organise des
séminaires de formation sur la transition énergétique à destination
des professionnels du bâtiment et de l’urbanisme en Afrique à Lomé a
l’initiative de l’IFDD et de l’EAMAU. ENERGIES 2050 est impliquée
dans plusieurs initiatives internationales, l’Initiative de la
Francophonie pour des Villes durables qu’elle a cofondée avec l’IFDD
; l’initiative Bâtiment Durable et Climat –UNEP SBCI- du Programme
des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE)[8], qui est notamment
à l’origine d’un outil d’évaluation carbone des bâtiments, le Common
CarbonMetric ou encore de l’Initiative internationale GI-REC (Global
Initiative – Ressources efficient Cities).
L’urbanisation africaine, une croissance et une rapidité inédites
source de multiples déséquilibres sociaux et environnementaux
Si le développement des villes est généralement perçu comme un
vecteur de croissance et d’opportunités, l’urbanisation rapide du
continent Africain, couplée à une inadéquation des politiques de la
ville, a contribué au renforcement d’un certain nombre de
déséquilibres socioéconomiques et environnementaux. Aujourd’hui,
malgré une décennie de croissance économique soutenue, la moitié de
la population continue ainsi de vivre sous le seuil de pauvreté
(1.25 USD/jour)[9]. Les inégalités se sont particulièrement creusées
dans les milieux urbains où des enclaves fortifiées de richesses ont
été bâties au milieu de quartiers défavorisés, contribuant à nourrir
une certaine forme d’insécurité.[10] L’extension spatiale et non
maîtrisée des zones urbaines a par ailleurs eu des conséquences en
termes d’utilisation des sols, de mobilité et d’accès des
populations aux services de base (eau, énergie,
assainissement…)[11].
Les populations démunies sont souvent dans l’incapacité d’avoir
accès à des logements décents. Exclues des systèmes de financement
traditionnels et confrontées aux prix élevés du marché immobilier,
l’offre restant souvent trop limitée[12]. La prolifération de
l’habitat informel et des bidonvilles reste ainsi un problème majeur
en Afrique Subsaharienne, abritant dans certains pays plus de 90 %
de la population (Tchad et République Centrafricaine)[13]. Ces
habitations sont souvent caractérisées par des problèmes de
surpopulation, de vulnérabilité à l’expropriation, de délabrement,
d’usage de terrains impropres à la construction, d’éloignement des
centres urbains, d’exclusion sociale et de manque d’accès aux
services de base.
La croissance du secteur informel rend par ailleurs plus complexe la
mise en place de politiques et régulations efficientes, et peut
avoir des conséquences importantes en termes de consommation
énergétique. Dans certains cas, le manque de planification dans
l’organisation urbaine peut amener une hausse par un facteur de 10
de la consommation énergétique par habitant d’une ville[14]. Cela
contribue également à renforcer la vulnérabilité des populations aux
effets du changement climatique (sècheresses, inondations,
évènements climatiques extrêmes, montée du niveau des eaux en zones
côtières…), avec une plus grande concentration de personnes qui
renforce le déficit en termes de capacités d’adaptation qui
augmente[15].
Le bâtiment, au cœur des problématiques énergétiques
L’Afrique est confrontée à des problèmes d’approvisionnement
énergétique ainsi qu’à un déficit d’accès à l’électricité pour une
part importante de sa population. Près de 530 millions d’habitants
dépendent de sources d’énergies polluantes et peu efficientes (bois,
charbon, gaz) pour la cuisson, le chauffage et l’éclairage[16]. La
demande en énergie devrait s’accroitre considérablement avec
l’urbanisation et pourrait, par exemple, être multipliée par cinq
d’ici 2030 et par douze d’ici 2050 dans les pays de la Coopération
Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)[17]. Le taux
d’accès à l’électricité à l’horizon 2030 pour l’ensemble du
continent ne dépasserait pas 43 % malgré une production électrique
accrue de 1 000 TWh entre 2008 et 2030[18].
