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Mise à jour : 28-09-2023 

Promouvoir le concept d'écovillage en Afrique

Ecovillage Movement in Africa

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Le travail des enfants - Le travail des jeunes

Child labour - Youth work

 

>> Le travail, une affaire d'enfants au Mali

>> Un problème social au Mali : Le travail des enfants

>> Travail précoce: 2,7 millions d’enfants actifs au Sénégal - 2013

>> Quelle liberté quand on est pauvre?

>> MAEJT  - Mouvement africain des enfant et jeunes travailleurs

>> Capitalisation des expériences des EJT  lutte contre l’exode précoce et la traite des enfants

>> Quelle liberté quand on est pauvre?

>> Les millions de l’Eglise du Mali planqués en Suisse

 

Penser l’existence des enfants en terme de potentialité de développement.

Quelles relations entre le travail et l’école, les opportunités d’éducation et de formations professionnelles notamment à la campagne ? Quand et où commence l’exploitation ? Quels sont les déterminants de la mise au travail précoce ou forcée ?

 

Comment faire pour que les écovillages dans les zones rurales intègrent dans leurs concepts et leurs programmes des mesures en faveur des enfants et des jeunes tant pour ce qui est du travail au quotidien que pour l'éducation, l'ouverture sur le monde et même les loisirs ? Comment freiner l'exode rurale des jeunes en particulier tout en valorisant le travail, les projets porteurs d'avenir dans les villages ? Comment apporter de l'espoir ?

 

En Afrique, le travail des enfants relève surtout de la collaboration familiale, difficile à évaluer et pour laquelle il n'est pas évident de légiférer.
Les enfants aident en effet leurs parents dès leur plus jeune âge sans que cela puisse être considéré comme une entorse à la Convention internationale des Droits de l'Enfant.
Vente de cacahuètes grillées ou de galettes de mil dans la rue, garde des troupeaux, tâches ménagères pour les petites filles… , toutes ces activités informelles traduisent plus la difficulté de vivre de sociétés entières que l'exploitation spécifique d'une main-d'oeuvre bon marché.

 

Parmi les initiatives prises au nom de « l’intérêt supérieur de l’enfant », un clivage persiste. Alors que les principales institutions internationales mobilisées sur cette question axent leurs priorités sur le respect des « droits des enfants », bien des organisations sociales du Sud luttent, elles, pour les « droits des enfants travailleurs ».

Parmi les droits des enfants les plus fréquemment bafoués figurent en bonne place le droit à l’instruction, à la protection sanitaire et à la satisfaction des besoins les plus élémentaires. Derrière la négation de ces droits se dissimule en règle générale un phénomène, à la fois ancien et en extension rapide, d’exploitation du travail des enfants.

 

Travail des enfants sur wikipedia  -  Le travail des enfants est le sujet de nombreuses idées reçues dans le monde occidental .... Si l’élimination des « pires formes de travail » n’est pas discutée, l’abolition est en revanche un sujet de débat pour les autres enfants ; la lutte contre la pauvreté et les mauvaises conditions de travail reste un objectif commun aux « abolitionnistes » comme aux organisations plus pragmatiques. Depuis 1992, le programme IPEC tente de fédérer les actions entreprises
http://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_des_enfants

État des lieux du travail des enfants dans le monde

http://www.humanium.org/fr/travail-des-enfants/

Le travail des enfants repose sur le système économique mondial - 1998 - le passage d’une économie domestique à une économie de profit - Michel Rogalski, Economiste (EHESS-CNRS), directeur de la revue Recherches internationales -  L’instruction, la santé, la satisfaction des besoins les plus essentiels ne s’apparentent pas à des simples consommations finales, mais constituent de véritables consommations de développement qui engagent l’avenir du pays.

http://www.gabrielperi.fr/IMG/article_PDF/article_a422.pdf

En Inde: D’après les derniers chiffres de l’Unicef, 28 millions d’enfants travaillent. Plus de 12 millions d’entre eux, âgés entre 5 et 14 ans, le font dans des conditions dangereuses, allant de la construction aux usines de feux d’artifice. L’agence estime également que 74% des domestiques mineurs du pays ont entre 12 et 16 ans.
http://www.itele.fr/monde

 

Construire une alliance mondiale contre le travail des enfants et le travail forcé, Beate Andrees, Cheffe du Service des principes et droits fondamentaux au travail de l’OIT, explique comment atteindre la cible 8.7 des ODD des Nations Unies et mettre fin au travail forcé et au travail des enfants d’ici à 2025
http://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/

 

La Bolivie autorise le travail des enfants - Les mineurs en situation d’extrême pauvreté pourront désormais travailler à partir de 10 ans à leur propre compte,  texte adopté juillet. 2015
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/
Education en dehors des périodes de récoltes des travaux de champs
Même en Europe la contribution des enfants dans les travaux agricoles est considérée encore comme normale.
https://www.savethechildren.ch/fr/nos_partenariats2/

Ecoles du soir pour les enfants au Barefoot College en Inde : un temple de respect pour le monde Novembre 2014 - à Tilonia en plein milieu du désert du Thar, dans le Rajasthan, à environ sept heures de Delhi, la capitale de l’Inde, est le siège d’un projet qui, au cours des 42 dernières années, s’est distingué par son amour pour l’Humanité, le Barefoot College – littéralement le collège aux pieds nus –, un havre de paix et un temple de respect pour ce monde de plus en plus menacé par l’espèce humaine. Le Barefoot College a ouvert 549 écoles du soir en Inde, afin d’offrir des cours aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école le jour parce qu’ils aident leurs parents. Ses cours pour adultes comprennent notamment une formation à la collecte de l’eau de pluie (www.globalrainwaterharvesting.org) et une autre où l’on apprend à construire des systèmes d’eau courante.
http://www.wipo.int/wipo_magazine/fr/2009/03/article_0002.html
Barefoot College montre les vertus de la pédagogie par le faire. Dispenser un savoir pratique aux enfants qui, le jour, doivent garder les troupeaux. - Ce projet part des besoins locaux, et engendre des modifications de vie concrètes puisqu’il s’adapte aux conditions de vie de ces communautés. Barefoot propose un programme d’éducation, qui vise à l’alphabétisation des jeunes. Ils prennent en charge des enfants dès leurs 6 mois jusqu’à leur 14 ans. Le programme d’éducation comporte des crèches et des écoles du soir (qui sont l’équivalent de l’école primaire et de la maternelle)... L’accès à l’électricité a eu un impact social puisqu’il a permis la création d’écoles du soir rurales (60% des enfants s’occupent des troupeaux durant la journée).
http://reseau.fing.org/pages/view/163877/barefoot-college
Neraj Jat, treize ans, vit au Rajasthan, dans le nord-ouest de l'Inde. Le jour, elle garde les chèvres et les vaches et aide sa famille dans les tâches ménagères. Le soir, elle suit les cours du «Barefoot College» - littéralement «l'école de ceux qui vont pieds-nus», une ONG créée dans les années 70. Aujourd'hui, cent-cinquante écoles du soir accueillent près de trois-mille élèves. C'est dans ce cadre qu'a été lancé le projet de Parlement des enfants du Rajasthan, conçu pour sensibiliser les plus jeunes au fonctionnement de la démocratie. La jeune Neraj Jat assume à ce titre les fonctions de ministre de l'Agriculture et de l'Elevage
http://www.programme-tv.net/programme/

Transmettre l'espoir: Les jeunes représentent l’avenir d’une société. Malheureusement, bon nombre d’entre eux ne bénéficient pas des outils nécessaires à leur épanouissement. Certains sombrent dans la délinquance ou vivent dans la pauvreté, d’autres n’ont pas accès à une éducation adéquate. C’est donc en misant sur la jeunesse que des artisans du changement tentent d’assurer un avenir meilleur
http://www.artisansduchangement.tv/
 

Exode précoce et traite des enfants - Enda Tiers Monde - 2008 - Dans bien des communautés rurales africaines, les adolescents partent traditionnellement en exode. Cet exode est considéré comme faisant partie de leur formation et de leur développement, mais il correspond également à une nécessité d’améliorer leur vie, et d’accumuler quelques biens et ressources avant leur mariage.
http://www.endatiersmonde.org/eja/bur-int/doc%20pdf/EXO_Reunion_Regionale_Banjulfr.pdf

Enda Jeunesse – action et l’entrée enfants et jeunes, approche participative
http://www.endatiersmonde.org/eja/

Repenser l’enfance. Le défi des enfants travailleurs aux sciences sociales - 2000 - Colloque international IRD - Inventaire des activités des enfants en milieu rural - École et travail : la double journée des enfants ruraux -  La création des écoles en milieu rural ne permet pas aux enfants d’être libérés  - Rethinking Childhood. Working Children’s Challenge to the Social Sciences
http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/b_fdi_57-58/010024284.pdf
Les 12 droits du Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT)
maejt.org/documents/jeuda_104.doc‎
MAEJT (En, Fr, Pt) - un mouvement qui se mobilise pour construire les droits et donc améliorer la vie des enfants. (S/c Enda TM Jeunesse Action) - Dakar - Sénégal - Construire la solidarité et l'espoir chez les enfants et les jeunes en Afrique
http://maejt.org/

Jeunesse et développement rural dans les pays ACP - Briefings - Travail des enfants - Alternatives - Opportunités économiques pour les jeunes des zones rurales - 2010
http://briefingsbruxelles.files.wordpress.com/2009/02/r13fr.pdf

