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I can't breathe !: Les libertés ne se donnent pas,
elles se prennent !
https://www.facebook.com/michel.sajn/notes
mars 2020 La
Strada N°329
Edito Michel Sajn (avec moins de talent que Virgine
Despentes 😉 )
Covid Interrompu !!
Cette journée du 8 mars permet chaque année de faire un point sur les
avancées pour la condition des femmes. Et chaque année, une impression
tenace de régression nous frappe. Nous avons eu droit aux états généraux
sur ce sujet. Ils nous ont permis de constater que les femmes en Espagne
pouvaient profiter d’un arsenal judiciaire important depuis 2007 :
tribunaux spécialisés et plus rapides, accueil spécialisé dans les
palais de justice et les commissariats, mais surtout les fameux
bracelets que doivent porter les agresseurs afin qu’ils n’approchent
plus leurs « compagnes ». Malgré cette grand-messe, nous sommes comme la
sœur Jeanne du conte : «nous ne voyons rien venir !» La communication ne
remplacera jamais la mise en place de tels outils.
Les questions de société concernant la liberté des femmes de disposer de
leur corps semble de plus en plus recevoir des réponses régressives et
liberticides. À travers le monde, les reculs sont notoires avec des
votes contre l’IVG, etc. Les agressions sexuelles et les féminicides se
multiplient dans certains pays d’Amérique du Sud par exemple, en Inde,
etc. La société occidentale elle-même est vérolée par des idées que
colportent certains auteurs, politiciens ou journalistes qui font
dresser les cheveux sur la tête.
Bien entendu #MeToo et #Balancetonporc ont fait bouger les lignes. Mais
s’il est nécessaire de signaler les méfaits, où sont les moyens que
d’autres pays, comme l’Espagne, possèdent depuis longtemps ? Où est le
programme de prévention pour protéger les femmes, mais aussi pour
éduquer afin de modifier les rapports entre les hommes et les femmes ?
Les discours se radicalisent dans tous les camps et finissent par créer
des oppositions qui ne peuvent exister dans notre humanité, au risque de
la scinder en deux et de l’éradiquer. Ce manque d’éthique n’est-il pas
la marque de ce 21e siècle ?
Les idées d’un autre temps tentent de réimposer cette fonction
productrice comme un critère pour l’identité féminine. Comme si les
femmes se devaient d’enfanter pour être considérées. Ce devoir étant
encadré par un moralisme «tartufère» qui interdit à certaines d’entre
elles qui ne respectent pas la soumission et trouvent des moyens
alternatifs d’être mères. Ces conceptions ne peuvent que nous révolter,
car si les femmes ont le droit d’enfanter, elles ont aussi le droit de
ne pas le faire. Et la fonction reproduction n’est pas un «devoir» comme
si leurs corps devaient servir la grande ferme étatique. Cette vision
qui rappelle quelque peu l’eugénisme est diffusée de plus en plus par
certains religieux, par certains conservateurs et par certains
extrémistes de droite… Mais dans cette période étrange où la novlangue
gère la communication : il semblerait que les victimes de ce rapport
injuste, que sont les femmes, soient transformées en coupables.
N’entend-on pas des commentateurs se permettre de dire qu’un certain «
politiquement correct » plutôt de gauche est liberticide et sectaire. En
effet les racistes, tout comme les sexistes, au nom de la liberté
d’expression se plaignent de ne pouvoir s’exprimer librement en
utilisant ce genre d’argument. Je le répéterais ici : le sexisme est un
racisme, et le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit.
Ceux qui se plaisent à faire leur beurre sur la diffusion de ce genre
d’idées devraient être jugés. Le gain a transformé l’interprétation de
la loi : c’est comme cela que certains leaders de cette pensée
rétrograde animent des émissions TV, écrivent… Comment peuvent-ils se
prévaloir d’une liberté, eux qui prêchent l’oppression et l’inégalité.
