Mise à
jour :
28-09-2023
Promouvoir le concept d'écovillage en Afrique
Ecovillage Movement
in Africa
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Financement du réseau des écovillages
Autofinancement du développement
Rôle de
la diaspora
africaine
Crowdfunding et diasporas Financement Participatif 2016.pdf (pdf
20p)
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Financement du réseau des
centres de ressources et des projets
L'idée est de mettre à contribution les diasporas
africaines selon deux stratégies:
Premier volet:
Collecte de fonds via
un organisme de transfert d'argent
financement général du réseau, les centres de
ressources (laboratoires d'expérimentation, modèles, centre de
formation et de suivi des projets)
La diaspora africaine demeure le premier bailleur du
continent noir. En 2015, l’équivalent de 35 milliards de dollars ont
été transféré sous la forme d’envoi d’argents par les communautés
africaines expatriées en direction de leurs proches restés dans les
pays d’origine
Une piste serait de lancer un organisme de transfert
de fonds un peu à l'image de Western Union mais sous forme d'une
coopérative, donc sans but lucratif.
Une taxe de 1% sur les fonds envoyés servirait, en
toute transparence, à soutenir l'émergence des écovillages et
notamment la création des
centres de ressources
et de démonstration qui doivent constituer le réseau porteur de
la dynamique générale de développement des écovillages. Cela devrait
aider également à financer les outils susceptibles de favoriser
la diffusion des savoir et savoir-faire via des
tablettes
notamment/
Non seulement ce service pourrait être moins cher que
ce que proposent les plateformes existantes, mais en plus cela
motivera les clients car cela servira à booster le mouvement à
travers le continent.
Un problème crucial est de mettre sur pied une
organisation qui puisse éviter les détournements de fonds et la
corruption, un fléau africain et mondial.
Les envois de fonds vers les pays en développement
devraient franchir la barre des 500 milliards de dollars en 2016
selon les données livrées par la Banque mondiale.
http://www.cbanque.com/actu/
Quelles alternatives à Western Union pour le transfert d’argent?
http://www.alternativea.fr/finance/transfert/westernunion.php
Azimo, Moneyblogue, Moneygram, Paytop, Paysafecard, Afrimarket
Azimo sur 6 tests, sortirait 5 fois moins chers avec des frais très
bas de seulement 1,00 € du fait qu'Azimo n’a pas d’agence, pas
d’agents ; la société fonctionne uniquement sur internet. Service de
transfert d'argent ayant les frais les plus bas (2% en moyenne).
Large couverture, pas de frais de réception, envoie depuis internet,
200 pays de destination.
https://azimo.com/fr/
Afrimarket Au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin ou au Togo, nous
livrons les produits sélectionnés à vos bénéficiaires entre 2 et 5
jours.
https://afrimarket.fr/
Deuxième volet:
Mise en place de sites de financements participatifs
financement des actions dans les villages
Les actions concrètes à l'échelle des villages seront
plutôt financés par un site participatif du type crowdfunding.
Germes de développement, formations, réalisations ponctuelles pour
créer de la richesse, micro crédits.
Le crowdfunding en Afrique, une nouvelle génération
de tontines ? Une solution existe cependant via la téléphonie mobile
qui est une technologie largement diffusée et utilisée en Afrique où
les opérateurs proposent des solutions simples et abordables à une
population jeune, inventive et équipée (plusieurs puces, plusieurs
téléphones, plusieurs opérateurs). Cette technologie s’impose peu à
peu comme outil complémentaire à Internet. Certaines plateformes
commencent même à réfléchir à du « SMS funding ».-
http://theconversation.com/
Le crowfunding de la diaspora, une piste de
financement participatif
http://oitfm.org/?p=296
Le financement diasporique : l’envoi
d’argent par un migrant ou par ses descendants pour soutenir des
projets productifs dans son pays d’origine - Le financement
participatif est une nouvelle tendance en finance entrepreneuriale.