La situation des filles - La main d’œuvre féminine chez les jeunes d’Afrique : regard sur trois situations aliénantes par Lucie Fréchette et Rosalie Aduayi-Diop (Céris - Centre d’étude et de recherche en intervention sociale) 2005 - faire cesser les pires formes de travail et consolider la situation des filles en Afrique comme ailleurs dans le monde.
http://w3.uqo.ca/ceris/Fichiers/Publications/Serie%20Recherche/Recherches%2035.pdf

 

EIP Sénégal - Le travail des enfants: Quelle alternative? Par Saliou Sarr - mettre un accent particulier sur l’éducation pour le développement qui propose une stratégie efficace et adaptée de conscientisation et d’action pour le changement, basée sur le dialogue, la coopération et la participation. Les enfants travailleurs en général ne jouissent d’aucune protection contre l’exploitation économique et sociale  Les besoins élémentaires des enfants travailleurs ne sont pas satisfaits, amour, affectivité, sécurité
L’éducation pour le développement est globalement une stratégie qui peut se révéler efficace pour lutter contre le travail des enfants. En effet, elle prépare les jeunes à participer activement à la construction de la nation et du monde en développant l’information, la sensibilisation, la conscientisation des jeunes aux problèmes de leur milieu et du monde en les mettant dans des situations d’opérer des choix et d’agir librement, en toute responsabilité. Elle donne à la fois au jeune le goût de se créer lui-même en se regardant de l’extérieur et en prenant conscience de la possibilité de choisir un chemin et lui apporte toutes les compétences nécessaires pour qu’il puisse réaliser son projet.
http://portail-eip.org/SNC/eipafrique/senegal/senegal1.html

Les enfants, une réponse à la vulnérabilité des ménages ruraux au Sénégal ? Dr Fatou Binetou Dial Sociologue, IFAN-CAD - 2011 - effets du changement climatique sur les ménages ruraux et les stratégies que les familles mettent en œuvre - Le confiage comme investissement pour l’avenir des enfants - L’apport de l’enfant dans les conditions de vie de son entourage parental - L’enfant dans la mobilisation des revenus contribue à la survalorisation de la fécondité en milieu rural
http://uaps2011.princeton.edu/papers/110650

Mini guide sur le Travail des enfants-2008- définitions, formes de travail, pourquoi le travail des enfants est-il une question syndicale?
http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/mini_guide_CL_final_FR.pdf

 

Le travail des enfants dans l'agriculture au Mali dans les filières riz et coton 2011

http://www.fao-ilo.org/fileadmin/user_upload/fao_ilo/pdf/Final_Rep_Child_Labour_MALI.pdf

 

Union des enfants et adolescents travailleurs de Bolivie (UnatsBol) - Défense des droits des enfants et adolescents - Mouvements sociaux d'enfants et adolescents travailleurs (Nats)
http://www.cetri.be/IMG/pdf/ASud-travaildesenfants-7.pdf

Le travail des enfants a pris une place particulière dans l’opinion publique occidentale. Il y est perçu comme une forme d’exploitation d’un autre temps, inacceptable dans le concert des nations civilisées tout en demeurant largement présente dans les pays du Sud (anciennement : sous-développés). Faire la part des choses entre les conditions historiques du phénomène et le jugement moral apparu dans leur sillage n’est pas chose aisée, tant la littérature sur le sujet les mélange en général-Erik Rydberg-2013  - En matière de nuances, on peut même aller un peu plus loin. En 1965, l’économiste français Alfred Sauvy notait ainsi que "Les enfants à la campagne ne travaillaient que par intermittence, bien moins qu’aujourd’hui à l’école. Les études sont un apprentissage, sans lequel la productivité des adultes ne serait pas ce qu’elle est. L’homme moderne travaille à partir de 6 ans et même avant." [3] Chacun connaît même si cela a empiré avec le temps, cartables plus lourds que jamais, feuilles volantes dans d’épais classeurs et puis les longues heures à attendre que la "cloche" sonne : le boulot peut être qualifié d’épuisant.
http://www.gresea.be/spip.php?article1210

 

La Protection Sociale des Enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre: cas du Sénégal
http://www.ptfsenegal.org/3-documents/protection-sociale-des-enfants-au-senegal.pdf

Les activités des enfants en Afrique subsaharienne: les enseignements des enquêtes sur le travail des enfants en Afrique de l'Ouest - Y. Diallo - 2008
http://www.plaidoyercpu.org/documents/UCW_IPEC_WP_Africa.pdf

Impact de la pauvreté sur la scolarisation et le travail des enfants de 6-14ans au Togo - Vissého ADJIWANOU - 2005 - facteurs explicatifs de la scolarisation et/ou du travail des enfants
http://www.saga.cornell.edu/saga/educconf/adjiwanou.pdf
 

Child labour - Child work  ..... entre posture abolitionniste et posture régulationiste

Pour distinguer les différentes formes de travail des enfants, une précision linguistique s’impose ! En anglais, deux vocables qualifient le « travail » : child labour qui renvoie aux formes nuisibles et intolérables du travail des enfants, et child work qui désigne des formes de travail non nuisible pour l’enfant.
En réalité, les grands textes internationaux font implicitement référence à la notion de child labour lorsqu’ils traitent du travail des enfants.
Ainsi, si ces textes n’interdisent pas explicitement le travail des enfants, ils condamnent l’exploitation économique de ceux-ci, le manque d’accès aux soins de santé ou à l’éducation et les atteintes à leur développement physique, mental, spirituel, moral ou social.

Comme le souligne encore Tounkara Tambaké, « L’exploitation est un crime, [mais] le travail est quelque chose de positif, il donne aux enfants les possibilités de s’épanouir et de s’armer pour une vie souvent difficile dans le Sud. [En outre], il fait partie de la culture africaine. En Afrique, un enfant ne s’approche pas de son papa qui ne gagne même pas un dollar par jour pour lui demander un baladeur, il l’achète lui-même ! ». Les organisations des enfants travailleurs militent donc davantage pour que soient reconnus toute une série de droits spécifiques aux enfants travailleurs, dont notamment le droit de pouvoir travailler. Ce qui importe, c’est la construction d’un cadre approprié pour que le travail des enfants puisse leur permettre de véritablement grandir et s’épanouir.
http://www.oxfammagasinsdumonde.be/article_declic/travail-des-enfants-entre-esclavage-et-necessite/

 

Lutte contre l'exode: initiatives d'une association, des actions de solidarité nord-sud

ICD-Afrique conduit des programmes de développement et de solidarité internationale - création d’emplois, lutte contre l’exode, protection de l’environnement, promotion des richesses patrimoniales, culturelles et environnementales, promotion des savoir-faire, amélioration des services à la population et l’accès aux nécessités de base (eau, alimentation, santé, éducation, transports), écotourisme solidaire, actions et chantiers de coopération, séjours de rupture pour des jeunes en difficulté, la formation, jumelages scolaires - La maison familiale rurale initie les paysans à l’apiculture moderne et propose quelques produits dérivés à partir de la cire d’abeille.
http://www.icd-afrique.org/

 

Adea (Association pour le développement de l'éducation en Afrique)
ADEA - Le partage du Savoir est un objectif stratégique prioritaire du programme de la Gestion du Savoir (GS)pour l'ADEA. Le capital social de toutes les parties prenantes de l'éducation en Afrique se bâtit par l'échange d'informations et le partage des connaissances avec d'autres. A cette fin, l'ADEA produit et met à la disposition de tous ses membres et parties prenantes les bases de données, les publications, la documentation, les informations et les connaissances produites à travers de ses activités.
http://www.adeanet.org/

 

Stop au travail des enfants en Bolivie - Les actions de voix libres - Prévenir et éradiquer le travail des enfants dans les mines - Programme de micro-crédits sans intérêts - Education et formation, autonomie alimentaire, santé, infrastructures, micro-crédits et entreprises équitables - Chaque enfant qui a la chance de quitter le travail de la mine doit en aider un autre - Une fois diplômés, les jeunes s'engagent à travailler si possible pendant cinq ans pour participer au développement de leurs communautés.
www.voixlibres.org/

 

Une alternative à l'école traditionnelle :

Le Barefoot college (littéralement faculté pieds-nus) - donne aux pauvres des régions rurales accès à des technologies pratiques - une organisation non-gouvernementale fondée par Bunker Roy en 1972 et localisée à Tilonia en Inde. C'est un établissement enseignant à des villageois (analphabètes ou peu lettrés) pauvres à devenir notamment docteurs, architectes, ingénieurs solaires ou hydrauliques
The Barefoot College India - The Social Work and Research Centre
http://en.wikipedia.org/wiki/Barefoot_College

http://www.barefootcollege.org/

Ecole du soir au Barefoot college qui a ouvert 549 écoles du soir en Inde, afin d’offrir des cours aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école le jour parce qu’ils aident leurs parents. Les cours pour adultes comprennent notamment une formation à la collecte de l’eau de pluie

 ( www.globalrainwaterharvesting.org  ) et une autre où l’on apprend à construire des systèmes d’eau courante. Il existe aussi des cours d’artisanat pour aider les femmes qui restent à la maison à avoir un revenu. Barefoot College propose également des services de santé (il facture un montant nominal pour les médicaments) et sensibilise la population sur les questions d’hygiène.
Le collège s’est rapidement rendu compte que les meilleurs candidats étaient les femmes d’âge moyen - dont la plupart sont grands-mères. M. Roy a expliqué : “Les grands-mères illettrées font preuve d’humilité, et il est facile de leur enseigner. Elles sont acquises à leur village et n’ont aucun désir de partir. Mais donnez un bout de papier à un jeune, et il s’en ira en ville pour trouver un meilleur boulot”.