Il faut souligner que les économies africaines restent, à l’heure
actuelle, très dépendantes des énergies fossiles, notamment du
pétrole (42 % de la consommation énergétique en 2011), du gaz (15 %)
et du charbon (13 %), mais aussi de la biomasse (29 %) et dans une
moindre mesure de l’hydroélectricité. Malgré un potentiel
considérable, moins de 1 % du mix énergétique est attribuable aux
énergies renouvelables (hors hydro et biomasse)[19].Une augmentation
de la demande aura donc des effets sensibles sur les émissions de
GES, sur l’exploitation de certaines ressources (la demande de bois
pour la biomasse en Afrique de l’ouest pourrait ainsi s’accroître de
150 % d’ici 2020[20]), mais également sur un prix de l’énergie déjà
élevé[21] et, in fine, sur le niveau de pauvreté énergétique pour
une part importante de la population.
Le développement du marché du bâtiment durable doit donc s’inscrire
donc dans ce contexte, avec la mise en place de politiques visant à
la fois à réduire les besoins (efficacité énergétique) mais
également à permettre le développement de sources d’énergies moins
polluantes.
Le PROSOL Thermique Tunisien, mis en place en 2005, répond de cette
logique et, au fil des années, il a largement contribué à témoigner
de l’importance d’avoir une approche globale (voir encadré).
La Tunisie dans le cadre de son Plan Solaire Tunisien (PST)a mis en
place une stratégie intégrée à financements partagés de
développement des énergies renouvelables et de renforcement de
l’efficacité énergétique. Ses objectifs sont notamment une
production électrique solaire et éolienne confondues de 1 000M W
d’ici 2016, de 4 700 MW d’ici 2030 et une économie d’énergie
équivalente à 100 Mtep d’ici 2030[22]. Le PROSOL thermique est l’une
des composante du PST et a été mis en place dès 2005 dans le cadre
résidentiel. Il vise à dynamiser le marché des chauffe-eaux solaires
(CES), avec des incitations financières incluant des subventions à
l’achat par le Fonds National de Maitrise de l’Energie (de 200 à 400
Dinars par CES) et des crédits contractés auprès d’une banque
partenaire - Attijari – et remboursables sur les factures
d’électricité de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG)
à taux préférentiel (autour de 5%)[23]. Pour finir les installateurs
et les équipements sont sélectionnés par l’ANME (Agence Nationale de
la Maîtrise de l’Energie) respectivement sur la base de leurs
compétences ou de leur qualité. Une telle organisation permet de
sécuriser l’ensemble de la chaine : équipement, installation,
maintenance, financement, sécurité du remboursement… Fin 2012, le
PROSOL résidentiel avait permis l’installation cumulée de 487 853 m²
de systèmes de chauffage d’eau chaude sanitaire thermosiphons[24].
Ces politiques sont d’autant plus importantes que l’efficacité
énergétique des bâtiments en Afrique est généralement très faible.
Les standards utilisés dans la construction sont souvent inadaptés
et inspirés de normes conçues pour des pays développés qui sont
soumis à d’autres environnements climatiques[25]. L’usage intensif
de la climatisation, très énergivore, sert alors à maintenir un
certain niveau de confort, et l’usure prématurée des matériaux ou
encore des coûts de construction plus élevés sont également
constatés. Une étude réalisée sur 42 bâtiments non domestiques à
Yaoundé et Douala au Cameroun a mis en évidence cette inadaptation,
avec des architectures et orientations favorisant les apports
thermiques. Selon cette étude, en agissant uniquement sur la demande
en air conditionné, des économies d’énergies de 30 % seraient
réalisables avec un retour sur investissement inférieur à deux
ans[26].
Le bâtiment durable : un trésor d’opportunités pour l’Afrique
Ce qui vient d’être devrait rappeler à chacun les innombrables
opportunités d’actions en Afrique. Il faut noter que l’objectif
premier du bâtiment durable est la mise en œuvre de mesures
permettant d’atténuer l’impact environnemental du bâtiment (neuf ou
existant), notamment au travers d’une plus grande efficacité
énergétique et d’une meilleure gestion des ressources, tout en
garantissant un niveau de confort élevé pour les occupants. Cela
peut prendre la forme de stratégies de conception dites « passives »
(architecture bioclimatique), de stratégies « actives » (intégration
des énergies renouvelables, usage de matériels performants…)[27] et
d’interventions sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment (usage de
matériaux locaux, gestion optimale des déchets, etc.).