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01392879/document
Le financement participatif en Afrique ... les
initiatives ne manquent pas: on peut les utiliser mais aussi créer
une organisation spécifique, orientée écovillages. Une organisation
par pays, avec un contrôle de la part de africa.ecovillage.org par
exemple. La première étape serait de donner aux acteurs régionaux
les outils pour les créer. Un financement particulier pour le
lancement de ce réseau d'organismes de crowdfunding pourrait être
sollicité auprès des fondations du nord. ou via des financements
comme Ulule qui permet de découvrir et donner vie à des projets
originaux.
https://fr.ulule.com/discover/
It’s about my Africa (C’est à propos de mon Afrique) - Nous
faisons donc le pari de mettre à disposition de l’ensemble des
acteurs du rayonnement du continent africain, de la construction de
son futur et de l’expansion de sa culture, une plateforme simple,
ludique et sécurisée afin qu’ils mènent à bien leurs projets
d’action. Cet espace se veut être un espace solidaire, mais
également un espace de rencontres intéressantes, de concrétisations,
un réceptacle d’idées, et enfin une prise en compte généralisée,
celle que l’Afrique est en marche.
http://itsaboutmyafrica.com/
Smala & Co Maghreb - Crowdfunding - Financement de projets
http://www.smalaandco.com/
Cofundy Tunisie - Promouvoir l'esprit d'initiative et donner
l'envie à des jeunes entrepreneurs de s'investir dans leurs projets
par l'accompagnement.
http://www.cofundy.com/
FADEV lance le premier site d’equity crowdfunding pour l’Afrique
francophone
http://www.fondsafrique.org/article293.html
KissKissBankBank, fondée en 2009 Vincent Ricordeau,
cofondateur , dit observer de très près les
opportunités sur le continent. Il évoque, au-delà de la diaspora, la
possibilité de développer des services en direction des populations
locales, notamment des dons via le service mobile « Money »
http://www.rfi.fr/
Une alternative au transfert d’argent classique au
Sénégal : Niokobok, une alternative au transfert d'argent - Au
lieu d'envoyer des fonds, cette start-up propose aux expatriés
sénégalais de livrer à leurs familles des denrées alimentaires. Ce
qui a l’avantage de réduire à son maximum les prélèvements
intermédiaires. En général, une commande Niokobok permet de couvrir
les dépenses alimentaires d’un foyer de dix personnes pendant un
mois.
https://www.niokobok.com/
http://business.lesechos.fr/
L'auteur : Samir Abdelkrim, entrepreneur, fondateur de
StartupBRICS.com et chasseur de pépites technologiques
africaines met régulièrement en lumière les start-ups qu’il a
rencontré sur le terrain. Depuis 2014, il sillonne l’Afrique de
l’innovation et a parcouru 20 pays. Une aventure dont il tirera un
livre, en préparation, qui sera publié en 2017 sous le titre «
Startup Lions »
http://startupbrics.com/
Attirer des talents, des diasporas, des innovateurs, des
investissements sur son territoire
http://services.startupbrics.com/
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Vers l’autofinancement du développement en Afrique ?
Vers
l'autofinancement du développement en Afrique : Une infime
partie du montant de l’aide extérieure parvient aux populations. La
majeure partie est destinée aux prestations de services
administratives dans le transfert des ressources mobilisées. Le
phénomène du « leaking bucket » frappe ainsi l’aide au développement
: une bonne partie des ressources initiales est « perdue » dans le
processus de leur mise à disposition - Georges Vivien Houngbonon
http://terangaweb.com/vers-lautofinancement-du-developpement-en-afrique/
Stratégies hybrides pour vaincre la pauvreté par Thérèse
Sepulchre - Vivre pauvre coûte cher. Les besoins sont énormes et
urgents, mais le marché du « bas de la pyramide » peine à se
cristalliser. De nouveaux modèles économiques sont nécessaires.
(L'expansion Management Review - 2012) - Les milliards d’individus
qui subsistent avec moins de 4 dollars par jour (en parité de
pouvoir d’achat) doivent s’alimenter, se loger, s’éclairer, se
chauffer et même mettre quelques sous de côté… A elles seules, les
dépenses effectives liées au logement sont évaluées à 400 milliards
de dollars par an. Sans compter les heures passées à ramasser les
combustibles, les pauvres paient environ 500 milliards de dollars
pour Ce chiffre est extrapolé de celui de 433 milliards... se
procurer de l’énergie.
