L’habitat alternatif :
rétrospective et
prospective 2000
par Sten Gromark
Sten Gromark enseigne à, l'université
de Göteborg en Suède:
http://www.chalmers.se/en/Staff/Pages/sten-gromark.aspx
Quelques interrogations, remarques et mises à jour dans
une perspective scandinave : de la convivialité vers l’écologie et
la qualité sociale de l’architecture.
Kollektivhus - nu - Swedish association CoHousing now
http://www.kollektivhus.nu/
Eco-villages en Suède
http://www.gaia.org
Stacken, Göteborg, en Suède
http://hem.fyristorg.com/assets/stacken/kollektivlinks.htm
Ängsviksgården Värmdö
- Sweden
http://www.angsviksgarden.se/
Intentional Communities:
http://directory.ic.org/
Global Villages Networks :
http://www.cohousingco.com
.org
USA Co-Housing: http://www.cohousing.org/
Canada Co-Housing:
http://www.cohousing.ca/
Le caractère maintenant historique et daté du mouvement
communautaire post 68 en Suède est fortement marqué et célébré par
un film remarquable d’actualité. Il s’agit du film : «Ensemble»
ou «Mieux vaut manger la bouillie ensemble qu'un bifteck en solitude»,
réalisé par le metteur en scène Lucas Moodysson. Ce film a connu récemment
un certain succès au niveau international, par exemple au festival de
Venise à l’automne 2000.
Ce film consiste en une rétrospective racontée avec beaucoup
d’humour de tous les bouleversements fondamentaux advenus aux niveaux
social et culturel, par les expériences de partage d’une vie
collective en dehors de la cellule familiale traditionnelle.
Les effets sont en tout cas toujours fort perceptibles et réels
au sein de la société suédoise dans tous les domaines.
Ce phénomène de vivre en communauté, certes marginal, représentait
pendant les phases les plus intensives des années 60 et 70 un
laboratoire social important et une stratégie de développement de
nouvelles attitudes, de nouvelles approches dans tous les domaines de la
vie quotidienne.
Mais ce film porte aussi un message important et très sérieux
qui est réactualisé et confirmé par cette proposition : tout le monde
peut participer à réaliser une vie collective vivante afin de briser
une solitude non souhaitée, au-delà de toutes les barrières de sexe,
d’âge et de culture. En somme : la convivialité est à la portée de
n’importe qui. Et elle l’est toujours.
Ce film, pour moi, reprend de toutes façons l'hypothèse que défend
ma thèse de doctorat de 1983. Même si toutes ces communautés, ces
habitats groupés autogérés ou bien ces immeubles collectifs de
tendance alternative et associative -- kollektivhus -- sont peu nombreux,
les répercussions, les effets diffusés par ces expériences sont
d’une importance majeure dans le changement social et culturel.
L’invention de la relation d’autrui, de l’altérité, dépassent
largement le caractère minoritaire de ce mouvement.
Donc le mouvement de l’habitat alternatif depuis 68 a joué un
rôle majeur dans la transformation et la métamorphose du comportement
et du quotidien au niveau le plus général. Comme si, en suivant le
philosophe Henri Lefebvre, la vie quotidienne était l'enjeu, le théâtre
et la scène du changement social et culturel le plus fondamental.
Alors, pour ce qui est de l'habitat communautaire et associatif,
pourrait-on parler d'un renouvellement de cette approche de nos jours?
J’ai consacré à partir de 1978 une énergie considérable à
découvrir, à décrire et à cerner le sens du mouvement alternatif de
l’habitat. Ce travail fut présenté dans une thèse de doctorat en
1983, intitulée : «L’Habitat convivial». J’étais à l’époque
étonné de découvrir la grande dispersion de ces projets de tous
genres à travers toute l'Europe. Et ce phénomène se trouvait pendant
ces années bien établi au centre des débats idéologiques, politiques
et professionnels. Mais après maintenant plus de 20 ans, ce phénomène,
au moins en Suède, a glissé pas à pas dans la pénombre, ignoré en
tout cas par les médias. Même s'il y a actuellement - comme le signale
le film dont je viens de parler ainsi
que des articles récents dans la presse - quelques signes clairs d'une
réactualisation de ces propos dans la société, stimulée surtout par
un renouvellement des débats sur l'habitat social.
