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jour :
28-09-2023
Promouvoir le concept d'écovillage en Afrique
Ecovillage Movement
in Africa
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Le travail des enfants
- Le travail des jeunes
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Le travail, une
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Travail précoce: 2,7 millions d’enfants actifs au Sénégal - 2013
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Quelle liberté quand
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MAEJT - Mouvement africain des enfant et jeunes travailleurs
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Capitalisation des expériences des EJT lutte contre l’exode
précoce et la traite des enfants
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Quelle liberté quand
on est pauvre?
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Les
millions de l’Eglise du Mali planqués en Suisse
Penser
l’existence des enfants en terme de potentialité de développement.
Quelles
relations entre le travail et l’école,
les opportunités d’éducation et de formations professionnelles
notamment à la campagne ? Quand et où commence l’exploitation ?
Quels sont les déterminants de la mise au travail précoce ou forcée
?
Comment
faire pour que les écovillages dans les zones rurales intègrent dans
leurs concepts et leurs programmes des mesures en faveur des enfants
et des jeunes tant pour ce qui est du travail au quotidien que pour
l'éducation, l'ouverture sur le monde et même les loisirs ? Comment
freiner l'exode rurale des jeunes en particulier tout en valorisant
le travail, les projets porteurs d'avenir dans les villages ?
Comment apporter de l'espoir ?
En
Afrique, le travail des enfants relève surtout de la collaboration
familiale, difficile à évaluer et pour laquelle il n'est pas évident
de légiférer.
Les enfants aident en effet leurs parents dès leur plus jeune âge
sans que cela puisse être considéré comme une entorse à la
Convention internationale des Droits de l'Enfant.
Vente de cacahuètes grillées ou de galettes de mil dans la rue,
garde des troupeaux, tâches ménagères pour les petites filles… ,
toutes ces activités informelles traduisent plus la difficulté de
vivre de sociétés entières que l'exploitation spécifique d'une
main-d'oeuvre bon marché.
Parmi
les initiatives prises au nom de « l’intérêt supérieur de l’enfant
», un clivage persiste. Alors que les principales institutions
internationales mobilisées sur cette question axent leurs priorités
sur le respect des « droits des enfants », bien des organisations
sociales du Sud luttent, elles, pour les « droits des enfants
travailleurs ».
Parmi
les droits des enfants les plus fréquemment bafoués figurent en
bonne place le droit à l’instruction, à la protection sanitaire et à
la satisfaction des besoins les plus élémentaires. Derrière la
négation de ces droits se dissimule en règle générale un phénomène,
à la fois ancien et en extension rapide, d’exploitation du travail
des enfants.
Travail
des enfants sur wikipedia - Le travail des enfants
est le sujet de nombreuses idées reçues dans le monde occidental
.... Si l’élimination des « pires formes de travail » n’est pas
discutée, l’abolition est en revanche un sujet de débat pour les
autres enfants ; la lutte contre la pauvreté et les mauvaises
conditions de travail reste un objectif commun aux « abolitionnistes
» comme aux organisations plus pragmatiques. Depuis 1992, le
programme IPEC tente de fédérer les actions entreprises
http://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_des_enfants
État
des lieux du travail des enfants dans le monde
http://www.humanium.org/fr/travail-des-enfants/
Le travail des enfants
repose sur le système économique mondial - 1998 - le passage
d’une économie domestique à une économie de profit - Michel Rogalski,
Economiste (EHESS-CNRS), directeur de la revue Recherches
internationales - L’instruction, la santé,
la satisfaction des besoins les plus essentiels ne s’apparentent pas
à des simples consommations finales, mais constituent de véritables
consommations de développement qui engagent l’avenir du pays.
http://www.gabrielperi.fr/IMG/article_PDF/article_a422.pdf
En
Inde: D’après les derniers chiffres de l’Unicef, 28 millions
d’enfants travaillent. Plus de 12 millions d’entre eux, âgés
entre 5 et 14 ans, le font dans des conditions dangereuses, allant
de la construction aux usines de feux d’artifice. L’agence estime
également que 74% des domestiques mineurs du pays ont entre 12 et 16
ans.
http://www.itele.fr/monde
Construire une alliance mondiale contre le travail des enfants et le
travail forcé, Beate Andrees, Cheffe du Service des principes et
droits fondamentaux au travail de l’OIT, explique comment atteindre
la cible 8.7 des ODD des Nations Unies et mettre fin au travail
forcé et au travail des enfants d’ici à 2025
http://www.ilo.org/global/about-the-ilo/newsroom/
La
Bolivie autorise le travail des enfants - Les mineurs en
situation d’extrême pauvreté pourront désormais travailler à partir
de 10 ans à leur propre compte, texte adopté juillet. 2015
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/
Education en dehors des périodes de récoltes des travaux de
champs
Même en Europe la contribution des enfants dans les travaux
agricoles est considérée encore comme normale.
https://www.savethechildren.ch/fr/nos_partenariats2/
Ecoles du soir pour les enfants au Barefoot College en Inde :
un temple de respect pour le monde Novembre 2014 - à Tilonia en
plein milieu du désert du Thar, dans le Rajasthan, à environ sept
heures de Delhi, la capitale de l’Inde, est le siège d’un projet
qui, au cours des 42 dernières années, s’est distingué par son amour
pour l’Humanité, le Barefoot College – littéralement le collège aux
pieds nus –, un havre de paix et un temple de respect pour ce monde
de plus en plus menacé par l’espèce humaine. Le Barefoot College a
ouvert 549 écoles du soir en Inde, afin d’offrir des cours aux
enfants qui ne peuvent pas aller à l’école le jour parce qu’ils
aident leurs parents. Ses cours pour adultes comprennent notamment
une formation à la collecte de l’eau de pluie
(www.globalrainwaterharvesting.org) et une autre où l’on apprend à
construire des systèmes d’eau courante.
http://www.wipo.int/wipo_magazine/fr/2009/03/article_0002.html
Barefoot College montre les vertus de la pédagogie par le faire.
Dispenser un savoir pratique aux enfants qui, le jour, doivent
garder les troupeaux. - Ce projet part des besoins locaux, et
engendre des modifications de vie concrètes puisqu’il s’adapte aux
conditions de vie de ces communautés. Barefoot propose un programme
d’éducation, qui vise à l’alphabétisation des jeunes. Ils prennent
en charge des enfants dès leurs 6 mois jusqu’à leur 14 ans. Le
programme d’éducation comporte des crèches et des écoles du soir
(qui sont l’équivalent de l’école primaire et de la maternelle)...
L’accès à l’électricité a eu un impact social puisqu’il a permis la
création d’écoles du soir rurales (60% des enfants s’occupent des
troupeaux durant la journée).
http://reseau.fing.org/pages/view/163877/barefoot-college
Neraj Jat, treize ans, vit au Rajasthan, dans le nord-ouest de
l'Inde. Le jour, elle garde les chèvres et les vaches et aide sa
famille dans les tâches ménagères. Le soir, elle suit les cours du
«Barefoot College» - littéralement «l'école de ceux qui vont
pieds-nus», une ONG créée dans les années 70. Aujourd'hui,
cent-cinquante écoles du soir accueillent près de trois-mille
élèves. C'est dans ce cadre qu'a été lancé le projet de Parlement
des enfants du Rajasthan, conçu pour sensibiliser les plus jeunes au
fonctionnement de la démocratie. La jeune Neraj Jat assume à ce
titre les fonctions de ministre de l'Agriculture et de l'Elevage
http://www.programme-tv.net/programme/
Transmettre l'espoir: Les jeunes représentent l’avenir d’une
société. Malheureusement, bon nombre d’entre eux ne bénéficient
pas des outils nécessaires à leur épanouissement. Certains sombrent
dans la délinquance ou vivent dans la pauvreté, d’autres n’ont pas
accès à une éducation adéquate. C’est donc en misant sur la jeunesse
que des artisans du changement tentent d’assurer un avenir meilleur
http://www.artisansduchangement.tv/
Exode
précoce et traite des enfants - Enda Tiers Monde - 2008 - Dans
bien des communautés rurales africaines, les adolescents partent
traditionnellement en exode. Cet exode est considéré comme faisant
partie de leur formation et de leur développement, mais il
correspond également à une nécessité d’améliorer leur vie, et
d’accumuler quelques biens et ressources avant leur mariage.
http://www.endatiersmonde.org/eja/bur-int/doc%20pdf/EXO_Reunion_Regionale_Banjulfr.pdf
Enda
Jeunesse – action et l’entrée enfants et jeunes, approche
participative
http://www.endatiersmonde.org/eja/
Repenser l’enfance. Le défi des enfants travailleurs aux sciences
sociales - 2000 - Colloque international IRD - Inventaire des
activités des enfants en milieu rural - École et travail : la double
journée des enfants ruraux - La création des écoles en milieu
rural ne permet pas aux enfants d’être libérés -
Rethinking Childhood. Working Children’s Challenge to the Social
Sciences
http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/b_fdi_57-58/010024284.pdf
Les 12 droits du Mouvement Africain des Enfants et Jeunes
Travailleurs (MAEJT)
maejt.org/documents/jeuda_104.doc
MAEJT (En, Fr, Pt) - un mouvement qui se mobilise pour
construire les droits et donc améliorer la vie des enfants. (S/c Enda TM Jeunesse Action) - Dakar - Sénégal - Construire la
solidarité et l'espoir chez les enfants et les jeunes en Afrique
http://maejt.org/
Jeunesse et développement rural dans les pays ACP - Briefings -
Travail des enfants - Alternatives - Opportunités économiques pour
les jeunes des zones rurales - 2010
http://briefingsbruxelles.files.wordpress.com/2009/02/r13fr.pdf
La
situation des filles - La main d’œuvre féminine chez les jeunes
d’Afrique : regard sur trois situations aliénantes par Lucie
Fréchette et Rosalie Aduayi-Diop (Céris - Centre d’étude et de
recherche en intervention sociale) 2005 - faire cesser les pires
formes de travail et consolider la situation des filles en Afrique
comme ailleurs dans le monde.
http://w3.uqo.ca/ceris/Fichiers/Publications/Serie%20Recherche/Recherches%2035.pdf
EIP
Sénégal - Le travail des enfants: Quelle alternative? Par Saliou
Sarr - mettre un accent particulier sur l’éducation pour le
développement qui propose une stratégie efficace et adaptée de
conscientisation et d’action pour le changement, basée sur le
dialogue, la coopération et la participation. Les enfants
travailleurs en général ne jouissent d’aucune protection contre
l’exploitation économique et sociale Les besoins élémentaires
des enfants travailleurs ne sont pas satisfaits, amour, affectivité,
sécurité
L’éducation pour le développement est globalement une stratégie qui
peut se révéler efficace pour lutter contre le travail des enfants.