En règle générale, les plus démunis achètent trop peu et trop cher
des services et des produits dont la privation est la marque et la
fabrique de leur pauvreté… Quand ils ont besoin d’un crédit, ils
passent par des prêteurs-usuriers qui leur louent l’argent à des
taux exorbitants. Les pauvres qui n’ont pas accès à l’électricité
dépensent, pour s’éclairer avec des bougies ou des lampes à
kérosène, en moyenne 15 dollars par mois, ce qui rapporté à un
revenu de 60 dollars représente un quart du budget pour une énergie
peu fiable, polluante et inefficace.
https://www.cairn.info/revue-l-expansion-management-review-2012-1-page-28.htm
Avec un PIB[1] par habitant 17 fois inférieur à celui des pays
avancés, l’Afrique Sub-saharienne représente aujourd’hui la région
la plus pauvre au Monde. Les populations de cette région ont un
niveau de vie largement en dessous de ceux des pays avancés. Par
ailleurs, les diagnostics sur les défis liés au développement sont
connus de tous. Qu’ils soient dans le domaine de l’éducation, de la
santé, de l’agriculture et des infrastructures de communication et
de transport, les besoins sont énormes. Dès lors, l’exécution des
projets d’investissement publics identifiés requiert la
disponibilité de moyens financiers importants.
Où trouver ces moyens financiers dans un pays pauvre ?
La réponse évidente à cette question semble être les sources de
financement extérieures. Qu’elles proviennent d’accords de prêts
bilatéraux avec d’autres pays développés ou des prêts multilatéraux
gérés par des institutions internationales telles que la Banque
Mondiale ou le FMI, la principale question demeure l’autofinancement
du développement. Or, le poids du financement extérieur demeure
élevé en Afrique sub-saharienne. C’est le cas des pays de l’UEMOA où
le taux[2] de financement des investissements publics sur ressources
propres ne dépasse pas 50%. Toutefois, comme l’indique la figure
ci-dessus, cet indicateur croît d’une année à l’autre indiquant une
participation plus importante de l’Etat dans les investissements
publics. Le taux de financement sur ressources propres est ainsi
passé de 35% en 2000 à 50% en 2005, et cette tendance continue après
2005 bien que les données récentes ne soient pas disponibles pour
l’extension du calcul.
Au regard de cette tendance continue à la hausse, l’on pourrait
s’interroger sur les nouvelles sources de financement sur fonds
propres des Etats Africains. Sachant que la valeur des
investissements est également en constante augmentation, s’agit-il
alors d’une amélioration de la fiscalité dans ces pays ? Dans le cas
échéant, de quel type de fiscalité s’agirait-il? Ces questions
constituent des points de réflexion qui ne seront pas abordés ici,
faute d’information. Dorénavant, ce résultat constitue une note très
positive dans l’appréciation du financement du développement en
Afrique sub-saharienne.
En effet, abstraction faite des chiffres, les ressources financières
actuelles de l’Etat sont très insuffisantes en Afrique. Cela est dû
en premier lieu à la défaillance du système fiscal et en second lieu
à la faiblesse de la croissance économique par rapport à son niveau
potentiel. Malgré cette situation, si les Etats Africains
parviennent de plus en plus à financer les projets de développement
sur davantage de ressources propres, cela révèle une meilleure prise
de conscience des dirigeants africains des conditions de vie des
populations.
Par ailleurs, l’aide extérieure n’est pas mauvaise en soi, mais elle
ne doit pas engendrer une situation de passivité et de dépendance
chez les bénéficiaires que sont les Etats Africains. Au contraire,
elle devrait servir de tremplin vers l’autofinancement des projets
de développement à long terme. Fondamentalement, l’aide au
développement ne peut se substituer à l’autofinancement dès lors que
sa contribution dans le processus de développement est marginale.
Comme l’a montré l’économiste zambienne Dambisa Moyo[3],
l’efficacité de l’aide au développement est très faible et elle
conduit à renforcer davantage une situation de dépendance, de
corruption et de défaillance des marchés.