Pourtant il me semble que ce mouvement aujourd'hui s’est, en
quelque sorte, bien articulé grâce à une position politique respectée
par les milieux de la vie politique et par les réalisateurs et les
promoteurs sociaux. Ce mouvement s’est nourri de projets en nombre
suffisant et se porte maintenant très bien, même si aujourd’hui on
n’en parle que rarement.
L'intérêt du discours dominant et alternatif s’est plutôt
transformé et orienté vers la thématique de l'écologie, dans une
stratégie globale de développement durable qui englobe, certes, généralement
aussi fortement les aspects de la convivialité. Il est clair que de
toute façon, ce sont les mêmes genres d’acteurs qui s’y engagent.
La recherche que j'ai réalisée est partie de la conviction que
toute invention au niveau culturel est très fragile et fluide si elle
n'est pas capable de se porter vers la réalisation matérielle au
niveau de l'expression des situations architecturale et structurelle.
Après ce travail, j'ai essayé de renverser radicalement la
perspective en me posant la question :
dans quelle mesure l'architecture sert-elle à discipliner, à réaliser
un «habitat moule», comme une machine et un outil de configuration
d'une population et d’attitudes mieux adaptées aux exigences du mode
de production? Le résultat de cette approche est finalement devenu le
livre «L'Architecture captivante», de 1987. Après cette tentative,
j'ai voulu à nouveau découvrir et démontrer la capacité d'émancipation
inhérente au projet architectural et social, dans le livre «L'Architecture
libératrice» en 1993. Aujourd'hui
je viens juste d'achever une étude sur la relation entre architecture
et philosophie dans les événements culturels d’aujourd’hui. En
bref, il s’agit de l’architecture comme projet social et culturel au
sens le plus large.
L'histoire condensée de l'habitat alternatif
Dans mon travail, j’ai annoncé les origines plus précisément
historiques de ce mouvement. Il est question au début de partir des
communautés taisibles du Moyen-Age, suivant l’étude d’André
Kerspern sur le sujet. Le Phalanstère de Fourier, à partir de 1815 et
La Cité Napoléon construite à Paris en 1849-1853 forment deux pôles
importants, cette dernière comme exemple des début d’une politique
de l’habitat qui prend en compte les services et les locaux communs.
Le Familistère de Guise, du début en 1859-60 jusqu'en 1968, représente
le modèle radical de ce mouvement, surtout quant à l’accueil des
femmes seules avec enfant par exemple. Les Einküchenhäuser dans les
pays germaniques et les initiatives soviétiques de même genre vers
1920, forment le point de départ de la réalisation en Suède de
Kollektivhus - la solution unique suédoise - très liée au mouvement
idéologique de la gauche et à la réalisation d’un «Etat-providence».
Kollektivhuset John Ericssonsgatan à Stockholm est, depuis 1935,
le projet classique majeur qui illustre ce modèle. Celui-ci, ainsi
qu’un bon nombre de projets de même tendance de la période
d’avant-guerre, montre clairement la persistance de ce mouvement. Ce
mouvement s’est encore renforcé et concentré autour de cette idée,
dans une continuité historique du projet modernisant suédois qui vise
à former un «nouvel homme» moderne. Cette dernière attitude a suscité
tout récemment une série de critiques sévères envers les effets négatifs
sur les générations postérieures d’une réalisation brutale de
l’Etat providence moderne, poussé à l’extrême dans la société
suédoise.
Les unités d'habitations collectives en Suède : deuxième génération
à partir de 1980 - Kollektivhus - NU
L’année 1980 est l’année de la réalisation d’un des
projets clés et la formule de départ pour toute une nouvelle génération
de Kollektivhus en Suède. Il s’agit du Stacken à Göteborg, nommé
«La fourmilière», projet suivi directement de deux projets fort
semblables, Trädet en 1985 et Tunnan en 1987.