En effet, elle prépare les jeunes à participer activement à la
construction de la nation et du monde en développant l’information,
la sensibilisation, la conscientisation des jeunes aux problèmes de
leur milieu et du monde en les mettant dans des situations d’opérer
des choix et d’agir librement, en toute responsabilité. Elle donne à
la fois au jeune le goût de se créer lui-même en se regardant de
l’extérieur et en prenant conscience de la possibilité de choisir un
chemin et lui apporte toutes les compétences nécessaires pour qu’il
puisse réaliser son projet.
http://portail-eip.org/SNC/eipafrique/senegal/senegal1.html
Les
enfants, une réponse à la vulnérabilité des ménages ruraux au
Sénégal ? Dr Fatou Binetou Dial Sociologue, IFAN-CAD - 2011 -
effets du changement climatique sur les ménages ruraux et les
stratégies que les familles mettent en œuvre - Le confiage comme
investissement pour l’avenir des enfants - L’apport de l’enfant dans
les conditions de vie de son entourage parental - L’enfant dans la
mobilisation des revenus contribue à la survalorisation de la
fécondité en milieu rural
http://uaps2011.princeton.edu/papers/110650
Mini
guide sur le Travail des enfants-2008- définitions, formes de
travail, pourquoi le travail des enfants est-il une question
syndicale?
http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/mini_guide_CL_final_FR.pdf
Le
travail des enfants dans l'agriculture au Mali dans les filières
riz et coton 2011
http://www.fao-ilo.org/fileadmin/user_upload/fao_ilo/pdf/Final_Rep_Child_Labour_MALI.pdf
Union
des enfants et adolescents travailleurs de Bolivie (UnatsBol) -
Défense des droits des enfants et adolescents - Mouvements
sociaux d'enfants et adolescents travailleurs (Nats)
http://www.cetri.be/IMG/pdf/ASud-travaildesenfants-7.pdf
Le
travail des enfants a pris une place particulière dans l’opinion
publique occidentale. Il y est perçu comme une forme
d’exploitation d’un autre temps, inacceptable dans le concert des
nations civilisées tout en demeurant largement présente dans les
pays du Sud (anciennement : sous-développés). Faire la part des
choses entre les conditions historiques du phénomène et le jugement
moral apparu dans leur sillage n’est pas chose aisée, tant la
littérature sur le sujet les mélange en général-Erik Rydberg-2013
- En matière de nuances, on peut même aller un peu plus loin. En
1965, l’économiste français Alfred Sauvy notait ainsi que "Les
enfants à la campagne ne travaillaient que par intermittence, bien
moins qu’aujourd’hui à l’école. Les études sont un apprentissage,
sans lequel la productivité des adultes ne serait pas ce qu’elle
est. L’homme moderne travaille à partir de 6 ans et même avant." [3]
Chacun connaît même si cela a empiré avec le temps, cartables plus
lourds que jamais, feuilles volantes dans d’épais classeurs et puis
les longues heures à attendre que la "cloche" sonne : le boulot peut
être qualifié d’épuisant.
http://www.gresea.be/spip.php?article1210
La
Protection Sociale des Enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre:
cas du Sénégal
http://www.ptfsenegal.org/3-documents/protection-sociale-des-enfants-au-senegal.pdf
Les
activités des enfants en Afrique subsaharienne: les
enseignements des enquêtes sur le travail des enfants en Afrique de
l'Ouest - Y. Diallo - 2008
http://www.plaidoyercpu.org/documents/UCW_IPEC_WP_Africa.pdf
Impact
de la pauvreté sur la scolarisation et le travail des enfants de
6-14ans au Togo - Vissého ADJIWANOU - 2005 - facteurs
explicatifs de la scolarisation et/ou du travail des enfants
http://www.saga.cornell.edu/saga/educconf/adjiwanou.pdf
Child
labour - Child work ..... entre posture abolitionniste et
posture régulationiste
Pour
distinguer les différentes formes de travail des enfants, une
précision linguistique s’impose ! En anglais, deux vocables
qualifient le « travail » : child labour qui renvoie aux formes
nuisibles et intolérables du travail des enfants, et child work qui
désigne des formes de travail non nuisible pour l’enfant.
En réalité, les grands textes internationaux font implicitement
référence à la notion de child labour lorsqu’ils traitent du travail
des enfants.
Ainsi, si ces textes n’interdisent pas explicitement le travail des
enfants, ils condamnent l’exploitation économique de ceux-ci, le
manque d’accès aux soins de santé ou à l’éducation et les atteintes
à leur développement physique, mental, spirituel, moral ou social.
Comme le
souligne encore Tounkara Tambaké, « L’exploitation est un crime,
[mais] le travail est quelque chose de positif, il donne aux enfants
les possibilités de s’épanouir et de s’armer pour une vie souvent
difficile dans le Sud. [En outre], il fait partie de la culture
africaine. En Afrique, un enfant ne s’approche pas de son papa qui
ne gagne même pas un dollar par jour pour lui demander un baladeur,
il l’achète lui-même ! ». Les organisations des enfants travailleurs
militent donc davantage pour que soient reconnus toute une série de
droits spécifiques aux enfants travailleurs, dont notamment le droit
de pouvoir travailler. Ce qui importe, c’est la construction d’un
cadre approprié pour que le travail des enfants puisse leur
permettre de véritablement grandir et s’épanouir.
http://www.oxfammagasinsdumonde.be/article_declic/travail-des-enfants-entre-esclavage-et-necessite/
Lutte
contre l'exode: initiatives d'une association, des actions de
solidarité nord-sud
ICD-Afrique
conduit des programmes de développement et de solidarité
internationale - création d’emplois, lutte contre l’exode,
protection de l’environnement, promotion des richesses
patrimoniales, culturelles et environnementales, promotion des
savoir-faire, amélioration des services à la population et l’accès
aux nécessités de base (eau, alimentation, santé, éducation,
transports), écotourisme solidaire, actions et chantiers de
coopération, séjours de rupture pour des jeunes en difficulté, la
formation, jumelages scolaires - La maison familiale rurale initie
les paysans à l’apiculture moderne et propose quelques produits
dérivés à partir de la cire d’abeille.
http://www.icd-afrique.org/
Adea
(Association pour le développement de l'éducation en Afrique)
ADEA - Le partage du Savoir est un objectif stratégique prioritaire
du programme de la Gestion du Savoir (GS)pour l'ADEA. Le capital
social de toutes les parties prenantes de l'éducation en Afrique se
bâtit par l'échange d'informations et le partage des connaissances
avec d'autres. A cette fin, l'ADEA produit et met à la disposition
de tous ses membres et parties prenantes les bases de données, les
publications, la documentation, les informations et les
connaissances produites à travers de ses activités.
http://www.adeanet.org/
Stop au
travail des enfants en Bolivie - Les actions de voix libres -
Prévenir et éradiquer le travail des enfants dans les mines -
Programme de micro-crédits sans intérêts - Education et formation,
autonomie alimentaire, santé, infrastructures, micro-crédits et
entreprises équitables - Chaque enfant qui a la chance de quitter le
travail de la mine doit en aider un autre - Une fois diplômés, les
jeunes s'engagent à travailler si possible pendant cinq ans pour
participer au développement de leurs communautés.
www.voixlibres.org/
Une
alternative à l'école traditionnelle :
Le
Barefoot college (littéralement faculté pieds-nus) - donne aux
pauvres des régions rurales accès à des technologies pratiques -
une organisation non-gouvernementale fondée par Bunker Roy en 1972
et localisée à Tilonia en Inde. C'est un établissement enseignant à
des villageois (analphabètes ou peu lettrés) pauvres à devenir
notamment docteurs, architectes, ingénieurs solaires ou hydrauliques
The Barefoot College India - The Social Work and Research Centre
http://en.wikipedia.org/wiki/Barefoot_College
http://www.barefootcollege.org/
Ecole
du soir au Barefoot college qui a ouvert 549 écoles du soir en Inde, afin d’offrir
des cours aux enfants qui ne peuvent pas aller à l’école le jour
parce qu’ils aident leurs parents. Les cours pour adultes
comprennent notamment une formation à la collecte de l’eau de pluie
(
www.globalrainwaterharvesting.org ) et une autre où l’on
apprend à construire des systèmes d’eau courante. Il existe aussi
des cours d’artisanat pour aider les femmes qui restent à la maison
à avoir un revenu. Barefoot College propose également des services
de santé (il facture un montant nominal pour les médicaments) et
sensibilise la population sur les questions d’hygiène.
Le collège s’est rapidement rendu compte que les meilleurs candidats
étaient les femmes d’âge moyen - dont la plupart sont grands-mères.
M. Roy a expliqué : “Les grands-mères illettrées font preuve
d’humilité, et il est facile de leur enseigner. Elles sont acquises
à leur village et n’ont aucun désir de partir. Mais donnez un bout
de papier à un jeune, et il s’en ira en ville pour trouver un
meilleur boulot”.
“Barefoot
College suit le style de vie et de travail de Gandhi, qui repose sur
un principe de grande simplicité dans la vie, l’alimentation et le
travail. Les gens viennent ici pour le défi, et non pour l’argent.