Il me semblait qu’en République publique Antoine de Saint-Just avait
très bien posé ce concept qui d’ailleurs fait partie des grands
principes historiques et intangibles sur lesquels s’appuie la
Constitution : «Chez les peuples vraiment libres, les femmes sont libres
et adorées», ou «Pas de liberté pour les ennemis de la liberté» (Antoine
de Saint-Just dans L'esprit de la Révolution).
Alors de grâce, laissez la moitié de l’Humanité vivre comme elle le
veut. Nous avons bien d’autres problèmes. Mais dans la période quasi
dystopique que nous vivons, il est vrai que le gain peut justifier la
diffusion de ces basses idées. Elles font vendre, semblerait-il.
L’illogisme installé dans les démocraties qui se disent «libérales» est
ahurissant. D’ailleurs, de quel droit peuvent-elles se qualifier grâce à
un concept de liberté alors que cette dernière y est mise à mal avec des
scénarios très différents, mais de plus en plus opprimants et nombreux ?
Moins de liberté pour préserver la sécurité, moins de liberté pour
préserver la santé, moins de liberté pour préserver la morale, pour les
contradicteurs, pour préserver le pouvoir en place… Nous sommes même
parvenus à ce que le judiciaire prenne des décisions pour préserver le
pouvoir en place ou des élections, bafouant ainsi le sacro-saint
principe de séparation des pouvoirs républicains. On croit rêver… Un
vrai cauchemar.
Dans cette saison paradoxale qui voit, après un
printemps précoce de janvier et février, l’hiver tomber
20 jours avant le printemps, où Notre Mère la Terre souffre comme
jamais, arrive le covid, le virus… Inquiétant, il l’est… Mais il me
questionne pour d’autres raisons. Il meurt des milliers de gens chaque
année de la grippe, pourquoi ne pas avoir imposer les mêmes alertes et
contrôles alors ? Un foyer de « dengue » est devenu autochtones sur la
Côte, que fait-on ? J’ai même reçu un communiqué d’une députée alertant
sur le problème des moustiques qui pourraient faciliter la propagation
de cette dingue et d’autres affections tropicales qui se multiplient
localement avec les changements climatiques. Elle appelait à la
solidarité locale, etc. Mais la sécurité sanitaire est du domaine de
l’état et de toutes les collectivités. Cette culpabilisation est bien
toujours à classer dans le droit fil de cette étrange inversion des
rapports : les victimes sont déclarées coupables si elles ne font rien
pour se défendre. Mais faudrait-il qu’elles le sachent ? Assez de
démagogie, d’infantilisation et de culpabilisation. Le pire des
dirigeants que fut ce ministre de l’intérieur italien, et qui,
fraîchement élu, s’est permis de dire qu’il «nettoierait, les rues une à
une…». Quand il parlait de nettoyage, il évoquait tout bonnement le
«nettoyage» ou «l’épuration» ethnique… Maintenant que l’Italie est
touchée, on voit bien que le danger ne vient pas des migrants comme il
le sous-entendait ignoblement, mais bien du business mondial, de cette
débauche de délocalisation, de cette économie qui ne fonctionne que sur
le profit et fait des économies sur la santé, l’éducation, la culture et
le social. Et comme dans la fable : Nous nous trouvâmes fort dépourvus
quand le covid 19 fut venu…
Voici la photo originale qui a servi à notre Une et qui a été
téléchargée sur le site guatémaltèque : www.elijodignidad.org
dont la punchline est : "Imaginez un territoire où ensemble, toutes et
tous, nous décidons, nous construisons, nous choisissons la belle vie".
"Imagina un territorio
Donde juntas y juntos decidimos, construimos, elegimos el buen vivir".
Notez que nous rendons ainsi hommage aux femmes de Rojava que l'Europe a
salement lâchées alors qu'elles ont vaincu un virus beaucoup plus grave
que le covid,. Respect pour ces résistantes !!!!!!
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La Strada N°299 du 10 au 23 Septembre 2018
ON RENTRE, MAIS OÙ ?
Si nous rentrons, c’est peut-être "dedans", c’est peut-être en
"résistance" certainement pas à la niche, car nous n’avons pas besoin de
maîtres !