“Barefoot College suit le style de vie et de travail de Gandhi, qui repose sur un principe de grande simplicité dans la vie, l’alimentation et le travail. Les gens viennent ici pour le défi, et non pour l’argent. Personne ne peut gagner plus de 100 dollars É.-U. par mois au collège, explique M. Roy. C’est la seule école où les papiers, les diplômes et les doctorats sont un désavantage, car la valeur d’une personne y est jugée sur la base de son honnêteté, son intégrité, sa compassion, ses compétences pratiques, sa créativité et sa capacité à travailler avec des gens sans discrimination”.
http://www.wipo.int/wipo_magazine/fr/2009/03/article_0002.html

The College continues to work with young children on empowerment through alternative approaches to education. Teachers and students work together to reinvent the classroom setting, which more and more seeks to become a sort of ideas exchange rather than a one-way street.
http://www.barefootcollege.org/solutions/education-solutions/night-schools/

 

Bibiographie: Negotiating Child and Youth Livelihoods in Africa’s Urban Spaces -2009-(CODICE)  / Négociations des moyens d’existence des enfants et des jeunes dans les espaces urbains d’Afrique Link
 

Village Pilote au Sénégal - endiguer la problématique des Enfants des rues - prévention, protection et réinsertion des enfants en danger - Informer et sensibiliser tous les acteurs qui interviennent dans cette chaine (institutions locales et internationales, prisons, marabouts, familles, enfants,…)
Mettre en place un dispositif d’identification, d’approche et de mise en confiance des enfants en rupture en vue de leur sortie de rue ou de prison - Favoriser la réinsertion scolaire, sociale et professionnelle à travers un programme complet et évolutif
http://www.villagepilote.org/

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Le MAEJT est avant tout un mouvement qui se mobilise pour construire les droits et donc améliorer la vie des enfants - (S/c Enda TM Jeunesse Action) - Dakar - Sénégal
http://maejt.org/
• Droit à apprendre à lire et à écrire
• Droit à une formation pour apprendre un métier
• Droit à rester au village (à ne pas "s'exoder")
• Droit à exercer nos activités en toute sécurité
• Droit à un travail léger et limité
• Droit à des repos maladie
• Droit à être respecté
• Droit à être écouté
• Droit à s'amuser, à jouer
• Droit à des soins de santé
• Droit à s'exprimer et à s'organiser
• Droit à un recours et à une justice équitable, en cas de problèmes.

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Projet React - Réseaux pour l'action collective transnationale - Cette association se donne pour mission d’appuyer l’organisation locale et transnationale des travailleurs et citoyens confrontés au pouvoir excessif des grandes entreprises. Le ReAct s'inscrit dans une démarche d’innovation sociale pour mieux répondre aux mutations économiques contemporaines. Il développe des méthodes d'organisation inspirées du modèle américain d’organizing. Localement, il s’agit d'encourager l'organisation des personnes qui partagent les mêmes colères. En se déplaçant dans les zones affectées, le ReAct cherche à mobiliser ces individus face aux injustices constatées. Il privilégie l'action directe qui replace chacun dans une position active au lieu de l’enfermer dans une position de victime. Les 4 marches du pouvoir des dominés a été sélectionné pour le projet Tools for Conflict Transformation de l’Institut Modus Operandi, auquel le ReAct a participé avec 10 autres organisations. 38950 Saint-Martin-le-Vinoux France
http://projet-react.org/

Pillage du groupe Bolloré en Afrique: Après le bras de fer, des collectifs africains optent pour le dialogue sans renier leurs revendications ! Dans quatre pays d'Afrique, les riverains des plantations contrôlées par le groupe Bolloré ont organisé des actions simultanées ce mercredi 5 juin 2013 - L’association ReAct n’hésite pas à parler de « “Germinal” sous les tropiques ». Lien
 

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Au village pour freiner l'exode précoce: Eduquer (eLearning), informer, s'ouvrir sur le monde, apporter du sens ... pour encourager les enfants à rester

 >>  Informer - TIC - Télécentre

>>   TIC et monde rural

 >>  Hall omnisports centre du village

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Ecovillage au Sénégal et travail des jeunes - Lutte contre l'exode rural

Le village de Mbackombel, situé dans la région de Thiès, dans l’ouest du Sénégal, passe actuellement de village traditionnel pour devenir éco-village par l’exploitation de l’énergie solaire et la maîtrise de l’eau au profit des populations des zones rurales. La démarche de l’éco-village, selon des experts écologistes, permet aux villages plus petits de bénéficier d’un centre de vie moderne, autosuffisant sur le plan énergétique, de la maîtrise de l’eau, et de la mise en œuvre d’un projet agropastoral. Chaque éco-village représente un investissement d’un million de dollars, selon Demba Mamadou Ba, directeur général de l’Agence nationale des éco-villages.Une visite de IPS en juin à Mbackombel, une localité de 35 foyers, a permis d’observer un village électrifié à l’aide de panneaux photovoltaïques. A part l’éclairage, les panneaux solaires sont utilisés pour faire fonctionner un moulin et un forage d’un débit de 50 mètres cubes par heure pour maîtriser de l’eau tant pour la consommation que pour irriguer les jardins et abreuver le bétail. En outre, cette potentialité en eau aide la population de la localité à pratiquer le maraîchage, à cultiver du mils, du sorgho, et de l’arachide, et d’autres plantes variées.

L’école élémentaire du village, qui va de la maternelle au cours moyen 2ème année, dispose d’une bibliothèque, d’une salle informatique dont les ordinateurs sont équipés de panneaux solaires. Un moyen de réduire la fracture numérique et qui permet à cette population de se connecter par Internet avec le reste du monde.

«Nous faisons aussi de la pisciculture. Actuellement, nous n’avons que des alevins et nous espérons rentabiliser cette activité économique au-delà de la consommation de poisson», déclare Robert Birame Ndour, chef de village et responsable de la pisciculture. «Actuellement, nos jeunes qui sont dans les grandes villes, sont tous revenus au village. Ils ont tous du travail ici: les uns sont des jardiniers et d’autres des éleveurs ou maçons».

Alouise Thiaw, 25 ans, estime que l’exode rural n’est plus d’actualité dans le village car les activités génératrices de revenu s’imposent grâce aux opportunités créées avec le projet éco-village, notamment le jardinage, l’élevage et le commerce.

 

Projet éco village dans le sahel Burkinabé - Tourisme Ecovillage d’Accueil Solidaire - création d’emplois dans la zone des 12 villages ciblés afin de ralentir l’exode rural - Le tourisme, outil de développement - Yakouta se situe dans la région du Sahel à l’extrême Nord du pays - village de Yacouta situé à 265km de la capitale du Burkina (Ouagadougou)

- Mise en place de l’activité agro-écologique dans 6 villages du projet

- Mise en place de l’activité écotouristique dans 6 villages du projet

- Construction d’un centre d’hébergement de 16 chambres avec restaurant, buvette

- 12 représentants des villages seront formés aux techniques d’agro-écologie

http://itinerance24.e-monsite.com/

Présentation du projet Tourisme Eco village dAccueil Solidaire dans le Sahel.
http://slideplayer.fr/slide/175380/

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Paysans du Monde

http://paysansdumonde.over-blog.com/

World Forum Lille - Un Forum de référence pour une économie responsable - Faire progresser l'Economie Responsable en valorisant les bonnes pratiques d'entreprises (PME ou grands groupes) qui exercent de manière responsable leur activité, partout dans le monde, et ainsi rendre leur exemple contagieux.

http://www.worldforum-lille.org/fr/

 

Film De le Servitude Moderne - Durée 52min
" De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante (...) Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009 (...) Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.
L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.
Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente."

Film de la servitude moderne - Jean-François Brient et Victor León Fuentes Il faut douter de tout, même du doute. La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique.

http://www.delaservitudemoderne.org/video.html#film

La servitude moderne - Présentation en plusieurs langues

http://www.delaservitudemoderne.org/index.html

 

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Apprendre à lire et écrire en 8 semaines, c'est possible ! Une méthode magique mise au point en Inde par Readingwise et Development Alternatives. Une méthode, un logiciel adaptables dans d'autres langues !

 

TARA Akshar a programme which teaches illiterate people to read, write in Hindi and do basic mathematical calculation in just 49 days (98 contact hours)
http://taraakshar.com/
Demo de la méthode TARA Akshar
http://taraakshar.com/TaDemos.html

India -The TARA Akshar Literacy Programme teaches completely illiterate people how to read and write in 30 days.  - This Programme teaches completely illiterate hindi-speaking women to read and write. Not just sign their name, or recognize a few letters, but real reading and real writing. The programme uses completely new techniques and has been an great success. The Programme have 291 centres across Northern India. The programme is probably the fastest, most effective literacy project in the World. Over 25,000 students graduated in 2007
http://www.youtube.com/watch?v=gCQMPIYyTUQ 
TARA Akshar - A magical solution to adult literacy
http://www.youtube.com/watch?v=BX05L-sn9Dg
Tara Akshar _ Adult Literacy Programme for Rural Women
http://www.youtube.com/watch?v=-iTM3fJLflk
Development Alternatives - Dr Ashok Khosla - Sustainable Development Challenges in India
http://www.youtube.com/watch?v=Q04b_CLfImc

ReadingWise India invents desperately needed learning programs that no one else has built. We build programs for NGOs, corporates and schools. We teach illiterates to read, the shy to speak and everyone to learn everything twice as fast - Programs: TARA Akshar, Learningwise, Entrepreneurwise, idesignwise
http://www.readingwise.org/