Personne ne peut gagner plus de 100 dollars É.-U. par mois au
collège, explique M. Roy. C’est la seule école où les papiers, les
diplômes et les doctorats sont un désavantage, car la valeur d’une
personne y est jugée sur la base de son honnêteté, son intégrité, sa
compassion, ses compétences pratiques, sa créativité et sa capacité
à travailler avec des gens sans discrimination”.
http://www.wipo.int/wipo_magazine/fr/2009/03/article_0002.html
The College continues to
work with young children on empowerment through alternative
approaches to education. Teachers and students work together to
reinvent the classroom setting, which more and more seeks to become
a sort of ideas exchange rather than a one-way street.
http://www.barefootcollege.org/solutions/education-solutions/night-schools/
Bibiographie: Negotiating Child and Youth Livelihoods in
Africa’s Urban Spaces -2009-(CODICE) / Négociations des moyens
d’existence des enfants et des jeunes dans les espaces urbains
d’Afrique
Link
Village
Pilote au Sénégal - endiguer la problématique des Enfants des rues
- prévention, protection et réinsertion des enfants en danger -
Informer et sensibiliser tous les acteurs qui interviennent dans
cette chaine (institutions locales et internationales, prisons,
marabouts, familles, enfants,…)
Mettre en place un dispositif d’identification, d’approche et de
mise en confiance des enfants en rupture en vue de leur sortie de
rue ou de prison - Favoriser la réinsertion scolaire, sociale et
professionnelle à travers un programme complet et évolutif
http://www.villagepilote.org/
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Le
MAEJT est avant tout un mouvement qui se mobilise pour construire
les droits et donc améliorer la vie des enfants - (S/c Enda TM
Jeunesse Action) - Dakar - Sénégal
http://maejt.org/
• Droit à apprendre à lire et à écrire
• Droit à une formation pour apprendre un métier
• Droit à rester au village (à ne pas "s'exoder")
• Droit à exercer nos activités en toute sécurité
• Droit à un travail léger et limité
• Droit à des repos maladie
• Droit à être respecté
• Droit à être écouté
• Droit à s'amuser, à jouer
• Droit à des soins de santé
• Droit à s'exprimer et à s'organiser
• Droit à un recours et à une justice équitable, en cas de
problèmes.
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Projet
React - Réseaux pour l'action collective transnationale - Cette
association se donne pour mission d’appuyer l’organisation locale et
transnationale des travailleurs et citoyens confrontés au pouvoir
excessif des grandes entreprises. Le ReAct s'inscrit dans une
démarche d’innovation sociale pour mieux répondre aux mutations
économiques contemporaines. Il développe des méthodes d'organisation
inspirées du modèle américain d’organizing. Localement, il s’agit
d'encourager l'organisation des personnes qui partagent les mêmes
colères. En se déplaçant dans les zones affectées, le ReAct cherche
à mobiliser ces individus face aux injustices constatées. Il
privilégie l'action directe qui replace chacun dans une position
active au lieu de l’enfermer dans une position de victime. Les 4
marches du pouvoir des dominés a été sélectionné pour le projet
Tools for Conflict Transformation de l’Institut Modus Operandi,
auquel le ReAct a participé avec 10 autres organisations. 38950
Saint-Martin-le-Vinoux France
http://projet-react.org/
Pillage
du groupe Bolloré en Afrique: Après le bras de fer, des
collectifs africains optent pour le dialogue sans renier leurs
revendications ! Dans quatre pays d'Afrique, les riverains des
plantations contrôlées par le groupe Bolloré ont organisé des
actions simultanées ce mercredi 5 juin 2013 -
L’association ReAct n’hésite pas à parler de « “Germinal”
sous les tropiques ».
Lien
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Au
village pour freiner l'exode précoce: Eduquer (eLearning), informer,
s'ouvrir sur le monde, apporter du sens ... pour encourager les
enfants à rester
>>
Informer - TIC -
Télécentre
>>
TIC et monde rural
>>
Hall omnisports centre du village
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Ecovillage au Sénégal et travail des jeunes - Lutte contre l'exode
rural
Le village de Mbackombel,
situé dans la région de Thiès, dans l’ouest du Sénégal, passe
actuellement de village traditionnel pour devenir éco-village par
l’exploitation de l’énergie solaire et la maîtrise de l’eau au
profit des populations des zones rurales. La
démarche de l’éco-village, selon des experts écologistes, permet aux
villages plus petits de bénéficier d’un centre de vie moderne,
autosuffisant sur le plan énergétique, de la maîtrise de l’eau, et
de la mise en œuvre d’un projet agropastoral. Chaque éco-village
représente un investissement d’un million de dollars, selon Demba
Mamadou Ba, directeur général de l’Agence nationale des
éco-villages.Une visite de IPS en juin à Mbackombel, une localité de
35 foyers, a permis d’observer un village électrifié à l’aide de
panneaux photovoltaïques. A part l’éclairage, les panneaux solaires
sont utilisés pour faire fonctionner un moulin et un forage d’un
débit de 50 mètres cubes par heure pour maîtriser de l’eau tant pour
la consommation que pour irriguer les jardins et abreuver le bétail.
En outre, cette potentialité en eau aide la population de
la localité à pratiquer le maraîchage, à cultiver du mils, du
sorgho, et de l’arachide, et d’autres plantes variées.
L’école élémentaire du
village, qui va de la maternelle au cours moyen 2ème année, dispose
d’une bibliothèque, d’une salle informatique dont les ordinateurs
sont équipés de panneaux solaires. Un moyen de réduire la fracture
numérique et qui permet à cette population de se connecter par
Internet avec le reste du monde.
«Nous faisons aussi de la
pisciculture. Actuellement, nous n’avons que des alevins et nous
espérons rentabiliser cette activité économique au-delà de la
consommation de poisson», déclare Robert Birame Ndour, chef de
village et responsable de la pisciculture. «Actuellement, nos jeunes
qui sont dans les grandes villes, sont tous revenus au village. Ils
ont tous du travail ici: les uns sont des jardiniers et d’autres des
éleveurs ou maçons».
Alouise Thiaw, 25 ans,
estime que l’exode rural n’est plus d’actualité dans le village car
les activités génératrices de revenu s’imposent grâce aux
opportunités créées avec le projet éco-village, notamment le
jardinage, l’élevage et le commerce.
Projet éco village
dans le sahel Burkinabé - Tourisme Ecovillage d’Accueil Solidaire
- création d’emplois dans la zone des 12 villages ciblés afin de
ralentir l’exode rural - Le tourisme, outil de développement -
Yakouta se situe dans la région du Sahel à l’extrême Nord du pays -
village de Yacouta situé à 265km de la capitale du Burkina
(Ouagadougou)
- Mise en place de
l’activité agro-écologique dans 6 villages du projet
- Mise en place de
l’activité écotouristique dans 6 villages du projet
- Construction d’un
centre d’hébergement de 16 chambres avec restaurant, buvette
- 12 représentants des
villages seront formés aux techniques d’agro-écologie
http://itinerance24.e-monsite.com/
Présentation du projet Tourisme Eco village dAccueil Solidaire dans
le Sahel.
http://slideplayer.fr/slide/175380/
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Paysans du Monde
http://paysansdumonde.over-blog.com/
World Forum Lille - Un
Forum de référence pour une économie responsable - Faire
progresser l'Economie Responsable en valorisant les bonnes pratiques
d'entreprises (PME ou grands groupes) qui exercent de manière
responsable leur activité, partout dans le monde, et ainsi rendre
leur exemple contagieux.
http://www.worldforum-lille.org/fr/
Film De
le Servitude Moderne - Durée 52min
" De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52
minutes produits de manière totalement indépendante (...) Le texte a
été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été
achevé en Colombie en mai 2009 (...) Le film est élaboré à partir
d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et
de documentaires.
L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de
l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et
de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette
condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer
frontalement l’organisation dominante du monde.
Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le
langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler
effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir
l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme.
La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation
dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de
libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie
libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de
répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête
à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la
domination présente."
Film de la servitude
moderne - Jean-François Brient et Victor León Fuentes Il faut douter
de tout, même du doute. La crise économique, sociale et politique a
révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une
brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur
mais de manière stratégique.
http://www.delaservitudemoderne.org/video.html#film
La servitude moderne -
Présentation en plusieurs langues
http://www.delaservitudemoderne.org/index.html
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Apprendre à lire et
écrire en 8 semaines, c'est possible ! Une méthode magique mise au
point en Inde par Readingwise et Development Alternatives. Une
méthode, un logiciel adaptables dans d'autres langues !
TARA
Akshar a programme which teaches illiterate people to read, write
in Hindi and do basic mathematical calculation in just 49 days
(98 contact hours)
http://taraakshar.com/
Demo de la méthode TARA Akshar
http://taraakshar.com/TaDemos.html
India
-The TARA Akshar Literacy Programme teaches completely
illiterate people how to read and write in 30 days. - This
Programme teaches completely illiterate hindi-speaking women to read
and write. Not just sign their name, or recognize a few letters, but
real reading and real writing. The programme uses completely new
techniques and has been an great success. The Programme have 291
centres across Northern India. The programme is probably the fastest,
most effective literacy project in the World. Over 25,000 students
graduated in 2007
http://www.youtube.com/watch?v=gCQMPIYyTUQ
TARA Akshar - A magical solution to adult literacy
http://www.youtube.com/watch?v=BX05L-sn9Dg
Tara Akshar _ Adult Literacy Programme for Rural Women
http://www.youtube.com/watch?v=-iTM3fJLflk
Development Alternatives - Dr Ashok Khosla - Sustainable
Development Challenges in India
http://www.youtube.com/watch?v=Q04b_CLfImc
ReadingWise India invents desperately needed learning programs
that no one else has built. We build programs for NGOs, corporates
and schools. We teach illiterates to read, the shy to speak and
everyone to learn everything twice as fast - Programs: TARA Akshar,
Learningwise, Entrepreneurwise, idesignwise
http://www.readingwise.org/
-------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------
Le
théâtre au service du développement et du dialogue social et de la
paix
Festival international de théâtre pour le développement - Le
FITD est une création de l'Atelier Théâtre Burkinabé (ATB)
Ouagadougou / Burkina Faso - 3 avril 2014 - 14e édition - troupes
filles
http://atb.bf/
-------------------------------------------------------------------
Apprendre en s'amusant - des jeux éducatifs: citoyenneté,
géographie, histoire, langues, sciences - fiches parents,
enseignants
http://education.francetv.fr/activite-interactive/apprendre-en-s-amusant-o11847
Jeux éducatifs - recyclage, trier les déchets, nombres,
géographie Afrique
http://www.nojeux.com/jeu-educatif.html
Serious game - faire passer un message par le jeu - 9 exemples
http://www.advergame.fr/9-exemples-de-serious-games-pour-apprendre-en-samusant/
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Beaucoup d'enfants exercent une activité économique, et souvent
des tâches débilitantes et dangereuses. Des millions d'autres
tentent, non sans mal, de concilier les exigences du travail et de
l'école, un exercice qui pose des problèmes particuliers aux petites
filles
La révolution de l'éducation - Bonnes pratiques dans le monde -
UNICEF
http://www.unicef.org/french/sowc99/pdf/002.pdf
L’association franco-malienne Sinjiya-Ton, créée en 1997,
lutte contre l’exclusion des enfants des rues de Bamako. Sinjiya-Ton
accueille 55 enfants dans 2 centres d’hébergement. Ces garçons et
filles sont, selon leur âge, scolarisés ou en apprentissage
professionnel.