C’est la rentrée, mais c’est avec regret que nous revenons au travail, à
la "collaboration", à cette monstruosité que nous appelons vie sociale.
Car comment accepter que des nazis et des racistes défilent très
tranquillement en Europe, alors qu’il a fallu deux guerres pour arrêter
l’horreur qu’ils essayaient d’installer pour diriger nos sociétés ?
Comment accepter que pour du gain, ou des “conditions de travail“, on
nous fasse consommer des produits chimiques qui nous tuent ? Comment
accepter qu’aux noms de diverses idéologies, on tue des gens pour leur
religion, leur profession (comme les bouchers…), leur couleur de peau,
leur sexe, leur orientation sexuelle ou leurs idées politiques ? Comment
accepter que des fous qui dirigent de puissants états refusent
d’admettre que leurs industries détruisent la Planète ? Mais c’est la
rentrée et je n’ai plus envie d’entendre ces phrases sentencieuses
lancées par des visages fermés qui prennent un air responsable en disant
: "Il faut raison garder… La rue ne peut pas faire la loi… On ne peut
pas accueillir toute la misère du monde…". Ce genre de phrases qui
mènent de jeunes parlementaires, qui ont tout juste 30 ans, à demander
aux retraités qui ont pourtant payé toute leur vie pour leur retraite et
qui mériteraient bien le repos après une vie de sacrifices, de faire
encore des efforts… Quelle impudence, quel mépris, quelle stupidité,
quel manque de respect…
Alors marre de ces inepties : comme celles de ce
Président américain qui entres autres, voudrait accélérer la
déforestation pour éviter les incendies… Alors face à autant d’incurie
que nous connaissons tous, gardons notre humour et surtout refusons
d’intégrer de tels propos. Arrêtons de pester ou de quémander nos
avantages sociaux et nos augmentations, qui même s’ils sont essentiels,
ne doivent pas nous faire oublier que c’est notre liberté qui devrait
guider notre courroux. Comment se soumettre à de telles logiques, menées
par de tels crétins ? Un festival existe au Théâtre de Nice et son titre
convient complètement à la situation actuelle : Réveillon-nous !
Refusons ces raisonnements de tous ces boursicoteurs et de tous ces
banquiers qui ne produisent rien, ne travaillent pas mais spéculent sur
le travail, la santé, l’alimentation et même le malheur des autres comme
autant de vampires qui sucent le sang des pauvres et de ceux qui
travaillent.… Aucune violence n’est utile, il faut juste refuser… Dire
NON ! Massivement… Car les plaisanteries les plus courtes sont les
meilleures, n’est-il point? Ne cédons plus à ces appels de tartuffes et
de faux experts qui, pour nous soumettre, font appel à notre "raison", à
notre "sens commun", voire à nos valeurs, eux qui n’en ont plus depuis
belle lurette avec ces mines "graves" et ces voix “caverneuses“…
Si nous rentrons, c’est peut-être "dedans", c’est
peut être en "résistance", mais certainement pas à la niche car nous
n’avons pas besoin de maîtres !
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La Strada n°298, du 30 juillet 2018
Edito
DES VACANCES COMME UN STAND BY !
Et si nous ne revenions pas de vacances ? Si nous laissions de côté
toutes ces embrouilles violentes, ces firmes qui ne paient aucune taxe
et polluent notre Planète, si plus personne ne suivait les fous
violents, les dominateurs, les technocrates froids, qui en arrivent à
oublier que gérer un pays, c’est avant tout servir son peuple… Si on ne
faisait plus rien, sans s’énerver juste pour dire Basta ! Temps mort !
Ceci est un préavis de rêve que nous opposons au cauchemar que l’on nous
promet.