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Le théâtre au service du développement et du dialogue social et de la paix
Festival international de théâtre pour le développement
- Le FITD est une création de l'Atelier Théâtre Burkinabé (ATB) Ouagadougou / Burkina Faso - 3 avril 2014 - 14e édition - troupes filles
http://atb.bf/

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Apprendre en s'amusant - des jeux éducatifs: citoyenneté, géographie, histoire, langues, sciences - fiches parents, enseignants
http://education.francetv.fr/activite-interactive/apprendre-en-s-amusant-o11847
Jeux éducatifs - recyclage, trier les déchets, nombres, géographie Afrique
http://www.nojeux.com/jeu-educatif.html
Serious game - faire passer un message par le jeu - 9 exemples
http://www.advergame.fr/9-exemples-de-serious-games-pour-apprendre-en-samusant/

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Beaucoup d'enfants exercent une activité économique, et souvent des tâches débilitantes et dangereuses. Des millions d'autres tentent, non sans mal, de concilier les exigences du travail et de l'école, un exercice qui pose des problèmes particuliers aux petites filles


La révolution de l'éducation - Bonnes pratiques dans le monde - UNICEF
http://www.unicef.org/french/sowc99/pdf/002.pdf

L’association franco-malienne Sinjiya-Ton, créée en 1997, lutte contre l’exclusion des enfants des rues de Bamako. Sinjiya-Ton accueille 55 enfants dans 2 centres d’hébergement. Ces garçons et filles sont, selon leur âge, scolarisés ou en apprentissage professionnel.
http://www.fondation-insolitesbatisseurs.com/Sinjiya-Ton-Mali.html

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Il faut rendre l'enseignement primaire universel et obligatoire. Il faut créer partout dans le monde de bonnes écoles, qui plaisent aux enfants et réduisent les taux d'abandon scolaire. On trouve déjà aux quatre coins de la planète des programmes novateurs pouvant servir de modèles, comme par exemple les écoles non formelles du Comité pour le développement rural du Bangladesh (BRAC) et le réseau des classes villageoises d'Escuela Nueva, en Colombie.
http://www.unicef.org/french/sowc97/action.htm

 

Comment la Colombie a renouvelé l'école » sur la révolution pédagogique de la Colombienne Vicky Colbert lauréate du prix WISE 2013: «l'apprentissage coopératif et personnalisé que prône la méthode Escuela Nueva a été adopté avec succès dans une vingtaine de pays ». La nouveauté a été de concevoir un modèle accessible à tous - efficace et peu coûteux - et de se battre pour en faire une politique publique. Une étude de l'université de Londres a même attesté que la présence d'une « Escuela Nueva » dans une zone de conflit permettait de favoriser des comportements pacifiques. Créée en 1974, depuis plus de cinq millions d'élèves dans le monde ont bénéficié de cette initiative.
http://www.terrafemina.com/

Redéfinition de l’éducation de base en Amérique latine : les enseignements de
l’Ecole Nouvelle colombienne - L’Escuela Nueva cherche à impliquer chaque enseignant, chaque enfant et chaque membre de la communauté, non seulement
dans le processus éducatif, mais aussi dans l’amélioration de la qualité de vie de tous ceux qui sont concernés - L’Escuela Nueva lie l’apprentissage de compétences simples et la vie quotidienne, pour donner aux élèves un certain sens de leur utilité. Unesco
http://unesdoc.unesco.org/images/0009/000947/094700fo.pdf

Escuela Nueva is today a globally recognized and proven social innovation that improves the quality of education. It benefits children, teachers, administrators, families, and the community through four interrelated components: the curriculum and classroom, community, training, and management.With simple, concrete strategies, Escuela Nueva promotes a classroom environment where students actively learn, participate, and collaborate; and strengthens the relationship between the school and the community. In 1989 the Escuela Nueva model was recognized by the World Bank as one of the three most successful innovations that had impacted public policy around the world. Additionally, in 2000 the Human Development Report by the United Nations selected the Escuela Nueva model as one of the three greatest achievements in the country.
http://www.escuelanueva.org/portal/en/escuela-nueva-model.html
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Programme d’éducation BRAC Comité pour le développement rural du Bangladesh (BRAC, « Bangladesh Rural Advancement Committee ») réduire la pauvreté de manière durable. L’approche holistique adoptée par le BRAC dans la lutte contre la pauvreté et l'autonomisation des couches défavorisées comprend un ensemble de programmes de base dans les domaines du développement économique et social, de la santé, de l’éducation, des droits de l’homme et des services juridiques. Aujourd’hui, le BRAC emploie plus de 100 000 personnes, dont une majorité de femmes. Plus de 110 000 000 de personnes en Afghanistan, au Pakistan, en Ouganda, en Tanzanie et au Sud-Soudan bénéficient de ses interventions en faveur du développement. Le programme s’adresse principalement aux groupes suivants :
les enfants âgés de 5 ans et plus, éligibles à l’enseignement pré-primaire ;
les enfants déscolarisés (de 8 à 10 ans et de 11 à 14 ans), notamment les filles; les jeunes (de 15 à 24 ans); les pauvres et les chômeurs; les minorités ethniques;
les familles; les enfants ayant des besoins spéciaux (originaires des bidonvilles, des zones rurales/difficiles d’accès ou handicapés).
http://www.unesco.org/uil/litbase/?menu=4&programme=28&language=fr
Brac empower people and communities in situations of poverty, illiteracy, disease and social injustice. With education programmes in six countries and more than 900,000 students worldwide enrolled in its primary schools,
http://www.brac.net/
BRAC Education Programme
https://www.youtube.com/watch?v=2amWMtIJ-fk

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Aflatoun is a fireball from outer space who teaches children about their rights and about money
http://www.aflatoun.org/
Aflatoun un programme d'éducation sur l'éducation sociale et financière (CSFE) adapté aux enfants et enseigné aux enfants de 6 à 14 ans - L’ONG Aflatoun a pour objectif un monde où les enfants reconnaissent l'importance de l'épargne comme véhicule de contrôle de la consommation et un moyen de développer des capitaux de départ pour leur propre microentreprise du futur. Aflatoun crée des partenariats avec des organisations locales spécialisées dans le domaine de l'éducation. Afin de toucher le maximum d'enfants, ces organisations formées par la structure, constituent une équipe de formateurs, qui à leur tour forment les enseignants qui transmettent le programme aux enfants. Aujourd'hui, 210 mille enfants ont bénéficié de la formation d'Aflatoun et plus de la moitié possèdent un compte épargne
http://www.setal.net/
Académie Aflatoun - Vidéo de Formation - L'arbre à problèmes - Le travail des enfants
https://www.youtube.com/watch?v=IuyG9IgJSPw

Aflatoun a pour objectif de former des enfants de 6 à 14 ans à devenir autonomes et à prendre conscience de leur capacité à agir en tant que citoyen. Le programme s’intègre dans le cursus scolaire et a la particularité d’équilibrer éducation sociale (droits, responsabilités, valeurs), financière (économiser, planifier, budgétiser, entreprendre) et environnementale (sensibilisation aux enjeux de développement durable). Ainsi, ils deviennent acteurs de changement dans leur communauté. La méthode Aflatoun place l'enfant au cœur de la pédagogie. Les enseignants ont pour rôle de conscientiser les enfants. A l'heure de la crise sociale, financière et environnementale, le programme Aflatoun répond à ces problématiques en contribuant à éveiller les adultes de demain.
http://www.nebeday.org/2012/03/la-methode-aflatoun-et-lavenir-de-nos.html

Méthode Aflatoun Education Sociale et Financière pour enfants - Invitez les élèves à discuter avec leurs parents/tuteurs des tâches à la maison et au village/dans le quartier qui ne sont pas adaptées aux enfants. Ils doivent les lister et les ramener à l’école pour en discuter avec le reste de la classe. Stéréotypes liés aux genres, Développer de l’empathie
http://www.aflatoun.org/
Videos, short or longer, explain what the Aflatoun comes from and what it is all about.
https://www.youtube.com/channel/UCmsUD8HO-NJzri6E5qYS_lg
Académie Aflatoun - Vidéo de Formation - Brainstorming
https://www.youtube.com/watch?v=s73MNJWDXws

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Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie - Videos et Audios
http://cma-lifelonglearning.org/frenchbis/index_.php?page=audiovideo

Le cours est dans la machine - En numérisant les savoirs, il devient possible de les délivrer partout à moindre coût, dans les pays du Sud comme dans ceux du Nord - Le réseau Teach For All: redonner le goût d’apprendre - Comment la Colombie a renouvelé l’école
https://www.wise-qatar.org/sites/default/files/asset/document/20131030_dos.pdf 
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Pour l'UNICEF, les systèmes éducatifs doivent s'attacher à enseigner des techniques utiles aux enfants et à leurs parents; se montrer plus souples, en s'adaptant aux conditions de vie des enfants; amener les petites filles à l'école; améliorer la qualité et la situation des enseignants; enfin, réduire les dépenses des familles pour l'éducation ­ livres, fournitures, uniformes, transport et autres ­ d'autant plus lourdes à supporter que la famille est plus pauvre.