http://www.fondation-insolitesbatisseurs.com/Sinjiya-Ton-Mali.html
-------------------------------------------------------------------
Il faut
rendre l'enseignement primaire universel et obligatoire. Il faut
créer partout dans le monde de bonnes écoles, qui plaisent aux
enfants et réduisent les taux d'abandon scolaire. On trouve déjà
aux quatre coins de la planète des programmes novateurs pouvant
servir de modèles, comme par exemple les écoles non formelles du
Comité pour le développement rural du Bangladesh (BRAC) et le réseau
des classes villageoises d'Escuela Nueva, en Colombie.
http://www.unicef.org/french/sowc97/action.htm
Comment
la Colombie a renouvelé l'école » sur la révolution pédagogique
de la Colombienne Vicky Colbert lauréate du prix WISE 2013:
«l'apprentissage coopératif et personnalisé que prône la méthode
Escuela Nueva a été adopté avec succès dans une vingtaine de pays ».
La nouveauté a été de concevoir un modèle accessible à tous -
efficace et peu coûteux - et de se battre pour en faire une
politique publique. Une étude de l'université de Londres a même
attesté que la présence d'une « Escuela Nueva » dans une zone de
conflit permettait de favoriser des comportements pacifiques. Créée
en 1974, depuis plus de cinq millions d'élèves dans le monde ont
bénéficié de cette initiative.
http://www.terrafemina.com/
Redéfinition de l’éducation de base en Amérique latine : les
enseignements de
l’Ecole Nouvelle colombienne - L’Escuela Nueva cherche à impliquer
chaque enseignant, chaque enfant et chaque membre de la communauté,
non seulement
dans le processus éducatif, mais aussi dans l’amélioration de la
qualité de vie de tous ceux qui sont concernés - L’Escuela Nueva lie
l’apprentissage de compétences simples et la vie quotidienne, pour
donner aux élèves un certain sens de leur utilité. Unesco
http://unesdoc.unesco.org/images/0009/000947/094700fo.pdf
Escuela Nueva is today a globally recognized and proven social
innovation that improves the quality of education. It benefits
children, teachers, administrators, families, and the community
through four interrelated components: the curriculum and classroom,
community, training, and management.With simple, concrete strategies,
Escuela Nueva promotes a classroom environment where students
actively learn, participate, and collaborate; and strengthens the
relationship between the school and the community. In 1989 the
Escuela Nueva model was recognized by the World Bank as one of the
three most successful innovations that had impacted public policy
around the world. Additionally, in 2000 the Human Development Report
by the United Nations selected the Escuela Nueva model as one of the
three greatest achievements in the country.
http://www.escuelanueva.org/portal/en/escuela-nueva-model.html
-------------------------------------------------------------------
Programme d’éducation BRAC Comité pour le développement rural
du Bangladesh (BRAC, « Bangladesh Rural Advancement Committee »)
réduire la pauvreté de manière durable. L’approche holistique
adoptée par le BRAC dans la lutte contre la pauvreté et
l'autonomisation des couches défavorisées comprend un ensemble de
programmes de base dans les domaines du développement économique et
social, de la santé, de l’éducation, des droits de l’homme et des
services juridiques. Aujourd’hui, le BRAC emploie plus de 100 000
personnes, dont une majorité de femmes. Plus de 110 000 000 de
personnes en Afghanistan, au Pakistan, en Ouganda, en Tanzanie et au
Sud-Soudan bénéficient de ses interventions en faveur du
développement. Le programme s’adresse principalement aux groupes
suivants :
les enfants âgés de 5 ans et plus, éligibles à l’enseignement
pré-primaire ;
les enfants déscolarisés (de 8 à 10 ans et de 11 à 14 ans),
notamment les filles; les jeunes (de 15 à 24 ans); les pauvres et
les chômeurs; les minorités ethniques;
les familles; les enfants ayant des besoins spéciaux (originaires
des bidonvilles, des zones rurales/difficiles d’accès ou
handicapés).
http://www.unesco.org/uil/litbase/?menu=4&programme=28&language=fr
Brac empower people and communities in situations of poverty,
illiteracy, disease and social injustice. With education programmes
in six countries and more than 900,000 students worldwide enrolled
in its primary schools,
http://www.brac.net/
BRAC Education Programme
https://www.youtube.com/watch?v=2amWMtIJ-fk
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Aflatoun is a fireball from outer space who teaches children about
their rights and about money
http://www.aflatoun.org/
Aflatoun un programme d'éducation sur l'éducation sociale et
financière (CSFE) adapté aux enfants et enseigné aux enfants de
6 à 14 ans - L’ONG Aflatoun a pour objectif un monde où les enfants
reconnaissent l'importance de l'épargne comme véhicule de contrôle
de la consommation et un moyen de développer des capitaux de départ
pour leur propre microentreprise du futur. Aflatoun crée des
partenariats avec des organisations locales spécialisées dans le
domaine de l'éducation. Afin de toucher le maximum d'enfants, ces
organisations formées par la structure, constituent une équipe de
formateurs, qui à leur tour forment les enseignants qui transmettent
le programme aux enfants. Aujourd'hui, 210 mille enfants ont
bénéficié de la formation d'Aflatoun et plus de la moitié possèdent
un compte épargne
http://www.setal.net/
Académie Aflatoun - Vidéo de Formation - L'arbre à problèmes - Le
travail des enfants
https://www.youtube.com/watch?v=IuyG9IgJSPw
Aflatoun a pour objectif de former des enfants de 6 à 14 ans à
devenir autonomes et à prendre conscience de leur capacité à
agir en tant que citoyen. Le programme s’intègre dans le cursus
scolaire et a la particularité d’équilibrer éducation sociale
(droits, responsabilités, valeurs), financière (économiser,
planifier, budgétiser, entreprendre) et environnementale
(sensibilisation aux enjeux de développement durable). Ainsi, ils
deviennent acteurs de changement dans leur communauté. La méthode
Aflatoun place l'enfant au cœur de la pédagogie. Les enseignants ont
pour rôle de conscientiser les enfants. A l'heure de la crise
sociale, financière et environnementale, le programme Aflatoun
répond à ces problématiques en contribuant à éveiller les adultes de
demain.
http://www.nebeday.org/2012/03/la-methode-aflatoun-et-lavenir-de-nos.html
Méthode Aflatoun Education Sociale et Financière pour enfants
- Invitez les élèves à discuter avec leurs parents/tuteurs des
tâches à la maison et au village/dans le quartier qui ne sont pas
adaptées aux enfants. Ils doivent les lister et les ramener à
l’école pour en discuter avec le reste de la classe. Stéréotypes
liés aux genres, Développer de l’empathie
http://www.aflatoun.org/
Videos, short or longer, explain what the Aflatoun comes from
and what it is all about.
https://www.youtube.com/channel/UCmsUD8HO-NJzri6E5qYS_lg
Académie Aflatoun - Vidéo de Formation - Brainstorming
https://www.youtube.com/watch?v=s73MNJWDXws
-------------------------------------------------------------------
Comité
mondial pour les apprentissages tout au long de la vie - Videos
et Audios
http://cma-lifelonglearning.org/frenchbis/index_.php?page=audiovideo
Le cours est dans la machine - En numérisant les savoirs, il
devient possible de les délivrer partout à moindre coût, dans les
pays du Sud comme dans ceux du Nord - Le réseau Teach For All:
redonner le goût d’apprendre - Comment la Colombie a renouvelé
l’école
https://www.wise-qatar.org/sites/default/files/asset/document/20131030_dos.pdf
----------------------------------
Pour l'UNICEF, les systèmes éducatifs doivent s'attacher à
enseigner des techniques utiles aux enfants et à leurs parents;
se montrer plus souples, en s'adaptant aux conditions de vie des
enfants; amener les petites filles à l'école; améliorer la qualité
et la situation des enseignants; enfin, réduire les dépenses des
familles pour l'éducation livres, fournitures, uniformes,
transport et autres d'autant plus lourdes à supporter que la
famille est plus pauvre.
Quatre
mythes sur le travail des enfants (UNICEF) 1997
Premier mythe, le travail des enfants est circonscrit au monde en
développement.
Deuxième mythe, le travail des enfants ne sera jamais éliminé tant
que la pauvreté subsistera.