A partir de ces expériences, ce genre particulier d’habitation
collective alternative comporte aujourd’hui une cinquantaine d’unités
qui englobent environ 800 ménages d’origine et de composition très
variées, au total 5000 participants ou habitants. Un parallèle
important d’ailleurs, à ce mouvement, est représenté par le
mouvement fort semblable aux Pays-Bas, le Centraal Wonen, qui s’est développé
de la même manière.
Les réalisations se sont dispersées un peu partout en province mais
elles sont plus fortement concentrées en plusieurs unités à Stockholm
dans la période 1985‑90, suite à une demande très articulée du
mouvement local.
Le projet Stacken en particulier à survécu toutes ces années
malgré une multitude de menaces réelles et fictives et se porte
toujours fort bien après 20 ans d’existence, quoique situé dans le
contexte d’une banlieue très marquée par les conflits sociaux et
culturels. Il y a même eu une grande fête en octobre 2000 à laquelle
un grand nombre de personnes ont participé, avec le fondateur lui-même,
le professeur et l'architecte Lars Ågren et beaucoup d’autres anciens
habitants et de familles qui y vécurent à une certaine période de
leur vie.
Toutes ces unités se sont organisées depuis le début dans
l’association nationale Kollektivhus NU. Cette association, avec leur
président Axel Ruhe, résident de Stacken dès le début jusqu’à
aujourd’hui, a même l’ambition d’essayer de remettre au centre du
débat politique la problématique du logement alternatif durant la
prochaine présidence de la Suède au sein de l’Union Européenne, à
partir du début de l’année 2001.
On peut donc parler d’une longue persistance de ce phénomène
dans la société suédoise mais, certes, dans des proportions limitées
par rapport au marché global du logement.
La communauté alternative : à l’origine du mouvement après
guerre
Les communautés radicales de jeunes formées après guerre
constituent toujours un mode d’habiter fort répandu en Suède. Il
continue à attirer de nouvelles générations, ce que démontre
clairement un article de presse récent. Un des thèmes les plus
importants liés à l’idée d’habiter autrement est représenté par
les expériences décrites par la communauté radicale de «Kommune «,
à Berlin, au début des années 1960, quand les membres constatent leur
insatisfaction face au caractère apolitique de la vie quotidienne et,
vice versa, au caractère «quotidien» de la vie politique. Ce changement
d’attitude est fondamental pour expliquer l’émergence de tous les
mouvements alternatifs à partir de 1970. Ceci marque le début de la révolution
paisible de la vie quotidienne et c’est une caractéristique du
mouvement alternatif en Occident jusqu’à nos jours.
L'habitat groupé autogéré en Europe à partir des années 60
Neubibergerstrasse à Munich, en 1977, est un projet réalisé
d’habitat groupé autogéré qui a formé mon point de départ.
C’est un projet complet au niveau de ses ambitions : projet social,
architectural et écologique. C’est un projet de référence
particulier dans notre démarche et pour l’analyse de la problématique
en sociologie architecturale. D’autres références importantes sont
Les Jardies et la Maison du Val à Paris en 1980 et Ökohaus, réalisé
plus tard, vers 1992, à Berlin par Frei Otto.
Même si ces projets ont attiré un grand intérêt en Suède, très
peu de projets de ce genre ce sont réalisés à l’intérieur du
secteur du logement social, hormis cette exception spectaculaire, le
Projet Bo100 à Malmö.
La participation spectaculaire à la conception de l'habitat :
Bo100 à Malmö (1989‑91)
Parmi les projets clés les plus récents dans ce domaine, on
doit insister sur le projet Bo100 Malmö en 1989-91, un habitat groupé
social dans un immeuble collectif réalisé par un des grandes
promoteurs du logement social de la région. Ce projet représente une
expérience tout à fait exceptionnelle avec la participation dans
l’acte de construire et la mise sur pied d’une vie conviviale et
avec le partage des tâches quotidiennes à l’échelle de
l’immeuble. Dans ce projet, chaque ménage a eu l’occasion de
travailler beaucoup de temps avec l’architecte et de concevoir, avec
son aide, ses propres visions et désirs d’un appartement unique.