Au niveau mondial et, selon le GIEC, il serait ainsi possible
d’obtenir des réductions de 25 à 30 % de la demande énergétique des
bâtiments à coûts réduits voire négatifs, et les économies totales
pourraient aller jusqu’à 90 % dans les nouveaux bâtiments et 75 %
pour les infrastructures existantes[28]. La production de déchets
pourrait également être réduite de 70 % et la consommation d’eau de
40 %[29] par rapport aux standards de 2010. Combinées à des
changements comportementaux, les synergies entre stratégies actives
et passives pourraient ainsi contribuer à stabiliser les émissions
de GES du bâtiment à leur niveau actuel à l’horizon 2050[30]. Parmi
les nombreux autres avantages de la construction durable on citera :
une baisse des coûts de construction (8 à 9 % selon McGraw-Hill
construction[31]) et des coûts d’exploitation et d’entretien, une
meilleure résilience aux changements climatiques, une augmentation
des emplois créés[32], ou encore un plus grand confort menant à une
réduction des dépenses de santé et une hausse de la productivité des
occupants (de 1 à 9 %, source GIEC[33]).
En Afrique, intégrer les énergies renouvelables dans la conception
des bâtiments (panneaux photovoltaïques et panneaux solaires,
éolienne de toit, climatisation solaire…) peut, par ailleurs, être
un des éléments de réponse aux problèmes déjà évoqués de pauvreté
énergétique, de manque d’accès à l’énergie, d’utilisation de sources
d’énergies polluantes ou encore d’exploitation non durable de
certaines ressources (biomasse), et ce sans avoir recours à des
investissements onéreux en infrastructures[34]. La promotion de
l’utilisation de matériaux et de techniques de conception
traditionnels (par exemple voute nubienne), généralement mieux
adaptés aux conditions locales, peut également être un moyen de
valoriser des compétences spécifiques, y compris dans le secteur
informel, et apporter un soutien aux économies locales. Le projet de
villa à énergie positive « Assie Gaye » au Sénégal s’inscrit dans
cette démarche (voir encadré).
L’organisation TERRA technologies travaille au développement de
systèmes énergétiques durables et à l’utilisation de la terre comme
matériau de construction. Pour démontrer la faisabilité technique et
économique des maisons à « énergie positive », TERRA technologies a
entrepris la rénovation d’une villa à Dakar au Sénégal afin de la
transformer en maison bioclimatique. Cette rénovation a pris place
durant la période 2009-2010. Des blocs de terre compressés ont été
utilisés dans la reconstruction du bâtiment, dont la surface a été
élargie à 263,5 m² pour inclure notamment quatre chambres, deux
cuisines et six salles de bains. Un système de gestion intelligente
de l’énergie a également été conçu.
En matière de production énergétique, 10 panneaux photovoltaïques
(capacité 1 300 W) ainsi qu’une petite éolienne de 200 W ont été
installés, rendant la maison autosuffisante en énergie malgré
l’utilisation d’un nombre important d’appareils électriques. Un
Chauffe-eau solaire de 160 L alimente la maison en eau chaude, et
les appareils électriques ont été choisis pour leur efficacité
énergétique, tout comme l’éclairage (LEDs et ampoules basse
consommation). Les économies d’énergies ont été estimées à 2 000 kWh
par an.
D’autres critères ont également été pris en compte : implication de
la main d’œuvre locale dans les travaux avec en préalable des
actions de renforcement des capacités, forage et mise en place d’un
puits pour l’arrosage des espaces verts, etc. Les coûts de
construction ont été réduits (peu d’utilisation du ciment par
exemple), tout comme les factures d’électricité et d’eau. Les
émissions de CO2 ont été diminuées de 80 %, soit une économie de 12
tonnes de CO2 par an par rapport à des maisons similaires.
Les possibilités de duplication de ce type d’initiative sont
importantes en Afrique, où la terre cuite est largement disponible
et à moindre coût, les périodes de retour sur investissement sont
courtes et le potentiel en matière d’énergies renouvelables est
important.