Troisième mythe, le travail pour la seule exportation: la plupart
des enfants travailleraient comme des forçats à produire des
articles bon marché pour alimenter les magasins du monde riche
Le quatrième mythe à dénoncer concerne l'arme des sanctions: une
autre voie de progression dans la lutte contre le travail des
enfants serait, selon cette thèse, que les consommateurs et les
gouvernements fassent pression par des sanctions et des boycotts.
http://www.unicef.org/french/sowc97/myths.htm
-------------------------------------------------------------------
L’éducation pour le développement, moyen de lutte et de prévention
du travail des enfants Le travail des enfants au sénégal: Quelle
alternative? Par Saliou Sarr
http://portail-eip.org/SNC/eipafrique/senegal/senegal1.html
La problématique du travail des enfants est plus complexe qu’il
n’y paraît. Le BICE fait ainsi une distinction entre le travail
forcé des enfants et les enfants travailleurs - Dans le premier cas,
le BICE condamne toute forme d’exploitation par le travail des
enfants et lutte fermement contre les pires formes de travail des
enfants. Elles doivent être éradiquées et leurs instigateurs
poursuivis.
En revanche, nous œuvrons pour la reconnaissance des droits des
enfants travailleurs lorsque pour des raisons sociales, économiques
et culturelles le travail des enfants est incontournable mais adapté
à leur âge et à leurs autres droits, dont celui de l’éducation, et
qu’il est rémunéré à sa juste valeur.
http://bice.org/fr/enfants-travailleurs/?gclid=CNa-tbqHjckCFQgFwwodN74FTg
Supprimer le travail des enfants serait rentable Denis Clerc
- Alternatives Economiques n° 223 - mars 2004 L'objectif est de
porter la scolarisation universelle jusqu'à 14 ans, tout en mettant
en place des revenus de transfert pour compenser la perte des
revenus tirés du travail des enfants dans les familles démunies.
La note est salée: au total, de l'ordre de 760 milliards de dollars.
http://www.alternatives-economiques.fr/
Proposer des solutions alternatives concrètes
En Inde: .Le camp d'été pour les enfants qui travaillent est
organisé chaque année par des groupes de jeunes durant les vacances
d'été. Il s'agit d'une méthode innovatrice pour combattre le travail
des enfants, car cela ne les sensibilise pas seulement sur leurs
droits, mais leur permet aussi d'acquérir quelque formation et
habiletés particulières, comme la charpenterie, la maçonnerie, les
sciences para-vétérinaires, la poterie, la couture, la fabrication
de produits curatifs à base de plantes…
https://www.alternatives.ca/projet-campagne/inde-lutte-contre-le-travail-des-enfants
Il existe trois types d’individus, ou de réactions, face au travail
des enfants (Derrien, 2008) :
- Les « négationnistes » : comme ce nom l’indique, ce sont les
personnes qui nient totalement
l’existence du travail des enfants, ou du moins le fait qu’il soit
dangereux. Parmi cette catégorie, certains se voilent la face tandis
que d’autres tentent de cacher les faits pour des
raisons politiques ou économiques. Quoi qu’il en soit, pour ces
personnes il ne faut rien faire pour lutter contre, le problème
n’existant pas.
- Les « abolitionnistes » : au contraire des « négationnistes », ils
veulent l’abolition totale et immédiate du travail des enfants sous
toutes ses formes. Le problème est qu’ils « font peur », en étant
trop intégristes, et freinent l’action en voulant presser les
choses. De plus, l’abolition légale et sans transition peut poser
d’importants soucis du point de vue éthique.
- Les « réalistes » : à l’inverse des deux autres catégories
enfermées dans des certitudes radicales, ces personnes s’interrogent
sur l’ampleur du phénomène, ses raisons et sa gravité
réelle.
http://ethique.perso.sfr.fr/
UNICEF Travail des enfants
https://www.unicef.fr/sites/default/files/userfiles/02_TRAVAIL_ENFANTS.pdf
OIT Le travail des enfants: l’éducation de qualité comme
véritable alternative promotion de l’Education pour tous (EPT
http://download.ei-ie.org
OIT-BIT - Depuis au moins trois décennies, l’Organisation
internationale du travail (OIT) considère qu’aucun enfant dans le
monde ne devrait travailler."
http://www.gresea.be/spip.php?article1210
Niger - Des alternatives au travail
des enfants dans l’agriculture - Pistes de solution: l’implication
des enfants dans des activités productives non dangereuses est
parfois positive. Cette participation peut par exemple contribuer au
transfert du savoir-faire entre générations et à la sécurité
alimentaire des enfants, notamment dans le cadre de l’agriculture
familiale.
http://www.fao.org/fileadmin/templates/dimitra/pdf/dim_26_f_p22.pdf
Le travail des enfants 2002 Université de Nantes
http://www.memoireonline.com/12/05/18/m_travail-des-enfants0.html
... une très bonne idée : créer une radio pour les enfants
Une radio pour les enfants
http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/recherche/2012-Bernet-son.pdf
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Sriniketan: le centre de réhabilitation rurale sachant que le
vrai pouls de l'Inde était dans les villages. Tagore créa sa
première école pour enfants, où l'enfant cohabite en parfaite
harmonie avec la nature. Là-bas, il invita des artistes, des
musiciens, des intellectuels, des enseignants du monde entier et
réalisa son rêve, celui de créer une université appelée Visva
Bharati où le Monde se retrouve dans un seul nid.
http://www.visvabharati.ac.in/
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LE
TRAVAIL DES ENFANTS
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Les
enfants africains constituent la majorité de la population.
Leur
culture et leur situation les amènent à contribuer à l'effort de
leur famille et de la société pour " s'en sortir ". Une marge non
négligeable des enfants scolarisés travaille à temps partiel. De
même, beaucoup d'enfants qui travaillent tentent de s'instruire
parallèlement.
Les enfants travailleurs en Afrique sont environ 80 millions et
constituent un tiers de la population de ce type dans le monde alors
qu'ils proviennent d'un continent qui ne représente que 10% de la
population du monde. Ils évoluent dans un contexte où l'accès à
l'éducation est encore problématique pour 30 à 70 % de leur
génération selon les cas, et où le seuil de pauvreté peut dépasser
50% de la population d'un pays
http://www.endatiersmonde.org/eja/bur-int/faq.htm
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Le travail, une
affaire d'enfants au Mali
"Le Courrier" Suisse - 15 sept. 2017 - Petites mains à Bamako
article de
Sophie Dupont
A Bamako, des garçons de 7 à 16 ans, appelés «bagagistes», vendent
leurs sachets plastiques aux clients du marché et transportent leurs
courses jusqu’à leur véhicule.
Reportage à Bamako, qui accueille beaucoup d’enfants non accompagnés
et migrants. Des réseaux de solidarité participent à leur prise en
charge.
https://www.lecourrier.ch/152573/petites_mains_a_bamako
Après la
pluie, dans le marché de Médine, des commerçantes, assises sur des
cageots retournés, attendent les clients. Entre les rangées de
courgettes et d’ignames empilés sur des bâches, des enfants
trottinent dans les allées boueuses. En alerte, un petit paquet bleu
bien plié dans la main droite. Ces garçons de 7 à 16 ans, appelés
«bagagistes», vendent leurs sachets plastiques aux clients du marché
et transportent leurs courses jusqu’à leur véhicule.
Baba Djalou, une quinzaine d’année, est arrivé il y a sept mois d’un
village au centre du pays. «Bagagiste, c’est le premier travail que
j’ai trouvé en arrivant à Bamako», explique-t-il. Avec un bénéfice
de cinq francs par jour, il parvient à envoyer régulièrement une
petite somme à ses parents. Contrairement à beaucoup de ses
compagnons qui passent la nuit dans le marché sur un carton posé au
sol, il est logé par une connaissance.
Bamako est ville de destination, de transit et de départ pour des
enfants, parfois jeunes, qui ont quitté leur village pour chercher
du travail. Ils s’orientent vers le commerce, l’économie domestique
(lire ci-dessous) ou l’orpaillage. La capitale malienne est aussi un
point stratégique de la route migratoire en direction de la Libye,
puis de l’Europe.
Risque d’exploitation
Aux mouvements saisonniers des enfants de zones rurales vers les
centres urbains, s’ajoute une migration internationale. Des filles
et des garçons de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger et de
Guinée Conakry re-joignent les mines d’or artisanales, travaillent
comme domestiques ou dans le commerce. «Ces enfants, sans
protection, sans papiers, se trouvent dans des situations de
vulnérabilité extrême», relève Seckna Bagayoko, coordinateur du
réseau à Enda Mali. L’exploitation, économique et sexuelle, est
fréquente, les enfants travaillent sans repos, dorment dehors et se
nourrissent mal. Certains économisent pour poursuivre leur migration
vers le Nord.
A Bamako, l’association des enfants et jeunes travailleurs (AEJT)
repère et aide les enfants de passage. Cireurs de chaussures ou
commerçants dans les gares routières, ses agents ont l’œil pour
repérer ceux qui voyagent seuls. «J’ai logé chez moi un jeune
Ivoirien de 15 ans, qui n’avait nulle part où aller», explique
Guindo Sékou, 16 ans, membre de l’AEJT. L’association regroupe 49
000 membres, dans trente localités du Mali et collabore avec des ONG
qui prennent en charge ces enfants dits «en mobilité». «Le jeune a
accepté de retourner à Abidjan où il recevra une aide pour
développer un commerce», poursuit le garçon.
Né en 1994 au Sénégal, le mouvement africain des enfants et jeunes
travailleurs défend douze droits, dont ceux de ne pas s’exiler,
d’avoir une formation pour apprendre un métier ou d’exercer une
activité en toute sécurité. Ses membres revendiquent le droit de
travailler pour les mineurs: «Si tu ne vas pas à l’école, tu dois
trouver une activité. Mais il faut que la charge de travail et les
horaires correspondent à l’âge de l’enfant», assène Assitan Sissoko,
16 ans, coiffeuse et présidente de l’AEJT. Au Mali, l’âge légal pour
travailler est de 15 ans. Une barrière peu respectée.