En plus, les théories de l’économie politique nous enseignent que
les populations sont susceptibles d’être plus engagées dans le
contrôle de l’exécution des projets de développement – à travers le
parlement et les organisations de la société civile – si les
ressources financières proviennent de leurs taxes et donc de leurs
efforts. Par conséquent, le financement sur ressources extérieures a
tendance à renforcer davantage la mauvaise gouvernance. La mauvaise
gestion de l’aide extérieure entraîne l’échec des projets de
développement, ce qui n’assure pas le remboursement des emprunts. On
assiste finalement à un rééchelonnement de la dette ou à son
annulation.
En général, les motivations de l’aide au
développement ne sont pas toujours d’ordre économique, comme ce fût
le cas durant toute la période de la guerre froide. De plus, la
mauvaise gouvernance encouragée par l’image de gratuité que porte
l’aide extérieure n’assure pas les résultats escomptés. C’est ainsi
que seulement une infime partie du montant de l’aide extérieure
parvient aux populations. La majeure partie est destinée aux
prestations de services administratives dans le transfert des
ressources mobilisées. Le phénomène du « leaking bucket » frappe
ainsi l’aide au développement : une bonne partie des ressources
initiales est « perdue » dans le processus de leur mise à
disposition.
Il est également possible d’envisager l’argument de l’efficacité
économique des prêts bilatéraux entre pays ayant une large capacité
de financement, comme la Chine actuellement et un pays en besoin de
financement. Toutefois, il ressort de plus en plus que l’aide
extérieure est fortement conditionnée par la situation économique
dans le pays donateur. C’est ainsi que la crise financière de 2008 a
incité les pays développés à davantage contrôler leur déficit
budgétaire et à mettre en place des fonds de sécurité capables de
financer les déficits budgétaires en cas de crise. Dès lors, les
accords de prêts portent sur des montants moins importants.
Somme toute, il résulte que le financement du développement sur
l’aide extérieure ne peut être qu’une phase transitoire vers
l’autofinancement. La tendance vers l’autofinancement observée est
une lueur d’espoir dans ce sens. Dès lors, il est souhaitable qu’une
partie de l’aide extérieure soit allouée à la mise en place
progressive d’un système d’autofinancement du développement.
Georges Vivien Houngbonon
[1] Source FMI WEO. Données en Parité du Pouvoir d’Achat, ce qui
nous permet d’avoir une comparaison du niveau de vie économique.
[2] Il s’agit du rapport entre le montant des investissements
financé par les ressources de l’Etat et celui des investissements
financés sur appui extérieur.
[3] Dambisa Moyo, « Dead Aid : Why Aid is not Working and How There
is a Better Way for Africa », éditions JC Lattès, 2009
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Les
attentes des jeunes africains de la diaspora
L'Afrique des idées le Think-Tank
http://terangaweb.com/
Georges
Vivien HOUNGBONON - D’origine Béninoise, il s’intéresse à
l’économie, les mathématiques et la philosophie. Il est Ingénieur
Statisticien, diplômé d’un Master en politiques publiques et
développement et actuellement doctorant à Paris School of Economics.
En rejoignant l’Afrique des Idées, il souhaite contribuer à la
réflexion sur la réduction de la pauvreté et des inégalités en
Afrique. h.gvivien AT yahoo.com
Quelles sont les attentes des jeunes africains de la diaspora
et comment les attirer sur le continent ?
http://terangaweb.com/quelles-les-attentes-jeunes-africains-diaspora-comment-les-attirer-continent/
L’Afrique a enregistré une croissance économique
soutenue au cours des dix dernières années. En 2014, 17 pays
africains (soit un tiers du continent) devraient enregistrer une
croissance du PIB supérieur à 6,5%. De par ses performances
économiques et de par sa stabilité politique qui se renforce,
l’Afrique devient de plus en plus attractive, non seulement pour les
entreprises, mais aussi pour les jeunes africains de la diaspora.
Dans ce contexte, le Think-Tank L’Afrique des Idées
(www.terangaweb.com) a conduit une enquête[1] auprès des jeunes
africains ayant effectué une partie de leur formation à l’extérieur
du continent (94% en Europe). Les résultats issus de cette enquête
apportent des éclairages sur les sources de motivation des jeunes de
la diaspora qui vont travailler en Afrique, les difficultés qu’ils
rencontrent dans le cadre de leur retour et les domaines dans
lesquels leurs attentes vis-à-vis des entreprises sont les plus
fortes.