 

Quatre mythes sur le travail des enfants (UNICEF) 1997
Premier mythe, le travail des enfants est circonscrit au monde en développement.
Deuxième mythe, le travail des enfants ne sera jamais éliminé tant que la pauvreté subsistera.
Troisième mythe, le travail pour la seule exportation: la plupart des enfants travailleraient comme des forçats à produire des articles bon marché pour alimenter les magasins du monde riche
Le quatrième mythe à dénoncer concerne l'arme des sanctions: une autre voie de progression dans la lutte contre le travail des enfants serait, selon cette thèse, que les consommateurs et les gouvernements fassent pression par des sanctions et des boycotts.
http://www.unicef.org/french/sowc97/myths.htm

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L’éducation pour le développement, moyen de lutte et de prévention du travail des enfants Le travail des enfants au sénégal: Quelle alternative? Par Saliou Sarr
http://portail-eip.org/SNC/eipafrique/senegal/senegal1.html

La problématique du travail des enfants est plus complexe qu’il n’y paraît. Le BICE fait ainsi une distinction entre le travail forcé des enfants et les enfants travailleurs - Dans le premier cas, le BICE condamne toute forme d’exploitation par le travail des enfants et lutte fermement contre les pires formes de travail des enfants. Elles doivent être éradiquées et leurs instigateurs poursuivis.
En revanche, nous œuvrons pour la reconnaissance des droits des enfants travailleurs lorsque pour des raisons sociales, économiques et culturelles le travail des enfants est incontournable mais adapté à leur âge et à leurs autres droits, dont celui de l’éducation, et qu’il est rémunéré à sa juste valeur.
http://bice.org/fr/enfants-travailleurs/?gclid=CNa-tbqHjckCFQgFwwodN74FTg

Supprimer le travail des enfants serait rentable Denis Clerc - Alternatives Economiques n° 223 - mars 2004 L'objectif est de porter la scolarisation universelle jusqu'à 14 ans, tout en mettant en place des revenus de transfert pour compenser la perte des revenus tirés du travail des enfants dans les familles démunies.
La note est salée: au total, de l'ordre de 760 milliards de dollars.
http://www.alternatives-economiques.fr/

Proposer des solutions alternatives concrètes


En Inde: .Le camp d'été pour les enfants qui travaillent est organisé chaque année par des groupes de jeunes durant les vacances d'été. Il s'agit d'une méthode innovatrice pour combattre le travail des enfants, car cela ne les sensibilise pas seulement sur leurs droits, mais leur permet aussi d'acquérir quelque formation et habiletés particulières, comme la charpenterie, la maçonnerie, les sciences para-vétérinaires, la poterie, la couture, la fabrication de produits curatifs à base de plantes…
https://www.alternatives.ca/projet-campagne/inde-lutte-contre-le-travail-des-enfants

Il existe trois types d’individus, ou de réactions, face au travail des enfants
(Derrien, 2008) :
- Les « négationnistes » : comme ce nom l’indique, ce sont les personnes qui nient totalement
l’existence du travail des enfants, ou du moins le fait qu’il soit dangereux. Parmi cette catégorie, certains se voilent la face tandis que d’autres tentent de cacher les faits pour des
raisons politiques ou économiques. Quoi qu’il en soit, pour ces personnes il ne faut rien faire pour lutter contre, le problème n’existant pas.
- Les « abolitionnistes » : au contraire des « négationnistes », ils veulent l’abolition totale et immédiate du travail des enfants sous toutes ses formes. Le problème est qu’ils « font peur », en étant trop intégristes, et freinent l’action en voulant presser les choses. De plus, l’abolition légale et sans transition peut poser d’importants soucis du point de vue éthique.
- Les « réalistes » : à l’inverse des deux autres catégories enfermées dans des certitudes radicales, ces personnes s’interrogent sur l’ampleur du phénomène, ses raisons et sa gravité
réelle.
http://ethique.perso.sfr.fr/

UNICEF Travail des enfants
https://www.unicef.fr/sites/default/files/userfiles/02_TRAVAIL_ENFANTS.pdf

OIT Le travail des enfants: l’éducation de qualité comme véritable alternative promotion de l’Education pour tous (EPT
http://download.ei-ie.org

OIT-BIT - Depuis au moins trois décennies, l’Organisation internationale du travail (OIT) considère qu’aucun enfant dans le monde ne devrait travailler."
http://www.gresea.be/spip.php?article1210

Niger - Des alternatives au travail
des enfants dans l’agriculture - Pistes de solution: l’implication des enfants dans des activités productives non dangereuses est parfois positive. Cette participation peut par exemple contribuer au transfert du savoir-faire entre générations et à la sécurité alimentaire des enfants, notamment dans le cadre de l’agriculture familiale.
http://www.fao.org/fileadmin/templates/dimitra/pdf/dim_26_f_p22.pdf

Le travail des enfants  2002 Université de Nantes
http://www.memoireonline.com/12/05/18/m_travail-des-enfants0.html

... une très bonne idée  : créer une radio pour les enfants
Une radio pour les enfants
http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/recherche/2012-Bernet-son.pdf

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Sriniketan: le centre de réhabilitation rurale sachant que le vrai pouls de l'Inde était dans les villages. Tagore créa sa première école pour enfants, où l'enfant cohabite en parfaite harmonie avec la nature. Là-bas, il invita des artistes, des musiciens, des intellectuels, des enseignants du monde entier et réalisa son rêve, celui de créer une université appelée Visva Bharati où le Monde se retrouve dans un seul nid.
http://www.visvabharati.ac.in/

 

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LE TRAVAIL DES ENFANTS

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Les enfants africains constituent la majorité de la population.

Leur culture et leur situation les amènent à contribuer à l'effort de leur famille et de la société pour " s'en sortir ". Une marge non négligeable des enfants scolarisés travaille à temps partiel. De même, beaucoup d'enfants qui travaillent tentent de s'instruire parallèlement.
Les enfants travailleurs en Afrique sont environ 80 millions et constituent un tiers de la population de ce type dans le monde alors qu'ils proviennent d'un continent qui ne représente que 10% de la population du monde. Ils évoluent dans un contexte où l'accès à l'éducation est encore problématique pour 30 à 70 % de leur génération selon les cas, et où le seuil de pauvreté peut dépasser 50% de la population d'un pays
http://www.endatiersmonde.org/eja/bur-int/faq.htm

 

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Le travail, une affaire d'enfants au Mali
"Le Courrier" Suisse - 15 sept. 2017 - Petites mains à Bamako

article de Sophie Dupont


A Bamako, des garçons de 7 à 16 ans, appelés «bagagistes», vendent leurs sachets plastiques aux clients du marché et transportent leurs courses jusqu’à leur véhicule.
Reportage à Bamako, qui accueille beaucoup d’enfants non accompagnés et migrants. Des réseaux de solidarité participent à leur prise en charge.
https://www.lecourrier.ch/152573/petites_mains_a_bamako

 

Après la pluie, dans le marché de Médine, des commerçantes, assises sur des cageots retournés, attendent les clients. Entre les rangées de courgettes et d’ignames empilés sur des bâches, des enfants trottinent dans les allées boueuses. En alerte, un petit paquet bleu bien plié dans la main droite. Ces garçons de 7 à 16 ans, appelés «bagagistes», vendent leurs sachets plastiques aux clients du marché et transportent leurs courses jusqu’à leur véhicule.

Baba Djalou, une quinzaine d’année, est arrivé il y a sept mois d’un village au centre du pays. «Bagagiste, c’est le premier travail que j’ai trouvé en arrivant à Bamako», explique-t-il. Avec un bénéfice de cinq francs par jour, il parvient à envoyer régulièrement une petite somme à ses parents. Contrairement à beaucoup de ses compagnons qui passent la nuit dans le marché sur un carton posé au sol, il est logé par une connaissance.

Bamako est ville de destination, de transit et de départ pour des enfants, parfois jeunes, qui ont quitté leur village pour chercher du travail. Ils s’orientent vers le commerce, l’économie domestique (lire ci-dessous) ou l’orpaillage. La capitale malienne est aussi un point stratégique de la route migratoire en direction de la Libye, puis de l’Europe.

Risque d’exploitation

Aux mouvements saisonniers des enfants de zones rurales vers les centres urbains, s’ajoute une migration internationale. Des filles et des garçons de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger et de Guinée Conakry re-joignent les mines d’or artisanales, travaillent comme domestiques ou dans le commerce. «Ces enfants, sans protection, sans papiers, se trouvent dans des situations de vulnérabilité extrême», relève Seckna Bagayoko, coordinateur du réseau à Enda Mali. L’exploitation, économique et sexuelle, est fréquente, les enfants travaillent sans repos, dorment dehors et se nourrissent mal. Certains économisent pour poursuivre leur migration vers le Nord.

A Bamako, l’association des enfants et jeunes travailleurs (AEJT) repère et aide les enfants de passage. Cireurs de chaussures ou commerçants dans les gares routières, ses agents ont l’œil pour repérer ceux qui voyagent seuls. «J’ai logé chez moi un jeune Ivoirien de 15 ans, qui n’avait nulle part où aller», explique Guindo Sékou, 16 ans, membre de l’AEJT. L’association regroupe 49 000 membres, dans trente localités du Mali et collabore avec des ONG qui prennent en charge ces enfants dits «en mobilité». «Le jeune a accepté de retourner à Abidjan où il recevra une aide pour développer un commerce», poursuit le garçon.

Né en 1994 au Sénégal, le mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs défend douze droits, dont ceux de ne pas s’exiler, d’avoir une formation pour apprendre un métier ou d’exercer une activité en toute sécurité. Ses membres revendiquent le droit de travailler pour les mineurs: «Si tu ne vas pas à l’école, tu dois trouver une activité. Mais il faut que la charge de travail et les horaires correspondent à l’âge de l’enfant», assène Assitan Sissoko, 16 ans, coiffeuse et présidente de l’AEJT. Au Mali, l’âge légal pour travailler est de 15 ans. Une barrière peu respectée.