Auteurs :
Association ENERGIES 2050 : Stéphane POUFFARY, Guillaume DELABOULAYE,
Philippine WATERKEYN
Bibliographie :
[1]ONU Habitat 2014, State of Africancities, p 17, disponible via.
http://unhabitat.org/the-state-of-african-cities-2014/
[2]http://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/trends/WPP2012_Wallchart.pdf
[3] World Urbanization Prospects: The 2011 Revision, UNDESA, New
York, 2012 (de ONU Habitat, 2014, State of the African cities, p 25)
[4]Kitio V., 2013. Promoting Energy Efficiency in Buildings in East
Africa, UNEP SBCI Symposium 25-26 November 2013 Paris, Global Action
towards Resource Efficiency and Climate Mitigation in the Building
Sector, disponible via http://www.unep.org/sbci/pdfs/PromotingEEBEastAfrica.pdf,
p7
[5]Lucon O. et al, IPCC 2014. Buildings, Chapter 9 of the Working
Group III contribution to the 5th Assessment report «climate Change
2014 : Mitigation of Climate Change » [Edenhofer, O., R. Pichs-Madruga,
Y. Sokona, E. Farahani, S. Kadner, K. Seyboth, A. Adler, I. Baum, S.
Brunner, P. Eickemeier, B. Kriemann, J. Savolainen, S. Schlömer, C.
von Stechow, T. Zwickel et J.C. Minx (eds.)]. Cambridge
UniversityPress, Cambridge, Royaume-Uni et New York, NY, Etats-Unis,
disponible via http://mitigation2014.org/, p11
[6] Idem
[7] Chiffres UNEP-SBCI 2010 et Roodman et Lenssen 1995, tirés de
UNEP-SBCI, 2012. Conception et Construction des bâtiments, à
l’avant-garde de l’utilisation efficiente des ressources et du
développement durable, Programme des Nations Unies pour
l'Environnement Division Technologie, Industrie et Economie., p2
[8]http://www.unep.org/sbci/ (consulté Mars 2015)
[9] Africa Progress Report, 2012, Africa Progress Report. Jobs,
Justice and Equity. Seizing Opportunities in Times of Global Change,
Africa Progress Panel. Page 17, disponible via
http://www.africaprogresspanel.org/publications/policy-papers/africa-progress-report-2012/
[10] Barnett, J. and W.N. Adger. (2007). ‘Climate change, human
security and violent con%uFB02ict’, Political Geography
[11]ONU Habitat, 2014, State of African cities, p
28http://unhabitat.org/the-state-of-african-cities-2014/
[12] Plan Directeur d’urbanisme Dakar 2025
[13]See for example UN Habitat 2012, profil du logement au Sénégal
[14] CEREEC, 2012, Politique sur l’efficacité énergétique de la
CEDEAO, p.49, disponible via
http://www.ecreee.org/sites/default/files/documents/basic_page/081012-politique_-ee-cedeao-final-fr.pdf
[15]ONU Habitat 2014, State of African cites, disponible via.
http://unhabitat.org/the-state-of-african-cities-2014/
[16] AFD et BAfD, 2009, L’energie en Afrique à l’horizon 2050.
[17]CEREEC, ITC, CASA AFRICA, 2012, Les Énergies Renouvelables en
Afrique de l’Ouest. État, expériences et tendances p.59, disponible
via
http://www.ecreee.org/sites/default/files/les_energies_renouvelables_en_afrique_de_louest.pdf
[18] IRENA, 2012, Prospect for the African power sector, p2 and 41,
disponible via http://www.irena.org/DocumentDownloads/Publications/Prospects_for_the_African_PowerSector.pdf
[19]Base de données de l’Agence Internationale de l’Energie, 2011
[20] CEREEC, 2012b Rapport de base pour la politique en matière
d’énergies renouvelables de la CEDEAO.