Principaux enseignements
Le 1er enseignement concerne la perception des jeunes africains de
la diaspora sur les raisons de leur recrutement en Afrique.
L’enquête a pris comme postulat l’expérience internationale et la
connaissance régionale de l’Afrique comme facteurs déterminants dans
les choix de recrutement des entreprises installées en Afrique. 65%
des jeunes africains de la diaspora interrogés considèrent
l’expérience internationale comme le principal facteur déterminant
pour être recruté en Afrique, contre 22% pour la connaissance
régionale.
Le 2ème enseignement porte sur les principaux facteurs qui motivent
les jeunes africains de la diaspora à retourner travailler en
Afrique. 75% des répondants considèrent la volonté de s'impliquer
dans l'essor du continent comme leur principale motivation à rentrer
travailler sur le continent. L’attache familiale en Afrique est
mentionnée par respectivement 43% des répondants. Il est intéressant
de noter que les facteurs en lien direct avec la vie professionnelle
sont considérés comme principales sources de motivation par moins de
25% des répondants. Il en va ainsi de la possibilité d’un plan de
carrière plus rapide en Afrique qu’ailleurs (25%), de l’absence
d’opportunités dans le pays où le répondant a fait une partie de ses
études (14%), et plus frappant, de l’intérêt pour l’entreprise qui
recrute (4%). Autrement dit, que ce soit Total au Gabon, la Société
Générale au Sénégal ou Deloitte en Côte d’Ivoire, dans leur démarche
de retour en Afrique, les jeunes africains de la diaspora attachent
très peu d’importance à l’entreprise qui les recrute.
Le 3ème enseignement est relatif aux difficultés rencontrées dans le
cadre du retour en Afrique. D’après les données collectées, la
difficulté majeure à laquelle les jeunes africains de la diaspora
sont confrontés concerne le manque d’informations sur les
opportunités existantes en Afrique. Celle-ci est mentionnée par sept
répondants sur dix. Le caractère peu attrayant des rémunérations est
quant à lui cité par 31% des répondants. Les délais des processus de
recrutement et les réticences de la part de l’entourage sont
considérés comme faisant partie des obstacles majeurs dans la
recherche d’emploi par respectivement 21% et 20% des répondants.
Quant aux attentes vis-à-vis des entreprises, 67% des jeunes ayant
répondu à l’enquête estiment que l’amélioration des rémunérations et
avantages sociaux constitue un principal élément sur lequel les
entreprises qui recrutent en Afrique devraient s’améliorer. La
rémunération est suivie par « la formation et le renforcement du
capital humain » (55%) et « la responsabilisation » au sein de
l’entreprise (35%).
Ces enseignements laissent transparaitre deux points majeurs : les
jeunes africains de la diaspora considèrent leur expérience
internationale comme leur principale valeur ajoutée pour les
entreprises opérant en Afrique ; le retour en Afrique de ces jeunes
est essentiellement mû par des considérations qui ne sont pas en
lien direct avec les entreprises. Dans ce cadre, les entreprises qui
souhaitent se développer en Afrique font face à un double défi :
d’une part attirer des talents qui ont à la fois une expérience
internationale et une bonne connaissance régionale de l’Afrique, et
d’autre part développer une attractivité plus forte pour attirer et
surtout conserver les jeunes issus de la diaspora.
3 leviers majeurs pour attirer et conserver des jeunes talents issus
de la diaspora
Les entreprises devraient « donner du sens » aux carrières qu'elles
proposent de façon à construire une plus forte identification entre
elles-mêmes et « la volonté de s’impliquer dans l’essor du continent
», qui est la principale source de motivation des jeunes de la
diaspora. Les nouvelles stratégies de marque devraient s’appuyer sur
une communication revisitée et des canaux de diffusion plus adaptés
aux attentes des jeunes africains de la diaspora, d’autant plus que
l’accès à l’information sur les opportunités de carrière en Afrique
demeure leur principale difficulté.
Vu les fortes attentes des jeunes de la diaspora en termes de
rémunération, les entreprises devraient mieux prendre en charge les
préoccupations de jeunes professionnels déjà habitués aux standards
internationaux. Cela pourrait passer par des avantages sociaux et
des bénéfices en nature plus substantiels.