De la convivialité vers l’écologie et la qualité sociale de
l’architecture
Pourtant, aujourd’hui, l’on ne peut plus vraiment parler de
projet qui se concentre autour de la convivialité. Le projet Bo100
marque un point final de cette tendance célébrée dans tous les médias.
Ce n’est pas pour autant qu’ils n’existent plus a partir de ce
moment ‑- comme le démontre le mouvement Kollektivhus NU ‑-
mais qu’ils se développent pas à pas dans l’obscurité des médias.
Ou bien qu’il n’y a plus de véritable demande articulée dans cette
direction là. Que cette demande a été saturée par une quantité
considérable de projets réalisés. Une autre hypothèse serait de dire
que l’idée de convivialité est si bien, si naturellement fondée
dans la vie sociale en Suède, comme suite aux événements des années
70 et 80, que l’on n’a plus besoin de l’articuler de quelque manière
particulière.
De l’autre coté, les projets alternatifs de tendance écologique
sont de plus en plus nombreux, de plus en plus performants, de plus en
plus avancés et réalistes. Si, à l'époque, la convivialité était
une préoccupation et un enjeu politique mis au premier plan surtout
pour des raisons idéologiques, aussi surtout comme thème de recherche
à entreprendre, l'écologie l’a complètement remplacée
aujourd’hui. Ceci et fortement par des subventions considérables
distribuées par les circuit de l’État dans cette direction. En
particulier ce type de tentatives se porte sur la réhabilitation des
grands ensembles en voie de développer une société durable verte, une
ville verte et une banlieue verte, ce qui constitue un des objectif
majeurs du gouvernement social-démocrate actuel.
Nous pourrions donc bien constater que la thématique de la
convivialité ou de l’habitat alternatif n’est point au centre du débat
en Suède pour le moment et depuis déjà une dizaine d’années. Cette
période coïncide parfaitement avec la déconstruction et le démontage
complet du fameux modèle suédois dans tous les secteurs de la société,
y compris le plus flagrant et évident : la construction de logements
sociaux qui n’existent plus dans le même sens qu'auparavant.
Pourtant le mouvement associatif lié aux questions de
l’habitat a trouvé sa place, limitée mais profondément établie,
dans la société et il semble qu’il se porte fort bien. La demande
semble, de toute façon, avoir été saturée dans le secteur du
logement social.
Les contours généraux économiques et sociaux du secteur du
logement suédois après le changement total du système à partir de la
grande crise de 1992, sont démontrés par l'exemple de la Foire du
logement à Helsingborg H99
en 1999 et la Foire européenne de l’habitat Bo01 à Malmö prévue
pour l'été 2001.
Un chiffre qui démontre avec clarté un changement considérable
du système : le déficit de l’Etat de ‑45 M FF dans le secteur
de logement est passé à un gain de +15 M FF moins de dix ans après.
Le désengagement de l’Etat dans la construction sociale pendant dix
est donc aussi subit que remarquable. C’est une révolution.
Même l’intérêt pour la tendance écologique semble en voie
de disparition dans les débats actuels, car elle aussi bien implantée
dans une réflexion normale et bien établie.
Le gouvernement a lancé une campagne pour l’architecture.
L’année 2001 est déclaré l’Année officielle de l’architecture.
On pourrait donc dire qu’une dernière phase est consacrée maintenant
à la qualité architecturale. Mais ceci non sans un accent mis sur
l’aspect social de l’architecture.
Conclusion
Les approches et les outils de conception architecturale et
sociale se multiplient. La période d’après 68 a stimulé une réflexion
importante dans la conception de l’habitat, un grand bond en avant,
qui s’est matérialisé dans de riches essais, de multiples approches
inventives. Ces alternatives, ces modèles et ces expériences sont là
bien sûr pour être consultés ou pour s’en inspirer, mais il faut
encore et toujours les réinventer. Il faut même en quelque sorte réinventer
l’invention elle‑même s’il s’agit de l’habitat social.