Opportunités à créer

L’association a un petit local dans une bâtisse du centre-ville de Bamako. Elle y héberge régulièrement des enfants migrants. «Beaucoup transitent à Bamako pour se rendre dans les zones d’orpaillage. Nous les informons des dangers et nous cherchons avec eux une alternative à la migration», explique Assitan Sissoko. Acceptent-ils de revoir leur projet de mobilité? «Certains, très fatigués par leur parcours, veulent retourner dans leur village. Nous regardons avec eux comment les protéger, s’ils peuvent retourner à l’école ou monter un commerce», répond-elle.

Pour la prise en charge des enfants migrants, l’AEJT collabore avec Enda Tiers Monde, membre d’un mécanisme de coopération. Mis en place en 2005 avec l’appui du service social international (SSI), basé à Genève, le Réseau Afrique de l’Ouest regroupe quinze Etats et vise une prise en charge individuelle. «Cette collaboration a mis fin aux simples rapatriements à la frontière. Lorsqu’un enfant est identifié, nous recherchons sa famille et mettons en place un projet de réinsertion», explique Djibril Fall, coordinateur du réseau pour le SSI. Les 6500 enfants suivis (chiffres 2016) ont en moyenne 13 ans: 68% ont été scolarisés, un quart ont reçu une formation professionnelle. «Nous développons les activités génératrices de re-venu. Lorsque l’enfant a des opportunités économiques sur place, il renonce à la migration», note Seckna Bagayoko.

Au Nord, prise en charge des enfants victimes de la crise
A Tombouctou, Terre des hommes accueille depuis deux ans les enfants en mobilité dans des «Points espoirs». Plus de 400 adolescents de 13 à 18 ans ont reçu un accompagnement social avec des cours d’alphabétisation, et, pour les plus âgés, une formation professionnelle, dans la coiffure, la couture ou le commerce.

La crise qui sévit depuis 2012 a amené son lot d’enfants déplacés. Ils sont venus rejoindre ceux qui travaillent dans l’économie domestique, réputée pour être mieux rémunérée au Nord, carrefour de commerce, que dans la capitale.

«Chaque histoire est différente. L’un quitte son village de peur d’être enrôlé par un groupe armé, une autre fuira un mariage forcé. Avec le conflit, beaucoup de familles sont éclatées», raporte Sidi Bah, responsable de projet à Terre des hommes. «C’est grâce à ce travail en réseau que nous pouvons les prendre efficacement en charge», relève le coordinateur. SDT

Des travailleuses vulnérables
Dans un quartier aux confins de Bamako, là où les déchets jonchent le sol et les motos zigzaguent entre les trous de la chaussée, des travailleuses domestiques sont réunies pour par-ler de leurs conditions de travail. Assises sur des bancs de bois dans une cour où courent des chèvres, celles qu’on appelle les «aides-ménagères» ou les «petites bonnes», racontent leur journée de labeur. Elles assument les tâches courantes de la vie domestique: lessives, préparation des repas, nettoyages, garde d’enfants. «Nous avons une heure de pause l’après-midi», relève Fatoumata, 17 ans.

A Bamako, 100 000 à 150 000 domestiques sont engagées pour un salaire de 7 à 20 francs par mois, selon l’Association de défense des droits des aides ménagères et domestiques, qui milite pour une meilleure réglementation. La plupart sont mineures, les plus jeunes ont 8 ans. Elles viennent des régions rurales du pays et la plupart ne sont pas scolarisées.

«Parfois, nous ne recevons pas nos salaires. Et les patrons retiennent une sommes lorsque nous sommes malades», explique Aïssa, 15 ans. La jeune fille, qui travaille à Bamako depuis deux ans, souhaite rentrer dans son village, au centre du pays. «Mais mon père considère que je n’ai pas encore suffisamment gagné», soupire-t-elle.

Les insultes et les coups ne sont pas rares

Mama Djakité, enseignante du quartier, reçoit chez elle les domestiques en conflit avec leur employeur. «Les violences sexuelles, commises au sein des familles où elles travaillent sont fréquentes. Et si une fille contracte une grossesse non désirées, elle est renvoyée sans ménagement», témoigne-t-elle. Les insultes et les coups ne sont pas rares non plus. «Les plus âgées savent se défendre. Mais celles qui ont 9 ou 10 ans sont très vulnérables», relève Adjaratou Doumbia, habitante du quartier. Patiemment, les deux femmes vont à la rencontre des employeurs, pour essayer de changer les mentalités. «Souvent, les filles supportent les maltraitances, parce qu’elles ne veulent surtout pas perdre leur travail», note Mama Djakité.

Fatoumata, elle, est bien décidée à travailler comme domestique jusqu’à avoir constitué son «trousseau de mariage», tradition encore vive au Mali. «Cela me prendra peut-être 4 ou 5 ans», estime-t-elle. SDT

«La migration est valorisée»
Au Mali, la première «aventure» consiste à partir de son village pour la capitale ou une région à fort potentiel économique. Des enfants de 8, 12 ou 15 ans quittent leur famille pour éviter de représenter une charge financière et travaillent comme gardien, ouvrier, ou dans l’économie domestique. Avant d’aller toujours plus loin, jusqu’en Europe si l’opportunité se présente. Dans certaines ethnies, la migration fonctionne comme un rite de passage: «Pour être bien vu par la société, il faut partir. Et l’enfant qui arrive à destination est valorisé», note Bréma Ely Dicko, sociologue.

Avec l’épuisement des réserves agricoles sonne l’heure du départ. Le boom du «mobile banking», service financier via téléphone portable, facilite l’envoi d’argent aux familles. Les téléphones et les habits ramenés dans leurs communautés par les enfants migrants ont un effet incitatif, comme les récits d’aventure, où les risques et l’exploitation sont soigneusement évités. «Les enfants s’influencent entre eux et partent en groupe, à l’insu de leur famille», souligne Amadou Diarra, chargé de programme à Enda. Certains épargnent et investissent dans l’élevage. «Au-delà des aspects économiques, les enfants se construisent socialement et apprennent des métiers tout au long de leur parcours migratoire», poursuit Amadou Diarra. Dans la restauration, la mécanique ou le maraîchage, ils rapportent des compétences utiles à la communauté.

Maintenir ces enfants sur les bancs de l’école plutôt que de les voir partir sur les routes migratoires est un défi pour les acteurs locaux: «Lorsqu’ils voient des jeunes qui ont passé le bac et sont sans emploi, ils se disent que l’école n’est pas source de mobilité sociale», constate Bréma Ely Dicko. Pour certains, la migration se prolonge jusqu’à avoir un pécule honorable à présenter au village. Au Mali, Enda sensibilise les communautés aux dangers de la migration par des émissions radio. «L’école est le meilleur rempart contre la migration précoce. Et les adolescents scolarisés sont moins vulnérables que les autres lorsqu’ils migrent», note Hawa Kayentao, chargé de programme à Enda. Pour éviter l’exode des filles qui partent travailler comme domestiques, l’association forme des «pairs», des migrants revenus aux villages, qui tenteront de dissuader leurs camarades de prendre la route. SDT
"Le Courrier" en Suisse N° 176 - 17 sept. 2017

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Un problème social au Mali : Le travail des enfants ! Janv. 2017


Il est difficilement acceptable de voir au Mali, que des enfants travaillent encore, malgré la profusion d’organisations qui luttent contre ce phénomène si dangereux pour la survie de la jeunesse. Il faut une application ferme pour son éradication.
En novembre denier, un débat télévisé a été organisé sur les chaines nationales, qui démontrait les conséquences qui peuvent découler du travail des enfants sur la survie de la nation et aussi à l’enfant lui-même. Des mobilisations ont été faites partout au Mali autour de la question, mais rien à faire, parce que le malien reste malien, c’est-à-dire gardant son caractère incivique envers les lois. Lorsqu’il s’agit de ce genre de vision la question principale qui traverse l’esprit, c’est l’argent.
Pour le malien l’argent passe avant toute chose, même s’il s’agit de l’avenir de leurs enfants, rien n’égale les sous pour eux. Nous sommes tous au courant que la pauvreté règne en maître pour la majorité de la population au Mali, mais ceci ne doit pas être à notre avis, la cause d’avilissement d’un enfant, en le faisant travailler comme un animal. Tout au long de la journée, par la faute de maîtres coraniques, ces enfants sont sous un soleil ardant et font du porte à porte.
Il n’est pas dit qu’ils ne doivent pas travailler, mais des travaux en relation avec leur âge et ce qu’ils peuvent supporter. Il est temps de mettre fin à cette pratique ignoble dans notre pays, qui entrave la survie de la nation, et une vigoureuse lutte doit être menée contre ces pratiques qui font atteinte aux droits de l’homme. C’est la seule manière pour mettre fin au travail des enfants dans notre pays.
http://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/

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Travail précoce: 2,7 millions d’enfants actifs au Sénégal
23/12/2013 - Le travail des enfants

« 500.000 enfants sont pris dans les pires formes de travail, y compris le travail domestique précoce des jeunes filles », a déclaré, mercredi dernier, le directeur des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables au ministère de la Femme, Niokhobaye Diouf. Il présidait la journée de restitution des réalisations des comités de protection de l’enfant dans douze départements du Sénégal initiés par Enda Jeunesse Action.
Selon le directeur des droits, de la protection de l’enfance et des groupes vulnérables, Niokhobaye Diouf, malgré les initiatives développées au Sénégal en matière de protection et de promotion des droits de l’enfant, il reste beaucoup à faire. A l’en croire, des violations de leurs droits sont toujours enregistrées et les enfants continuent de travailler. «Sur 2,7 millions d’enfants actifs au Sénégal, il y a 500.000 enfants qui sont pris dans les pires formes de travail y compris le travail domestique précoce des jeunes filles, l’exploitation par la mendicité, la maltraitance, etc. », indique-t-il.
http://yveslebelge.skynetblogs.be/archives/category/actualite/index-71.html/

M. Diouf ne manquera pas de saluer l’initiative d’Enda Jeunesse Action dans la mise en place de mécanismes de protection des enfants avec une approche de type « multi-acteurs », car elle permet une prise en charge locale des préoccupations de l’enfant. De même que cette initiative anticipe sur la stratégie nationale de promotion de l’enfant qui devrait être validée à l’occasion d’un conseil interministériel et devrait permettre de mettre en place des outils en matière de schéma intégré de prise en charge des enfants, informe-t-il.
La coordonnatrice nationale de l’Association des enfants et jeunes travailleurs du Sénégal (Aejt), Khoudia Diop, par ailleurs membre du Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (Maejt), indique 203 aînés protecteurs s’activent dans la protection de l’enfant à Dakar, Pikine, Rufisque, Guèdiawaye, Thiès, Saint-Louis, Diourbel, Fatick, Diakhao et Kaolack. « Ces aînés sont membres de la Coalition des acteurs pour la protection de l’enfant (Cape).