Enfin, la formation et le capital humain étant deux dimensions clés
auxquelles les jeunes Africains de la diaspora sont très attachées,
les entreprises devraient les inscrire dans une perspective
internationale, en proposant aux jeunes qui les rejoignent en
Afrique :
- des possibilités de formation à l’étranger
- une mobilité aussi bien fonctionnelle et géographique (notamment
en offrant la possibilité aux jeunes de travailler dans plusieurs
pays du continent).
Nicolas Simel Ndiaye et Georges Vivien Houngbono
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Mobiliser les compétences des migrants et de la diaspora
au service
du développement : quelques pistes stratégiques
http://www.diplomatie.gouv.fr/
Les flux migratoires sont aujourd’hui plus qualifiés, plus féminins,
et ils se dirigent vers un nombre plus important de pays. De
nombreux migrants sont à la fois enracinés dans les pays de
destination mais également mieux connectés avec leur pays d’origine,
en raison des facilités de transport et des nouveaux outils de
communication. Certains groupes de migrants sont, à l’inverse, dans
des formes d’hyper-mobilité, par exemple au sein des zones de libre
circulation ou des multinationales. Les formes de migration de
travail temporaire plus « traditionnelles » persistent, voire se
développent, mais là encore les attentes des migrants par rapport
aux liens qu’ils entretiennent avec leur pays d’origine ont changé,
ainsi que leur façon d’envisager et de concrétiser leur engagement
vis-à-vis de leur communauté d’origine.
Tenant compte des changements à l’œuvre en ce qui concerne les flux
migratoires, l’objectif de cette synthèse est de proposer des pistes
de réflexion pour la formulation de nouvelles politiques publiques
visant à mieux valoriser les compétences de la diaspora au service
du développement des pays d’origine. Ces pistes s’articulent autour
d’un objectif central, qui vise à mieux identifier les besoins et
les compétences disponibles pour cibler plus efficacement l’action
des politiques publiques dans les pays d’origine et de destination,
et de trois axes qui consistent à (I) améliorer l’accès à
l’information, (II) soutenir les initiatives des membres de la
diaspora et (III) impliquer plus largement les collectivités locales
et les employeurs.
Homecoming Diaspora (retour aux sources) -
mettre à la disposition des acteurs institutionnels et économiques,
les ressources (financières, humaines, matérielles) de ses fils
expatriés. Création d'un réseau interprofessionnel s'appuyant sur
une base de données de personnes-ressources selon leur profession ou
activités et leurs lieux de résidence - Sénégal
http://www.sununet.com/
Safety net of cash transfer payments helps persuade families that
investing in girls makes sense.
https://www.globalcitizen.org/fr/content/drought-in-kenya-brings-a-surprise-more-girls-in-s/
SafetyNet Credit is a smart lender, providing you with a credit limit (up
to £500) available to use whenever you need it. You can transfer money into your
bank account within 15 minutes, using our website or mobile app.
https://www.safetynetcredit.com/
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RAIE :
Réseau Africain d’Impulsion de l’Entreprenariat - Amadou
COULIBALY
Réseau Africain d’Impulsion de l’Entreprenariat - 30 nationalités
d'experts, cadres, chefs d'entreprise, étudiants, familles
africaines
http://www.youtube.com/watch?v=xXawzFvUx-Q
https://www.facebook.com/pages/R%C3%A9seau-Africain-dImpulsion-de-lEntrepreneuriat-RAIE
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La politique chinoise du wei guo fuwu
(associations à distance) a entériné l’expatriation massive
d’étudiants au début des années 1990 et encouragé leur « reconnexion
» de manière volontaire avec leur pays. De multiples entités ont
participé à l’animation de ce lien avec les diasporas (divers
ministères, associations, universités, gouvernements locaux,
entreprises, etc.).
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Courtiers
en développement : Les villages africains en quête de projets -
Les courtiers sont des groupes d’intermédiaires, censés assurer la
liaison entre les autorités coloniales et les sociétés locales. Mais
ceux-ci ont bien souvent détourné à leur intérêt ces processus
d’intermédiations.
http://empad.free.fr/IMG/pdf/Courtiers_en_developpementf
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c’est en cultivant l’imaginaire qu’on
devient visionnaire
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