Nous vivons depuis plus de 20 ans des situations plus qu’ubuesques :
Trump, qui tweete à tort et à travers, qui se comporte comme un porc
avec les femmes, qui dit tout et son contraire, veut faire marcher le
monde à la baguette comme si nous participions tous au show TV qu’il
animait pathétiquement et où il virait manu militari les candidats
défaillants… Il n’y a plus de règles, plus d’éthique : les grandes
firmes privatisent le monde, elles se sont appropriées les routes de l’internet
et nous imposent un monde virtuel où un autre ordre se profile la loi du
plus fort. On sent que tout ceci ressemble à la “conquête“ des
États-Unis : se soumettre ou mourir comme eurent à le faire les Indiens
ayant subi le génocide le plus massif de l’histoire humaine, dans ce
pays bâti sur la violence et l’esclavage…
Voilà que les firmes du GAFA nous jouent la même musique…
Voilà que d’autres “puissants bien plus "proches de nous“ se permettent
de pardonner ce qu’ils osent qualifier d’écart : se déguiser en agent
des forces publiques et venir “remettre une couche de violence“ à des
manifestants qui avaient déjà bien “reçu“… N’importe quel citoyen qui se
risquerait à faire pareil serait inquiété, n’importe quel salarié qui se
livrerait à des écarts de conduite d’une telle violence serait licencié
sur-le-champ… D’ailleurs, même ceux qui condamnent ces actes évoquent à
peine les victimes. Nous sommes à l’époque des "affaires", des
"scandales politiques" qui rendent très abstraits des forfaits qui très
concrètement font souffrir des êtres humains dans leur chair… Cette
"conceptualisation" de la pauvreté, de la personne physique, de la
solidarité, etc., n’est pas autre chose que la négation de toute
humanité.
Il semble que, malgré l’ère du numérique et des progrès technologiques,
nous soyons en train de vivre une régression sans commune mesure avec ce
qui s’est passé ces deux derniers siècles : le plus fort inféode ses
vassaux, et considère ceux qui n’ont pas d’armure comme des serfs, des
"sans dents", des gens "qui ne sont rien"… Bien entendu, à chaque fois,
ils réinterprètent les horreurs qu’ils éructent, en prétextant un
malencontreux dérapage de langage… Ce n’est jamais grave. Ainsi, ceux
qui “dirigent“ le monde s’habituent trop facilement à la douleur des
autres… L’empathie n’est plus de mise, les algorithmes n’en ont pas. La
novlangue, qui semble être devenue la première parlée sur toute la
Planète, est en train de formater nos destins. Orwell doit se retourner
dans sa tombe ! Qui aurait cru que nous descendrions aussi bas ? Le
niveau baisse et, peu à peu, avec les différents charlots, qui
deviennent présidents, dictateurs, suzerains de nos différentes
sociétés, nous en venons à penser que nous pourrions tous faire mieux
qu’eux. Comment respecter des gens qui ne respectent pas les humains, au
nom de la compétitivité, de l’efficacité ou simplement de leur propre
intérêt ?
On sent la colère monter. Mais elle ne servira à rien : le pot de terre
se fracassera toujours contre le pot de fer… C’est bien la raison pour
laquelle le constat à faire est très simple : ça ne peut plus
fonctionner avec les 1% qui possèdent 80% de la Planète et leurs sbires
qui nous dirigent, le doigt sur la couture du pantalon, aux ordres de
leurs "bienfaiteurs". C’est un mauvais spectacle de marionnettes, on
voit les fils qui les actionnent, et même les grosses ficelles ! Mais
surtout, ces 1% et leurs laquais sont nettement moins nombreux que nous,
les "moins que rien"… Si tous ensemble nous refusons d’aller dans leur
sens, ils ne pèseront plus rien. Cette immobilité est certes un
sacrifice, mais bien moins morbide que toute insurrection ou poussée
violente. Elle fera moins de victimes et, de surcroît, ne nécessite
rien, pas d’armes à acheter qui financerait encore ces 1%…
Le rien ne coûte rien, il est normal qu’il soit l’outil
des moins que rien, comme nous, qui par notre nombre pouvons réduire à
rien ces 1% qui, au fond, n’existent que du fait de notre soumission, de
notre acceptation… Alors mettons-nous en vacances, en partant ou pas,
c’est-à-dire en "stand by"… Ne reprenons pas ce jeu. Ceci est un préavis
de rêve que nous opposons au cauchemar qu’ils nous promettent.