Ils participent à l’identification des enfants victimes de maltraitance et font l’écoute, l’accompagnement et la prévention », confie-t-elle. « Quant à la coordination nationale de l’association des enfants et jeunes travailleurs du Sénégal, elle capitalise des expériences dans le domaine de la protection », fait savoir Khoudia Diop. A l’en croire, chaque année, l’Association des enfants et jeunes travailleurs (Aejt) organise des formations, des causeries, des émissions radio, des visites porte à porte pour sensibiliser et mieux protéger les enfants. « Aussi, nous avons pu mettre en place des groupes de base qui sont dans les quartiers, les villages pour permettre aux enfants non scolarisés de fréquenter l’école », indique-t-elle.
La coordination nationale des associations d’enfants et jeunes travailleurs du Sénégal compte, en son sein, 18 associations parmi lesquelles 11 sont membres du Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (Maejt) et 7 associations sont en observation. « Au Maejt, né en 1994 à Bouaké (Côte d’Ivoire), nous sommes actuellement 26 pays membres et 340 associations au niveau international », informe Khoudia Diop.
Maguette Guèye DIEDHIOU/Lesoleil

L’ETAT MOBILISE 12,3 MILLIARDS DE FCFA POUR ÉRADIQUER LE FLÉAU
La place d’un enfant de moins de quinze n’est nulle part ailleurs qu’à l’école française ou coranique moderne. Elle n’est ni dans les champs, ni dans les ateliers encore moins dans la rue en train de mendier. C’est du moins l’avis du gouvernement qui a dégagé 12,3 milliards FCfa pour venir à bout de ce fléau.

Pour partager cet engagement du gouvernement sénégalais consistant à lutter contre le travail des enfants et les pires formes de travail des enfants (qui date de 2005), à travers la ratification des conventions respectives 138 et 182, des comités intersectoriels ont été installés dans six régions du pays. En début de semaine, une rencontre s’est tenue sur la question à Thiès. Selon Ibra Ndoye, coordinateur de la Cellule nationale de lutte contre le travail des enfants basée au ministère de la Fonction publique, le Sénégal a adopté un plan cadre national de lutte. «Avec l’appui du Bureau international du travail, nous sommes en train de redynamiser et d’élargir ce cadre régional de Thiès à d’autres acteurs», confie-t-il. Un processus qui doit déboucher sur la mise en place d’un système d’observatoire et de suivi du travail des enfants installé dans la communauté rurale de Ngoundiane où le phénomène est important.

Au sortir de cette tournée de redynamisation, des comités intersectoriels à travers les régions de Saint-Louis, Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack et Dakar, en plus de l’installation de celui de Kédougou, un document cadre des plans d’action sectoriels à l’échelle régional va être mis en œuvre pour venir à bout, d’ici à 2016 (date butoir), de cette tare que constitue le travail des enfants, afin qu’elle soit éradiquée. «Avec un budget prévisionnel de 12 milliards 300 millions de FCfa, le Sénégal entend prendre le taureau par les cornes afin d’endiguer ce fléau du travail des enfants», soutient Ibra Ndoye. Pour Mamadou Mbengue, inspecteur du travail, représentant l’inspection régionale de Thiès, la législation concernant les entreprises est claire en la matière. «Nous organisons des visites inopinées et tout contrevenant à la législation du travail sur le travail des enfants est poursuivi conformément à la loi en vigueur». Cependant, l’intervention de l’inspection du travail dans des activités menées dans le secteur informel pose beaucoup de problèmes. «C’est pourquoi l’approche multisectorielle est très importante, afin de pouvoir sensibiliser les parents qui pensent qu’ils ont le droit et même le devoir de faire travailler leurs enfants à leur guise, sans avoir de compte à rendre à personne », déclare Mamadou Mbengue.
D’où toute l’urgence, pour le comité régional sectoriel de lutte contre le travail et la maltraitance des enfants, à s’ouvrir aux organisations communautaires de base, aux syndicats, aux employeurs et aux organisations non-gouvernementales.
Mbaye BA/Seneweb

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MAEJT  - Mouvement africain des enfant et jeunes travailleurs
Né en 1994 au Sénégal, le mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs défend douze droits, dont ceux de ne pas s’exiler, d’avoir une formation pour apprendre un métier ou d’exercer une activité en toute sécurité. Ses membres revendiquent le droit de travailler pour les mineurs: «Si tu ne vas pas à l’école, tu dois trouver une activité. Mais il faut que la charge de travail et les horaires correspondent à l’âge de l’enfant», assène Assitan Sissoko, 16 ans, coiffeuse et présidente de l’AEJT.
Elle regroupe en son sein comme son nom l’indique des enfants et jeunes travailleurs (employés de maison, travailleurs indépendants, apprentis de petits
métiers, cireurs de chaussure, laveurs de voiture...).

Construire la solidarité et l’espoir chez les enfants et les jeunes en Afrique - Le MAEJT a été fondé en 1994 en Côte d’Ivoire par des enfants et jeunes de 4 pays. Depuis lors, il n’a cessé de grandir et œuvre maintenant dans 27 pays Africains. Il compte fin 2015, 975.054 membres et sympathisants dont 308.072 membres effectifs, regroupés dans 4.331 groupes de base fédérés en 380 associations. La majorité (73%) des membres sont des enfants (moins de 18 ans). 57% des membres sont des filles.
Les 27 pays, où le MAEJT opère :
Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centre Afrique, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Ghana, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Kenya, Libéria, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Tchad, Tanzanie, Togo et Zimbabwe.
http://maejt.org/

MAEJT de Ziguinchor
Courriel : aejtzigu@yahoo.fr

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Capitalisation des bonnes expériences des EJT sur la lutte contre l’exode précoce et la traite des enfants - Réunion de bilan à Bamako (Mali) du 15 au 19 octobre 2007
http://www.endatiersmonde.org/eja/bur-int/capitalisation_exode.htm

Depuis sa fondation en juillet 1994, le Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT) mène des actions pour concrétiser l’un de ses douze droits : « à ne pas s’exoder (à rester au village). A partir de 2004, ces actions ont été menées de façon coordonnée à partir d’un plan sous régional d’action en Afrique de l’Ouest.

Dans le souci de renouveler ses pratiques et d’approfondir la portée de son action, le Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT) entame une recherche pour documenter, évaluer et capitaliser ses expériences en matière de lutte contre l’exode précoce et la traite des enfants dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali et Niger. Cette recherche se base sur le recueil d’une série de données qualitatives sur les expériences du MAEJT avec pour objectifs principaux :

de définir la potentielle valeur ajoutée d’une organisation telle que le MAEJT au regard de la lutte contre la traite,
de mieux cerner les différentes perceptions du phénomène (celles des enfants qui sont approchés dans les activités mises en place par le MAEJT, mais aussi celles des membres du MAEJT eux-mêmes)
d’identifier d’éventuelles bonnes pratiques et leçons apprises,
et enfin de développer une série de recommandations quant aux objectifs, stratégies et activités du mouvement d’une part et quant au type de collaboration adéquat entre le mouvement et les autres partenaires au développement d’autre part.
.../...
ENDA Jeunesse-Action BP 3370 Dakar Sénégal
ejt@enda.sn, tel 221- 821 21 13, 889 34 20

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Quelle liberté quand on est pauvre?
Mardi 19 septembre 2017Sergio Ferrari


«Une personne ou une population pauvre sont potentiellement riches, la pauvreté est due au fait que leurs droits essentiels sont violés», analyse Patrice Meyer-Bisch.
SFI
Pour le philosophe Patrice Meyer-Bisch, il faut repenser le concept de liberté en économie. Spécialiste des droits culturels, il plaide pour une coopération participative.

Dans un monde en pleine mutation, le concept de solidarité exige d’être reformulé. Tel est l’avis exprimé par le philosophe suisse Patrice Meyer-Bisch, président de l’Observatoire de la diversité et des droits culturels et coordinateur de la chaire Unesco à Fribourg.

Nous vivons sur une planète qui se meut entre un marché globalisé et l’augmentation des murs comme des peurs envers «l’autre», le différent. Comment interpréter ce contexte délicat pour la solidarité et la coopération?

Patrice Meyer-Bisch: Le cadre universel admet deux lectures. La lecture pessimiste est la continuité, voire le développement des guerres, des exclusions et d’un individualisme de masse accentué, avec un marché, illusoirement «globalisé», vu qu’il ne bénéficie qu’à une petite partie de la planète. Il faut y ajouter la nouvelle politique nord-américaine qui cherche à créer des murs pour contrôler les personnes et l’économie. Ce n’est pas du libéralisme au sens classique, puisque les libertés de chacun sont hors-jeu.