Opportunités à créer
L’association a un petit local dans une bâtisse du centre-ville de
Bamako. Elle y héberge régulièrement des enfants migrants. «Beaucoup
transitent à Bamako pour se rendre dans les zones d’orpaillage. Nous
les informons des dangers et nous cherchons avec eux une alternative
à la migration», explique Assitan Sissoko. Acceptent-ils de revoir
leur projet de mobilité? «Certains, très fatigués par leur parcours,
veulent retourner dans leur village. Nous regardons avec eux comment
les protéger, s’ils peuvent retourner à l’école ou monter un
commerce», répond-elle.
Pour la prise en charge des enfants migrants, l’AEJT collabore avec
Enda Tiers Monde, membre d’un mécanisme de coopération. Mis en place
en 2005 avec l’appui du service social international (SSI), basé à
Genève, le Réseau Afrique de l’Ouest regroupe quinze Etats et vise
une prise en charge individuelle. «Cette collaboration a mis fin aux
simples rapatriements à la frontière. Lorsqu’un enfant est
identifié, nous recherchons sa famille et mettons en place un projet
de réinsertion», explique Djibril Fall, coordinateur du réseau pour
le SSI. Les 6500 enfants suivis (chiffres 2016) ont en moyenne 13
ans: 68% ont été scolarisés, un quart ont reçu une formation
professionnelle. «Nous développons les activités génératrices de
re-venu. Lorsque l’enfant a des opportunités économiques sur place,
il renonce à la migration», note Seckna Bagayoko.
Au Nord, prise en charge des enfants victimes de la crise
A Tombouctou, Terre des hommes accueille depuis deux ans les enfants
en mobilité dans des «Points espoirs». Plus de 400 adolescents de 13
à 18 ans ont reçu un accompagnement social avec des cours
d’alphabétisation, et, pour les plus âgés, une formation
professionnelle, dans la coiffure, la couture ou le commerce.
La crise qui sévit depuis 2012 a amené son lot d’enfants déplacés.
Ils sont venus rejoindre ceux qui travaillent dans l’économie
domestique, réputée pour être mieux rémunérée au Nord, carrefour de
commerce, que dans la capitale.
«Chaque histoire est différente. L’un quitte son village de peur
d’être enrôlé par un groupe armé, une autre fuira un mariage forcé.
Avec le conflit, beaucoup de familles sont éclatées», raporte Sidi
Bah, responsable de projet à Terre des hommes. «C’est grâce à ce
travail en réseau que nous pouvons les prendre efficacement en
charge», relève le coordinateur. SDT
Des travailleuses vulnérables
Dans un quartier aux confins de Bamako, là où les déchets jonchent
le sol et les motos zigzaguent entre les trous de la chaussée, des
travailleuses domestiques sont réunies pour par-ler de leurs
conditions de travail. Assises sur des bancs de bois dans une cour
où courent des chèvres, celles qu’on appelle les «aides-ménagères»
ou les «petites bonnes», racontent leur journée de labeur. Elles
assument les tâches courantes de la vie domestique: lessives,
préparation des repas, nettoyages, garde d’enfants. «Nous avons une
heure de pause l’après-midi», relève Fatoumata, 17 ans.
A Bamako, 100 000 à 150 000 domestiques sont engagées pour un
salaire de 7 à 20 francs par mois, selon l’Association de défense
des droits des aides ménagères et domestiques, qui milite pour une
meilleure réglementation. La plupart sont mineures, les plus jeunes
ont 8 ans. Elles viennent des régions rurales du pays et la plupart
ne sont pas scolarisées.
«Parfois, nous ne recevons pas nos salaires. Et les patrons
retiennent une sommes lorsque nous sommes malades», explique Aïssa,
15 ans. La jeune fille, qui travaille à Bamako depuis deux ans,
souhaite rentrer dans son village, au centre du pays. «Mais mon père
considère que je n’ai pas encore suffisamment gagné»,
soupire-t-elle.
Les insultes et les coups ne sont pas rares
Mama Djakité, enseignante du quartier, reçoit chez elle les
domestiques en conflit avec leur employeur. «Les violences
sexuelles, commises au sein des familles où elles travaillent sont
fréquentes. Et si une fille contracte une grossesse non désirées,
elle est renvoyée sans ménagement», témoigne-t-elle. Les insultes et
les coups ne sont pas rares non plus. «Les plus âgées savent se
défendre. Mais celles qui ont 9 ou 10 ans sont très vulnérables»,
relève Adjaratou Doumbia, habitante du quartier. Patiemment, les
deux femmes vont à la rencontre des employeurs, pour essayer de
changer les mentalités. «Souvent, les filles supportent les
maltraitances, parce qu’elles ne veulent surtout pas perdre leur
travail», note Mama Djakité.
Fatoumata, elle, est bien décidée à travailler comme domestique
jusqu’à avoir constitué son «trousseau de mariage», tradition encore
vive au Mali. «Cela me prendra peut-être 4 ou 5 ans», estime-t-elle.
SDT
«La migration est valorisée»
Au Mali, la première «aventure» consiste à partir de son village
pour la capitale ou une région à fort potentiel économique. Des
enfants de 8, 12 ou 15 ans quittent leur famille pour éviter de
représenter une charge financière et travaillent comme gardien,
ouvrier, ou dans l’économie domestique. Avant d’aller toujours plus
loin, jusqu’en Europe si l’opportunité se présente. Dans certaines
ethnies, la migration fonctionne comme un rite de passage: «Pour
être bien vu par la société, il faut partir. Et l’enfant qui arrive
à destination est valorisé», note Bréma Ely Dicko, sociologue.
Avec l’épuisement des réserves agricoles sonne l’heure du départ. Le
boom du «mobile banking», service financier via téléphone portable,
facilite l’envoi d’argent aux familles. Les téléphones et les habits
ramenés dans leurs communautés par les enfants migrants ont un effet
incitatif, comme les récits d’aventure, où les risques et
l’exploitation sont soigneusement évités. «Les enfants s’influencent
entre eux et partent en groupe, à l’insu de leur famille», souligne
Amadou Diarra, chargé de programme à Enda. Certains épargnent et
investissent dans l’élevage. «Au-delà des aspects économiques, les
enfants se construisent socialement et apprennent des métiers tout
au long de leur parcours migratoire», poursuit Amadou Diarra. Dans
la restauration, la mécanique ou le maraîchage, ils rapportent des
compétences utiles à la communauté.
Maintenir ces enfants sur les bancs de l’école plutôt que de les
voir partir sur les routes migratoires est un défi pour les acteurs
locaux: «Lorsqu’ils voient des jeunes qui ont passé le bac et sont
sans emploi, ils se disent que l’école n’est pas source de mobilité
sociale», constate Bréma Ely Dicko. Pour certains, la migration se
prolonge jusqu’à avoir un pécule honorable à présenter au village.
Au Mali, Enda sensibilise les communautés aux dangers de la
migration par des émissions radio. «L’école est le meilleur rempart
contre la migration précoce. Et les adolescents scolarisés sont
moins vulnérables que les autres lorsqu’ils migrent», note Hawa
Kayentao, chargé de programme à Enda. Pour éviter l’exode des filles
qui partent travailler comme domestiques, l’association forme des
«pairs», des migrants revenus aux villages, qui tenteront de
dissuader leurs camarades de prendre la route. SDT
"Le Courrier" en Suisse N° 176 - 17 sept. 2017
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Un
problème social au Mali : Le travail des enfants
! Janv. 2017
Il est difficilement acceptable de voir au Mali, que des enfants
travaillent encore, malgré la profusion d’organisations qui luttent
contre ce phénomène si dangereux pour la survie de la jeunesse. Il
faut une application ferme pour son éradication.
En novembre denier, un débat télévisé a été organisé sur les chaines
nationales, qui démontrait les conséquences qui peuvent découler du
travail des enfants sur la survie de la nation et aussi à l’enfant
lui-même. Des mobilisations ont été faites partout au Mali autour de
la question, mais rien à faire, parce que le malien reste malien,
c’est-à-dire gardant son caractère incivique envers les lois.
Lorsqu’il s’agit de ce genre de vision la question principale qui
traverse l’esprit, c’est l’argent.
Pour le malien l’argent passe avant toute chose, même s’il s’agit de
l’avenir de leurs enfants, rien n’égale les sous pour eux. Nous
sommes tous au courant que la pauvreté règne en maître pour la
majorité de la population au Mali, mais ceci ne doit pas être à
notre avis, la cause d’avilissement d’un enfant, en le faisant
travailler comme un animal. Tout au long de la journée, par la faute
de maîtres coraniques, ces enfants sont sous un soleil ardant et
font du porte à porte.
Il n’est pas dit qu’ils ne doivent pas travailler, mais des travaux
en relation avec leur âge et ce qu’ils peuvent supporter. Il est
temps de mettre fin à cette pratique ignoble dans notre pays, qui
entrave la survie de la nation, et une vigoureuse lutte doit être
menée contre ces pratiques qui font atteinte aux droits de l’homme.
C’est la seule manière pour mettre fin au travail des enfants dans
notre pays.
http://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/
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Travail précoce: 2,7 millions d’enfants actifs au Sénégal
23/12/2013 - Le travail des enfants
« 500.000 enfants sont pris dans les pires formes de travail, y
compris le travail domestique précoce des jeunes filles », a
déclaré, mercredi dernier, le directeur des droits, de la protection
de l’enfance et des groupes vulnérables au ministère de la Femme,
Niokhobaye Diouf. Il présidait la journée de restitution des
réalisations des comités de protection de l’enfant dans douze
départements du Sénégal initiés par Enda Jeunesse Action.
Selon le directeur des droits, de la protection de l’enfance et des
groupes vulnérables, Niokhobaye Diouf, malgré les initiatives
développées au Sénégal en matière de protection et de promotion des
droits de l’enfant, il reste beaucoup à faire. A l’en croire, des
violations de leurs droits sont toujours enregistrées et les enfants
continuent de travailler. «Sur 2,7 millions d’enfants actifs au
Sénégal, il y a 500.000 enfants qui sont pris dans les pires formes
de travail y compris le travail domestique précoce des jeunes
filles, l’exploitation par la mendicité, la maltraitance, etc. »,
indique-t-il.
http://yveslebelge.skynetblogs.be/archives/category/actualite/index-71.html/
M. Diouf ne manquera pas de saluer l’initiative d’Enda Jeunesse
Action dans la mise en place de mécanismes de protection des enfants
avec une approche de type « multi-acteurs », car elle permet une
prise en charge locale des préoccupations de l’enfant. De même que
cette initiative anticipe sur la stratégie nationale de promotion de
l’enfant qui devrait être validée à l’occasion d’un conseil
interministériel et devrait permettre de mettre en place des outils
en matière de schéma intégré de prise en charge des enfants,
informe-t-il.