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LA STRADA N°240 : 21 SEPT. 2015
C’EST LE MOMENT
La chanson parlait d’un cœur grenadine… Nous en sommes bien loin en
Europe, le coffre fort de l’Euro (prononcez œil-roh !) a plutôt un «cœur
barbelé»…
Bravo pour l’accueil de ces réfugiés… Il y a un peu plus de 60 ans,
c’était nous qui partions en longs convois sur les routes pour fuir la
barbarie. Bien sûr, dans nos rangs, il y avait des terroristes. Bien
sûr, il y avait toutes sortes de gens mais nous étions des réfugiés tout
de même. Qu’est-ce que cette Europe qui est en train de devenir le
symbole de l’égoïsme ? Même l’Allemagne, qui de manière claire décide
pour tout le monde, a accueilli cette main d’œuvre qualifiée car elle ne
coutera pas grand chose et servira à sa démographie déclinante, elle qui
est le leader de la précarité et de l’austérité. N’oublions jamais que
ceux qui arrivent ici sont issus des classes moyennes car les pauvres
n’ont pas les moyens de «s’offrir» cet exode. Ils sont alors massacrés.
Et quand on entend un maire d’une commune comme Béziers se permettre de
dire qu’ils sont des déserteurs, faudra-t-il lui rappeler que ces gens
n’ont pas d’armes et qu’ils sont seuls sur le terrain ? Faudra-t-il lui
rappeler ce que vécurent les bosniens, surtout ceux de Sarajevo, sans
casernes de soldats, de gendarmes ou de policiers, donc sans armes,
assiégés et massacrés durant plusieurs années dans l’indifférence
générale… Nous ne «remercierons» jamais assez les médias d’inviter ce
triste sire dans tous les journaux à grande écoute, en «prime», en
solidarité certainement pour l’époque où il était le président et
ambassadeur de Reporters Sans Frontières, ONG qui défend le droit
d’informer… Paradoxes quand vous nous tenez ! La panique ne peut être
une manière de décider et de diriger. Cette première vague de réfugiés
de guerre n’est rien face à celle qui se prépare en raison des
changements climatiques. Il faisait 71 degrés en Iran cet été, et 60 en
Algérie… Les poissons tropicaux nagent au large de la Bretagne, des
virus préhistoriques émergent des terres décongelées que l’on s’est
empressé de trouer pour trouver de l’or noir… J’en passe et des
meilleures… Un million de chiliens viennent d’être évacués des côtes en
attente d’un Tsunami. Il est temps de ne plus céder à la panique, de ne
plus prendre des décisions en regardant à un mètre du capot. Il faudrait
voir plus loin… Pour nos enfants, pour le futur. Nous vivons tous sur la
même planète, il va falloir partager sinon des lendemains noirs se
préparent…
C’est pour toutes ces raisons que LA STRADA s’est
investie dans Réveillons-nous ! événement créé au Théâtre National de
Nice autour des changements climatiques et de l’économie solidaire.
C’est aussi pour ces raisons que nous soutenons Alternatiba dont vous
lirez le programme dans le prochain numéro et qui installe son village à
Mouans-Sartoux le 17 Octobre (cf. p17). Quant à ce petit village qui,
comme une oasis de culture, tente de nous montrer la route depuis tant
d’années, il produit son Festival du Livre avec un titre qui fait notre
couverture. Car c’est le premier événement festif qui a su ouvrir le
débat sur toutes ces questions, grâce aux livres. Allez-y vite pour
parler avec des auteurs, voir des films, assister à des débats et des
conférences, mais aussi et surtout, partager, échanger et vous rendre
compte que vous n’êtes pas seuls. Nous sommes une majorité à être
inquiets et à vouloir agir. Alors parlons-nous pour empêcher cette
catastrophe due à la cupidité, au manque d’éthique et à la bêtise de nos
décideurs, tant économiques que politiques, car il n’y a qu’une solution
:
ENSEMBLE NOUS POURRONS CREER UN AUTRE MONDE !!!!