Mais l’on s’étonne toujours des capacités de l'invention
humaine. Je me suis laissé étonner tout au long de mes recherches sur
l’habitat convivial et alternatif. «Toute invention consiste à faire
quelque chose à partir de rien», comme le définissait Jean Racine.
Sten Gromark
docteur et professeur agrégé à l’École d’Architecture
de Chalmers,
Architecte SAR et sociologue
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1. A Crucial Moment of Transgression, in Nordic Review of Architectural
Research 4/1999.
2. Beyond Modernism : The Prospects of Amodernism: New concepts, new
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3. Resurgence and transcendence : Assessing social consequences of the
implementation of housing policies & renewal policies in Europe, Proceedings from CIB W69 meeting in Göteborg
june 4-8 1998. Eds. Gromark, S & Tanninen, T, ISSN
0285‑2215, Chalmers School of Architecture, Göteborg, Sweden.
4. Le projet de redéveloppement urbain de Stumholmen, Suède, in La
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5. The Home,
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6. Les architectes, acteurs du redéveloppement des formes urbaines dans
les municipalités, Par Cana BILSEL, Michel CONAN, Sten GROMARK &
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Paris, France, BFR, Stockholm, Suède & SBI, Hörsholm, Danemark,
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7. Architects as Actors in Redevelopment of Urban Form in
Municipalities, by Michel CONAN, Cana BILSEL, Sten GROMARK & Erik B
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illustrated report Draft III of EuroConception Research Project Version
of February 1997. [prel slutrapport]
8. Le projet de Stumholmen, Karlskrona 1993, une vision scandinave de développement
urbain ecologique et durable, 1997,<NRM> in Les Anciennes Usines
ROG, Ljubljana, IVème Colloque EuroCulture & Conseil de l'Europe,
Ljubljana, Slovenien, mai/juin 1995.
9. La réhabilitation du grand ensemble Norsborg aux alentours de
Stockholm 1988‑95, Contribution Vème Colloque EuroCultures
Fiesole/Florence, Italie novembre 1995, in La Dimension Sociale de la
ville : Accueillir les plus défavorisés. EuroCultures/Commission européenne
DGXII, 1996, sous la direction de Dan Bernfeld i samband med FN-konferensen
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10. A Balanced Conception of Modernity : The Case of Stum holmen,
Karlskrona, paper presented to the ENHR/SBI Housing Research
International Conference, Helsingör august1996 and to CIB W69 Housing
Sociology meeting Paris, september 1996.
11. Achitects as Actors in Redevelopment of Urban Form in
Municipalities, by Michel Conan, Sten Gromark & Erik B Jantzen,
Research directed by Michel Conan, Cstb, Preliminary illustrated report
Draft II of EuroCon ception Research Project, Working material, prel.
version of April 1996.
12. Les empires s'écroulent, les états changent de visage...
mais les villes et les régions subsistent et demeurent toujours...[Göteborg
‑ ville de quartiers décentralisée: Projet ambigu de démocratie
et de culture locale], in La Métropole dans son Hinterland: La Reconquête
de la ville et de sa région, IIIème Colloque européen : EuroCultures
Saint‑Pétersbourg, Russie, 15‑21 mai 1994, ISA Saint-Luc,
Bruxelles, 1995.
13. Beyond Modernism: The Prospects of Amodernism: New concepts, new
ethics, new aesthetics in architecture and urban planning ‑ on the
threshold of a dis-continuity?,<NRM> Paper presented to the
international symposium in Aarhus School of Architecture,
the City as Architecture, april 1994, published in Making them
meet ‑ Policy, design, management, satisfaction, 1995,
CIB‑publication 176, eds. Allen, Ambrose & Brink,
SBI/CIB, Hörsholm, Denmark and in NtFA nr x, 1995.
14. Projets de sauvegarde du patrimoine liés au développement social
et culturel en Suède,IIème Colloque EuroCulture & Conseil de
l'Europe, Ecole d'Architecture St-Luc, Bruxelles, à Coimbra, Portugal,
november 1993.