La coordonnatrice nationale de l’Association des enfants et jeunes
travailleurs du Sénégal (Aejt), Khoudia Diop, par ailleurs membre du
Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (Maejt),
indique 203 aînés protecteurs s’activent dans la protection de
l’enfant à Dakar, Pikine, Rufisque, Guèdiawaye, Thiès, Saint-Louis,
Diourbel, Fatick, Diakhao et Kaolack. « Ces aînés sont membres de la
Coalition des acteurs pour la protection de l’enfant (Cape).
Ils participent à l’identification des enfants victimes de
maltraitance et font l’écoute, l’accompagnement et la prévention »,
confie-t-elle. « Quant à la coordination nationale de l’association
des enfants et jeunes travailleurs du Sénégal, elle capitalise des
expériences dans le domaine de la protection », fait savoir Khoudia
Diop. A l’en croire, chaque année, l’Association des enfants et
jeunes travailleurs (Aejt) organise des formations, des causeries,
des émissions radio, des visites porte à porte pour sensibiliser et
mieux protéger les enfants. « Aussi, nous avons pu mettre en place
des groupes de base qui sont dans les quartiers, les villages pour
permettre aux enfants non scolarisés de fréquenter l’école »,
indique-t-elle.
La coordination nationale des associations d’enfants et jeunes
travailleurs du Sénégal compte, en son sein, 18 associations parmi
lesquelles 11 sont membres du Mouvement africain des enfants et
jeunes travailleurs (Maejt) et 7 associations sont en observation. «
Au Maejt, né en 1994 à Bouaké (Côte d’Ivoire), nous sommes
actuellement 26 pays membres et 340 associations au niveau
international », informe Khoudia Diop.
Maguette Guèye DIEDHIOU/Lesoleil
L’ETAT MOBILISE 12,3 MILLIARDS DE FCFA POUR ÉRADIQUER LE FLÉAU
La place d’un enfant de moins de quinze n’est nulle part ailleurs
qu’à l’école française ou coranique moderne. Elle n’est ni dans les
champs, ni dans les ateliers encore moins dans la rue en train de
mendier. C’est du moins l’avis du gouvernement qui a dégagé 12,3
milliards FCfa pour venir à bout de ce fléau.
Pour partager cet engagement du gouvernement sénégalais consistant à
lutter contre le travail des enfants et les pires formes de travail
des enfants (qui date de 2005), à travers la ratification des
conventions respectives 138 et 182, des comités intersectoriels ont
été installés dans six régions du pays. En début de semaine, une
rencontre s’est tenue sur la question à Thiès. Selon Ibra Ndoye,
coordinateur de la Cellule nationale de lutte contre le travail des
enfants basée au ministère de la Fonction publique, le Sénégal a
adopté un plan cadre national de lutte. «Avec l’appui du Bureau
international du travail, nous sommes en train de redynamiser et
d’élargir ce cadre régional de Thiès à d’autres acteurs»,
confie-t-il. Un processus qui doit déboucher sur la mise en place
d’un système d’observatoire et de suivi du travail des enfants
installé dans la communauté rurale de Ngoundiane où le phénomène est
important.
Au sortir de cette tournée de redynamisation, des comités
intersectoriels à travers les régions de Saint-Louis, Thiès,
Diourbel, Fatick, Kaolack et Dakar, en plus de l’installation de
celui de Kédougou, un document cadre des plans d’action sectoriels à
l’échelle régional va être mis en œuvre pour venir à bout, d’ici à
2016 (date butoir), de cette tare que constitue le travail des
enfants, afin qu’elle soit éradiquée. «Avec un budget prévisionnel
de 12 milliards 300 millions de FCfa, le Sénégal entend prendre le
taureau par les cornes afin d’endiguer ce fléau du travail des
enfants», soutient Ibra Ndoye. Pour Mamadou Mbengue, inspecteur du
travail, représentant l’inspection régionale de Thiès, la
législation concernant les entreprises est claire en la matière.
«Nous organisons des visites inopinées et tout contrevenant à la
législation du travail sur le travail des enfants est poursuivi
conformément à la loi en vigueur». Cependant, l’intervention de
l’inspection du travail dans des activités menées dans le secteur
informel pose beaucoup de problèmes. «C’est pourquoi l’approche
multisectorielle est très importante, afin de pouvoir sensibiliser
les parents qui pensent qu’ils ont le droit et même le devoir de
faire travailler leurs enfants à leur guise, sans avoir de compte à
rendre à personne », déclare Mamadou Mbengue.
D’où toute l’urgence, pour le comité régional sectoriel de lutte
contre le travail et la maltraitance des enfants, à s’ouvrir aux
organisations communautaires de base, aux syndicats, aux employeurs
et aux organisations non-gouvernementales.
Mbaye BA/Seneweb
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MAEJT - Mouvement africain des enfant et jeunes travailleurs
Né en 1994 au Sénégal, le mouvement africain des enfants et jeunes
travailleurs défend douze droits, dont ceux de ne pas s’exiler,
d’avoir une formation pour apprendre un métier ou d’exercer une
activité en toute sécurité. Ses membres revendiquent le droit de
travailler pour les mineurs: «Si tu ne vas pas à l’école, tu dois
trouver une activité. Mais il faut que la charge de travail et les
horaires correspondent à l’âge de l’enfant», assène Assitan Sissoko,
16 ans, coiffeuse et présidente de l’AEJT.
Elle regroupe en son sein comme son nom l’indique des enfants et
jeunes travailleurs (employés de maison, travailleurs indépendants,
apprentis de petits
métiers, cireurs de chaussure, laveurs de voiture...).
Construire la solidarité et l’espoir chez les enfants et les jeunes
en Afrique - Le MAEJT a été fondé en 1994 en Côte d’Ivoire par des
enfants et jeunes de 4 pays. Depuis lors, il n’a cessé de grandir et
œuvre maintenant dans 27 pays Africains. Il compte fin 2015, 975.054
membres et sympathisants dont 308.072 membres effectifs, regroupés
dans 4.331 groupes de base fédérés en 380 associations. La majorité
(73%) des membres sont des enfants (moins de 18 ans). 57% des
membres sont des filles.
Les 27 pays, où le MAEJT opère :
Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centre Afrique, Côte
d’Ivoire, Ethiopie, Ghana, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Kenya,
Libéria, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda,
République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone,
Tchad, Tanzanie, Togo et Zimbabwe.
http://maejt.org/
MAEJT de Ziguinchor
Courriel : aejtzigu@yahoo.fr
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Capitalisation des bonnes expériences des EJT sur la lutte
contre l’exode précoce et la traite des enfants -
Réunion de bilan à Bamako (Mali) du 15 au 19 octobre 2007
http://www.endatiersmonde.org/eja/bur-int/capitalisation_exode.htm
Depuis sa fondation en juillet 1994, le Mouvement Africain des
Enfants et Jeunes Travailleurs (MAEJT) mène des actions pour
concrétiser l’un de ses douze droits : « à ne pas s’exoder (à rester
au village). A partir de 2004, ces actions ont été menées de façon
coordonnée à partir d’un plan sous régional d’action en Afrique de
l’Ouest.
Dans le souci de renouveler ses pratiques et d’approfondir la portée
de son action, le Mouvement Africain des Enfants et Jeunes
Travailleurs (MAEJT) entame une recherche pour documenter, évaluer
et capitaliser ses expériences en matière de lutte contre l’exode
précoce et la traite des enfants dans cinq pays d’Afrique de l’Ouest
: Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali et Niger. Cette recherche
se base sur le recueil d’une série de données qualitatives sur les
expériences du MAEJT avec pour objectifs principaux :
de définir la potentielle valeur ajoutée d’une organisation telle
que le MAEJT au regard de la lutte contre la traite,
de mieux cerner les différentes perceptions du phénomène (celles des
enfants qui sont approchés dans les activités mises en place par le
MAEJT, mais aussi celles des membres du MAEJT eux-mêmes)
d’identifier d’éventuelles bonnes pratiques et leçons apprises,
et enfin de développer une série de recommandations quant aux
objectifs, stratégies et activités du mouvement d’une part et quant
au type de collaboration adéquat entre le mouvement et les autres
partenaires au développement d’autre part.
.../...
ENDA Jeunesse-Action BP 3370 Dakar Sénégal
ejt@enda.sn, tel 221- 821 21 13, 889 34 20
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Quelle liberté quand on
est pauvre?
Mardi 19 septembre 2017Sergio Ferrari
«Une personne ou une population pauvre sont potentiellement riches,
la pauvreté est due au fait que leurs droits essentiels sont
violés», analyse Patrice Meyer-Bisch.
SFI
Pour le philosophe Patrice Meyer-Bisch, il faut repenser le concept
de liberté en économie. Spécialiste des droits culturels, il plaide
pour une coopération participative.
Dans un monde en pleine mutation, le concept de solidarité exige
d’être reformulé. Tel est l’avis exprimé par le philosophe suisse
Patrice Meyer-Bisch, président de l’Observatoire de la diversité et
des droits culturels et coordinateur de la chaire Unesco à Fribourg.
Nous vivons sur une planète qui se meut entre un marché globalisé et
l’augmentation des murs comme des peurs envers «l’autre», le
différent. Comment interpréter ce contexte délicat pour la
solidarité et la coopération?