L’autre vision,plus optimiste, est une situation de crise avec des espaces pour l’innovation. Nous le voyons ainsi sur le plan culturel: il y a quelques années encore, on ne parlait pratiquement pas de droits culturels. Aujourd’hui, de nombreuses voix insistent sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un pilier en plus, mais de la base même pour définir le type de développement que nous voulons, et qu’il est nécessaire de faire comprendre l’importance des droits humains dans l’économie.

En quoi ce contexte mondial constitue-t-il un défi conceptuel pour la solidarité?
Il faut clarifier et définir ce que sont les libertés économiques. Pourquoi, par exemple, ne pas parler des libertés économiques des pauvres? Quand un être humain n’a pas un sou dans son porte-monnaie pour acheter ou vendre ni pour garantir l’essentiel pour sa famille, il s’agit d’un être profondément humilié. La liberté économique des pauvres est absolument centrale, elle a la même importance que d’autres comme la liberté d’expression ou de déplacement, etc.

Je pense que le concept central de la liberté économique des pauvres – et donc des obligations économiques de tous – est une manière réelle de penser et d’exercer la solidarité, comme moyen pour garantir le droit de chacun de nourrir les siens et de se nourrir, ainsi que les autres droits humains.

Dans cette lecture, comment intégrer la solidarité entre le Nord et le Sud?
En tentant de nous éloigner des amalgames rhétoriques. Il ne faut pas parler de nations riches et pauvres – bien qu’il existe des différences notables entre les pays –, mais surtout de gens plus riches que d’autres. L’exploitation des pauvres par les riches se produit dans tous les pays. Il y a de très nombreux riches dans les pays catalogués comme «pauvres» et des gens extrêmement pauvres à Zurich ou à Genève.

Les simplifications conceptuelles bénéficient aux divers types de conservatismes. Par exemple, aux gouvernements des pays «en voie de développement», qui arborent leur pauvreté pour obtenir l’aide internationale, et aux pays du «Nord», qui font un peu de coopération, sans s’attaquer aux vrais problèmes. Comme par exemple l’indifférence face au scandale de la vente au Sud de produits pétroliers trois fois plus toxiques qu’ici, qui signifie entraîner la mort de milliers de personnes, dans l’indifférence des irresponsables coupables. Ou l’acceptation des salaires démesurés: l’année passée, le directeur de Novartis a gagné un million de francs par mois. C’est un crime économique. Mais ces situations ne produisent pas de grandes réactions, si ce n’est celles de quelques organisations non gouvernementales et d’une petite partie de la population.

Que signifie alors la coopération?
Un exemple concret. Nous travaillons depuis l’an 2000 au Burkina Faso pour élaborer des indicateurs de droits à l’éducation de base. Les lois de ce pays sont conformes aux textes internationaux. Néanmoins, malgré l’appui de l’aide internationale, il subsiste un taux d’analphabétisme qui était encore ces dernières années de 75%. Ceci car l’école est néocoloniale et qu’elle se fait en français, alors que cette langue n’est parlée que par 6% de la population. Des personnes analphabètes ne voulaient pas envoyer leurs enfants à l’école, non par ignorance, mais parce qu’ils avaient un concept fort, intelligent et correct de l’école souhaitable. Ils rejettent alors ce type d’institution néocoloniale qui déracine et menace leur propre culture.
Une véritable coopération doit s’élaborer conjointement, avec tous les acteurs, autour des valeurs profondes telles que le type d’éducation qu’ils veulent transmettre à leurs enfants. Ecoles, communes, associations de mères et de familles, chacun doit trouver un espace où participer. Dans cet exercice, le facteur humain est clé.

Cet exercice que vous décrivez suscite un questionnement de la coopération traditionnelle.
Sans aucun doute. La coopération est centralisée. Elle cherche à reproduire des modèles connus, en pensant que ceux-ci peuvent être exportés et appliqués dans les pays pauvres. Avec l’idée que tout y manque, y compris l’intelligence, et sans accepter une autre perspective: une personne ou une population pauvre sont potentiellement riches et la pauvreté est due au fait que leurs droits essentiels sont violés. On peut y aller pour observer, accompagner avec respect, pour renforcer des processus. N’y allons pas pour «mesurer la pauvreté» et transférer nos logiques de mesure, d’impact, d’effets. Comme si nous savions tout mieux…

Ce nouveau paradigme implique-t-il la recherche de propositions alternatives?
Je n’aime pas ce concept «alternatif», qui suppose l’existence d’un modèle unique, principal, dominant. Il faut tout réformer, changer de paradigmes, trouver un langage authentique quant aux droits et aux libertés économiques et donner un sens beaucoup plus puissant à la démocratie. C’est ce que nous appelons l’Approche basée sur les droits de l’homme en développement.

En lien avec cet article:
Ce carburant sale que la Suisse vend
De l’essence de mauvaise qualité est sciemment produite pour être vendue en Afrique. Cette essence, coupée avec d’autre produits pétroliers semi-finis, contient trop de soufre ainsi que d’autres substances nocives. Et cette essence est notamment produite par des sociétés suisses, dénonce Public Eye, anciennement Déclaration de Berne. Dans un rapport publié hier, intitulé Dirty Diesel, .

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Les millions de l’Eglise du Mali planqués en Suisse
Mercredi 07 juin 2017 - Catherine Morand
https://www.lecourrier.ch/150020/

La ville de Genève a ceci de particulier qu’elle abrite d’un côté les sièges de plusieurs organisations internationales de premier plan; de l’autre ceux de multinationales à la réputation sulfureuse; tandis que les enseignes des plus grandes banques suisses et internationales égaient son centre-ville. Y a-t-il un lien entre toutes ces «marques» prestigieuses qu’on retrouve dans le monde entier? Certaines évoquent en tout cas des scandales retentissants. Et le dernier en date a généré une onde de choc sur l’ensemble du continent africain et dans le reste du monde.

Jugez plutôt: il y a juste une semaine, le 31 mai, le quotidien français Le Monde révélait que la Conférence épiscopale du Mali (CEM) avait ouvert en 2002 sept comptes bancaires auprès de la banque HSBC Private Bank à Genève, filiale suisse de l’établissement bancaire britannique. Ces comptes étaient crédités d’un montant global de 12 millions d’euros en 2007, date du dernier relevé bancaire en possession du Monde. Une information qui est en quelque sorte un «reliquat» de celles diffusées début 2015 par plusieurs dizaines de médias internationaux, coordonnés par le Consortium de journalistes d’investigation (CJI).

De tels scandales concernent le plus souvent des responsables politiques ou économiques. Mais qu’il s’agisse cette fois-ci de hauts dignitaires de l’Eglise catholique d’un pays, le Mali, qui figure parmi les plus pauvres du monde choque énormément. Cette affaire met en cause les trois plus hauts dirigeants de la Conférence épiscopale du Mali (CEM) durant cette période, dont l’archevêque de Bamako, Mgr Jean Zerbo, 73 ans, que le pape François vient de nommer cardinal le 21 mai dernier.

Le correspondant du Monde Afrique à Bamako a cherché à rencontrer les prélats incriminés pour entendre leur version des faits, eux dont les noms figurent clairement sur ces comptes toujours actifs auprès de la HSBC à Genève. Mais ceux-ci éludent les questions, bottent en touche, ou refusent de répondre. L’argent des paroissiens de l’Eglise catholique du Mali semble bel et bien avoir été exfiltré sur les bords du Léman. Cela signifierait alors que, à l’instar de nombreux responsables politiques et économiques sur le continent africain, des responsables religieux n’éprouveraient eux non plus aucune pitié pour leurs propres compatriotes qu’ils détroussent allègrement, insensibles à leurs problèmes matériels sans fin qui les jettent précisément dans les bras de l’Eglise et de prédicateurs, féticheurs, et autres hommes de Dieu plus ou moins recommandables dont le business est florissant. C’est vraiment à ne plus savoir à quel saint se vouer!

Reste que ce nouveau rebondissement, issu de la vaste enquête «SwissLeaks», projette à nouveau une lumière crue sur le secteur bancaire helvétique qui semble échouer à rendre sa place financière plus présentable. «La Suisse se trouve souvent au cœur de grandes affaires criminelles internationales», peut-on ainsi lire dans le rapport d’activités 2016 de l’Entraide pénale internationale que publiait ce même 31 mai l’Office fédéral de justice. Lequel relève que le nombre d’affaires complexes de corruption et de crime organisé traités en 2016 est en augmentation.

Cette nouvelle affaire est également très embarrassante pour le Vatican et le pape François qui porte une attention particulière aux pays extra-européens. C’est ainsi que la cérémonie d’officialisation au titre de cardinal de Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako, ainsi que de l’évêque de San, Jean-Gabriel Diarra, et de Cyprien Dakouo, secrétaire général de la CEM depuis 2004, devrait se tenir ce 28 juin à Rome, lors d’un consistoire extraordinaire, voué à la création des premiers cardinaux de l’histoire du Mali, du Laos et du Salvador. Le scandale des millions de l’Eglise du Mali planqués en Suisse tombe donc particulièrement mal.
* Journaliste, SWISSAID (l’opinion exprimée ne reflète pas nécessairement celle de SWISSAID).
 

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Mots-clés :enfance, enfants travailleurs, politiques sociales, scolarisation, travail des enfants
Keywords :Childhood, Child labour, Schooling, Social policies, Working children

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