15. Befriande Arkitektur. Studier av Nutida Arkitektur i Social förvandling,
ByACTH 1993:4, Chalmers Institutionen för Arkitektur-Byggnadsplane ring
1993.
16. Recherche-Action/Formation/Réalisation architecturales dans les
pays nordiques in l'Architecture et l'urbanisme : Pédagogie - praxis -
recherche dans l'Europe unie de 1993, Ier Colloque Européen, St-Luc,
Bruxelles, 1993.
17. Goteborg - Stacken, La fourmiliere. La vie communautaire à la suédoise,
in Pro Fribourg, Juin 1989, No 81 ,
Fribourg, i samarbete m Claes
Caldenby & Åsa Walldén 1989.
18. Fängslande Arkitektur.. Om den disciplinära boplatsens födelse i
franskt 1800-tal. Reflektioner kring arkitekturens betydelse och
modernismens europeiska för historia, Bokförlaget Korpen &
Arkitektur‑Byggnadsplanering CTH, Göteborg 1987.
19. Boendegemenskap som drivkraft, ur antologin Rörelserna 1984, Johan
Galtung & Mats Friberg, red. (Akademilitteratur.) Stockholm.
20. Das Kollektivwohnhaus der Teleskopgatan in Göteborg. Eine
alternative Wohnform, begründet auf Arbeitsgemeinschaft. ur Wer senkt
die Wohnkosten?, 1984, Brech, J & Schwenzer,H G, eds, (Verlag für
Wissenschaftliche Publikationen.) Darmstadt.
21. Boendegemenskap. En kritisk granskning av dess värden,villkor och förutsättning
ar samt exempel på praktisk tillämpning i ett västeuropeiskt
sammanhang, 1983, ByACTH, 1983:2, Göteborg. [diss.]
Annexe
Notes sur les projets écologiques
d’actualité en Suède
L'ecovillage - le projet le plus typique - Understenshöjden, Stockholm,
1995, convivialité d'abord certes, mais mauvaise performance écologique.
L’ecovillage Understenshöjden,
Stockholm, 1995. Le projet d’ecovillage, réalisé par HSB, un
des grand promoteurs coopératif de l'habitat suédois, est le plus
avancé au niveau de l’expérimentation, mais aussi un des plus mal réussis
au niveau des prestations écologiques : doublage de la
consommation énergétique au lieu de l’inverse souhaité au départ,
du fait des malfaçons dans la construction. On note toutefois beaucoup
de qualité au niveau des échanges sociaux, de la mutualité et de
l'entraide. Mais il y a certainement d'autres projets, assez
nombreux même, qui sont moins connus et qui ont réussi leur
pari au niveau de la diminution de la consommation d'énergie.
La réhabilitation verte des grands ensembles - Järnbrott 1986, Gårdsten
2000 et Skärholmen en projet.
Le projet social, pédagogique et de technologie écologique
renouvelable de Järnbrott, réalisé à partir de 1986, représente
dans cette ligne de développement un cas très particulier. C’est le
projet pilote clé qui a déclenché tardivement tout récemment
quelques suites importantes:
Gårdsten projet de réhabilitation et de chauffage solaire dans la
banlieue de Göteborg, réalisé 2000
Skärholmen & Östberga, Projet de concours gagné pour la réhabilitation
de grands ensembles, octobre 2000 par l’équipe de Christer Nordström
Comme exemple au niveau des tentatives les plus avancées et audacieuses
on peut mettre en avant le Projet de super-isolation des murs qui permet
de se passer de tout système de chauffage, Billdal, Göteborg 2000, habitations de maisons en bande, en voie de réalisation
cet automne
Comme projet de faire développer plutôt l’habitat super-technologique,
le projet de Högsbohöjd, Göteborg, est révélateur des potentialités
futures des nouvelles technologies. C’est un projet de réhabilitation
dans un quartier social de grands ensembles, un projet expérimental
destiné à raccorder les appartements et donc les locataires aux
technologies les plus avancées.
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