Patrice Meyer-Bisch: Le cadre universel admet deux lectures. La
lecture pessimiste est la continuité, voire le développement des
guerres, des exclusions et d’un individualisme de masse accentué,
avec un marché, illusoirement «globalisé», vu qu’il ne bénéficie
qu’à une petite partie de la planète. Il faut y ajouter la nouvelle
politique nord-américaine qui cherche à créer des murs pour
contrôler les personnes et l’économie. Ce n’est pas du libéralisme
au sens classique, puisque les libertés de chacun sont hors-jeu.
L’autre vision,plus optimiste, est une situation de crise avec des
espaces pour l’innovation. Nous le voyons ainsi sur le plan
culturel: il y a quelques années encore, on ne parlait pratiquement
pas de droits culturels. Aujourd’hui, de nombreuses voix insistent
sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un pilier en plus, mais de la base
même pour définir le type de développement que nous voulons, et
qu’il est nécessaire de faire comprendre l’importance des droits
humains dans l’économie.
En quoi ce contexte mondial constitue-t-il un défi conceptuel
pour la solidarité?
Il faut clarifier et définir ce que sont les libertés économiques.
Pourquoi, par exemple, ne pas parler des libertés économiques des
pauvres? Quand un être humain n’a pas un sou dans son porte-monnaie
pour acheter ou vendre ni pour garantir l’essentiel pour sa famille,
il s’agit d’un être profondément humilié. La liberté économique des
pauvres est absolument centrale, elle a la même importance que
d’autres comme la liberté d’expression ou de déplacement, etc.
Je pense que le concept central de la liberté économique des pauvres
– et donc des obligations économiques de tous – est une manière
réelle de penser et d’exercer la solidarité, comme moyen pour
garantir le droit de chacun de nourrir les siens et de se nourrir,
ainsi que les autres droits humains.
Dans cette lecture, comment intégrer la solidarité entre le
Nord et le Sud?
En tentant de nous éloigner des amalgames rhétoriques. Il ne faut
pas parler de nations riches et pauvres – bien qu’il existe des
différences notables entre les pays –, mais surtout de gens plus
riches que d’autres. L’exploitation des pauvres par les riches se
produit dans tous les pays. Il y a de très nombreux riches dans les
pays catalogués comme «pauvres» et des gens extrêmement pauvres à
Zurich ou à Genève.
Les simplifications conceptuelles bénéficient aux divers types de
conservatismes. Par exemple, aux gouvernements des pays «en voie de
développement», qui arborent leur pauvreté pour obtenir l’aide
internationale, et aux pays du «Nord», qui font un peu de
coopération, sans s’attaquer aux vrais problèmes. Comme par exemple
l’indifférence face au scandale de la vente au Sud de produits
pétroliers trois fois plus toxiques qu’ici, qui signifie entraîner
la mort de milliers de personnes, dans l’indifférence des
irresponsables coupables. Ou l’acceptation des salaires démesurés:
l’année passée, le directeur de Novartis a gagné un million de
francs par mois. C’est un crime économique. Mais ces situations ne
produisent pas de grandes réactions, si ce n’est celles de quelques
organisations non gouvernementales et d’une petite partie de la
population.
Que signifie alors la coopération?
Un exemple concret. Nous travaillons depuis l’an 2000 au Burkina
Faso pour élaborer des indicateurs de droits à l’éducation de base.
Les lois de ce pays sont conformes aux textes internationaux.
Néanmoins, malgré l’appui de l’aide internationale, il subsiste un
taux d’analphabétisme qui était encore ces dernières années de 75%.
Ceci car l’école est néocoloniale et qu’elle se fait en français,
alors que cette langue n’est parlée que par 6% de la population. Des
personnes analphabètes ne voulaient pas envoyer leurs enfants à
l’école, non par ignorance, mais parce qu’ils avaient un concept
fort, intelligent et correct de l’école souhaitable. Ils rejettent
alors ce type d’institution néocoloniale qui déracine et menace leur
propre culture.
Une véritable coopération doit s’élaborer conjointement, avec tous
les acteurs, autour des valeurs profondes telles que le type
d’éducation qu’ils veulent transmettre à leurs enfants. Ecoles,
communes, associations de mères et de familles, chacun doit trouver
un espace où participer. Dans cet exercice, le facteur humain est
clé.
Cet exercice que vous décrivez suscite un questionnement de la
coopération traditionnelle.
Sans aucun doute. La coopération est centralisée. Elle cherche à
reproduire des modèles connus, en pensant que ceux-ci peuvent être
exportés et appliqués dans les pays pauvres. Avec l’idée que tout y
manque, y compris l’intelligence, et sans accepter une autre
perspective: une personne ou une population pauvre sont
potentiellement riches et la pauvreté est due au fait que leurs
droits essentiels sont violés. On peut y aller pour observer,
accompagner avec respect, pour renforcer des processus. N’y allons
pas pour «mesurer la pauvreté» et transférer nos logiques de mesure,
d’impact, d’effets. Comme si nous savions tout mieux…
Ce nouveau paradigme implique-t-il la recherche de
propositions alternatives?
Je n’aime pas ce concept «alternatif», qui suppose l’existence d’un
modèle unique, principal, dominant. Il faut tout réformer, changer
de paradigmes, trouver un langage authentique quant aux droits et
aux libertés économiques et donner un sens beaucoup plus puissant à
la démocratie. C’est ce que nous appelons l’Approche basée sur les
droits de l’homme en développement.
En lien avec cet article:
Ce carburant sale que la Suisse vend
De l’essence de mauvaise qualité est sciemment produite pour être
vendue en Afrique. Cette essence, coupée avec d’autre produits
pétroliers semi-finis, contient trop de soufre ainsi que d’autres
substances nocives. Et cette essence est notamment produite par des
sociétés suisses, dénonce Public Eye, anciennement Déclaration de
Berne. Dans un rapport publié hier, intitulé Dirty Diesel, .
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Les
millions de l’Eglise du Mali planqués en Suisse
Mercredi 07 juin 2017 - Catherine Morand
https://www.lecourrier.ch/150020/
La ville de Genève a ceci de particulier qu’elle abrite d’un côté
les sièges de plusieurs organisations internationales de premier
plan; de l’autre ceux de multinationales à la réputation sulfureuse;
tandis que les enseignes des plus grandes banques suisses et
internationales égaient son centre-ville. Y a-t-il un lien entre
toutes ces «marques» prestigieuses qu’on retrouve dans le monde
entier? Certaines évoquent en tout cas des scandales retentissants.
Et le dernier en date a généré une onde de choc sur l’ensemble du
continent africain et dans le reste du monde.
Jugez plutôt: il y a juste une semaine, le 31 mai, le quotidien
français Le Monde révélait que la Conférence épiscopale du Mali
(CEM) avait ouvert en 2002 sept comptes bancaires auprès de la
banque HSBC Private Bank à Genève, filiale suisse de l’établissement
bancaire britannique. Ces comptes étaient crédités d’un montant
global de 12 millions d’euros en 2007, date du dernier relevé
bancaire en possession du Monde. Une information qui est en quelque
sorte un «reliquat» de celles diffusées début 2015 par plusieurs
dizaines de médias internationaux, coordonnés par le Consortium de
journalistes d’investigation (CJI).
De tels scandales concernent le plus souvent des responsables
politiques ou économiques. Mais qu’il s’agisse cette fois-ci de
hauts dignitaires de l’Eglise catholique d’un pays, le Mali, qui
figure parmi les plus pauvres du monde choque énormément. Cette
affaire met en cause les trois plus hauts dirigeants de la
Conférence épiscopale du Mali (CEM) durant cette période, dont
l’archevêque de Bamako, Mgr Jean Zerbo, 73 ans, que le pape François
vient de nommer cardinal le 21 mai dernier.
Le correspondant du Monde Afrique à Bamako a cherché à rencontrer
les prélats incriminés pour entendre leur version des faits, eux
dont les noms figurent clairement sur ces comptes toujours actifs
auprès de la HSBC à Genève. Mais ceux-ci éludent les questions,
bottent en touche, ou refusent de répondre. L’argent des paroissiens
de l’Eglise catholique du Mali semble bel et bien avoir été exfiltré
sur les bords du Léman. Cela signifierait alors que, à l’instar de
nombreux responsables politiques et économiques sur le continent
africain, des responsables religieux n’éprouveraient eux non plus
aucune pitié pour leurs propres compatriotes qu’ils détroussent
allègrement, insensibles à leurs problèmes matériels sans fin qui
les jettent précisément dans les bras de l’Eglise et de
prédicateurs, féticheurs, et autres hommes de Dieu plus ou moins
recommandables dont le business est florissant. C’est vraiment à ne
plus savoir à quel saint se vouer!
Reste que ce nouveau rebondissement, issu de la vaste enquête «SwissLeaks»,
projette à nouveau une lumière crue sur le secteur bancaire
helvétique qui semble échouer à rendre sa place financière plus
présentable. «La Suisse se trouve souvent au cœur de grandes
affaires criminelles internationales», peut-on ainsi lire dans le
rapport d’activités 2016 de l’Entraide pénale internationale que
publiait ce même 31 mai l’Office fédéral de justice. Lequel relève
que le nombre d’affaires complexes de corruption et de crime
organisé traités en 2016 est en augmentation.
Cette nouvelle affaire est également très embarrassante pour le
Vatican et le pape François qui porte une attention particulière aux
pays extra-européens. C’est ainsi que la cérémonie d’officialisation
au titre de cardinal de Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako, ainsi
que de l’évêque de San, Jean-Gabriel Diarra, et de Cyprien Dakouo,
secrétaire général de la CEM depuis 2004, devrait se tenir ce 28
juin à Rome, lors d’un consistoire extraordinaire, voué à la
création des premiers cardinaux de l’histoire du Mali, du Laos et du
Salvador. Le scandale des millions de l’Eglise du Mali planqués en
Suisse tombe donc particulièrement mal.
* Journaliste, SWISSAID (l’opinion exprimée ne reflète pas
nécessairement celle de SWISSAID).
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Mots-clés :enfance, enfants travailleurs, politiques
sociales, scolarisation, travail des enfants
Keywords :Childhood, Child labour, Schooling, Social policies,
Working children
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