[21] Bearing point, de BanqueMondiale et UPDEA (Union of Producers,
Transporters and Distributors of Electric Power) 2009
[22] Agence Nationale pour la Maitrise de l’Energie Tunisienne,
http://www.anme.nat.tn/index.php?id=101
[23] Alternative Energy System, le PROSOL thermique,
http://www.aes-tunisie.com/userfiles/file/Programme%20PROSOL_CES%282%29.pdf
[24] Gross C., 2013, le marché solaire thermique en Tunisie,
Situation actuelle et perspectives, disponible via https://energypedia.info/images/d/de/Le_march%C3%A9_CES_en_Tunisie.pdf
[25]Joo-Hwa Bay, Boon Lay Ong, 2006.Tropical Sustainable
Architecture, Social and Environmental Dimensions, Publié par
Elsevier Ltd, Oxford, Royaume-Uni, disponible via
http://www.academia.edu/4549289/22283161_Tropical_Sustainable_Architecture,
p22
[26]KemKemajou A., Mba L., PakoMbou G., 2012, Energy Efficiency in
Air-Conditioned Building in the Tropical Humid Climate, Laboratory
of Refrigeration and Air Conditioning, Advanced Teachers Training
College for Technical Education, Université de Douala, Douala,
Cameroun, disponible via
http://www.arpapress.com/Volumes/Vol11Issue2/IJRRAS_11_2_07.pdf
[27]UNEP-SBCI, 2012. Conception et Construction des bâtiments, à
l’avant-garde de l’utilisation efficiente des ressources et du
développement durable, Programme des Nations Unies pour
l'Environnement Division Technologie, Industrie et Economie.
[28]Lucon O. et al, IPCC 2014. Buildings, Chapter 9 of the Working
Group III contribution to the 5th Assessment report « Climate Change
2014 : Mitigation of Climate Change » [Edenhofer, O., R. Pichs-Madruga,
Y. Sokona, E. Farahani, S. Kadner, K. Seyboth, A. Adler, I. Baum, S.
Brunner, P. Eickemeier, B. Kriemann, J. Savolainen, S. Schlömer, C.
von Stechow, T. Zwickel et J.C. Minx (eds.)]. Cambridge
UniversityPress, Cambridge, Royaume-Uni et New York, NY, Etats-Unis,
disponible via http://mitigation2014.org/
[29]McGraw-Hill Construction, 2008. Global Green Building Trends:
Market Growth and Perspectives from Around the World, McGraw-Hill
Construction, SmartMarket Report [Auteurs: Bernstein, H.M.
etBowerbank, A.].
[30]ucon O. et al, IPCC 2014. Buildings, Chapter 9 of the Working
Group III contribution to the 5th Assessment report « Climate Change
2014 : Mitigation of Climate Change » [Edenhofer, O., R. Pichs-Madruga,
Y. Sokona, E. Farahani, S. Kadner, K. Seyboth, A. Adler, I. Baum, S.
Brunner, P. Eickemeier, B. Kriemann, J. Savolainen, S. Schlömer, C.
von Stechow, T. Zwickel et J.C. Minx (eds.)]. Cambridge
UniversityPress, Cambridge, Royaume-Uni et New York, NY, Etats-Unis,
disponible via http://mitigation2014.org/, p 59
[31] McGraw Hill construction, UNEP-SBCI, 2012. Conception et
Construction des bâtiments, à l’avant-garde de l’utilisation
efficiente des ressources et du développement durable, Programme des
Nations Unies pour l'Environnement Division Technologie, Industrie
et Economie.
[32] U UN Habitat, 2012a, Sustainable Urbanization in Asia, A
sourcebook for local governments, United Nations Settlements
Programme, Nairobi, Kenya, disponible via
http://mirror.unhabitat.org/pmss/listItemDetails.aspx?publicationID=3345
[33]Lucon O. et al, IPCC 2014. Buildings, Chapter 9 of the Working
Group III contribution to the 5th Assessment report « Climate Change
2014 : Mitigation of Climate Change » [Edenhofer, O., R. Pichs-Madruga,
Y. Sokona, E. Farahani, S. Kadner, K. Seyboth, A. Adler, I. Baum, S.
Brunner, P. Eickemeier, B. Kriemann, J. Savolainen, S. Schlömer, C.
von Stechow, T. Zwickel et J.C. Minx (eds.)]. Cambridge
UniversityPress, Cambridge, Royaume-Uni et New York, NY, Etats-Unis,
disponible via http://mitigation2014.org/
[34]idem
[35] Terra technologies, description de la maison ASSIE GAYE,
disponible via
http://www.terra-newtech.com/index.php
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