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17-11-2023

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Habiter nulle part ou en plusieurs endroits

Celui qui habite partout, n'habite nulle part

 

Habiter la ville mobile 

 

A l’heure de la mondialisation, que veut dire « habiter quelque part » ?

Habiter sur une péniche, vivre dans une roulotte

 

La mobilité géographique accrue fait advenir une « société à individus mobiles » (Stock, 2001) et procède à une recomposition des pratiques et des valeurs assignées aux lieux géographiques, une recomposition qui touche notamment le rapport entre identité/altérité, familiarité/étrangeté exprimé par les lieux. Cette recomposition des pratique touche à tous les domaines : nouvelles pratiques touristiques, différentes mobilités post-migratoires, substitution de la migration par des circulations, double résidence etc. Fondamentalement, la mobilité permet et exprime le fait que les pratiques s’associent à des lieux distincts du ou des lieux de résidence, nécessitant des circulations entre un grand nombre de lieux.

Il en résulte le questionnement suivant : de quelles manières les individus pratiquent-ils ces différents lieux ? Quelles sont les significations des lieux ainsi pratiqués ? Quels sont les lieux choisis, investis comme référents pour l’identité des êtres humains ? Bref, comment les individus habitent-ils dans un contexte de mobilité géographique accrue ?

 

L’habiter comme pratique des lieux géographiques par Mathis Stock

 

Témoignage sur le Net:

Je suis salarié d'une société britannique et payé en Grande Bretagne, je ne passe que mes WE en France et quelques congés, en tout cas moins de 182 jours par an et, en fait, je ne passe nulle part ailleurs plus de 183 jours. En effet, je voyage toutes les semaines dans un pays différent. Je passe néanmoins environ 8 jours par mois en Bulgarie et 8 jours en France en moyenne. Mon centre d'activité n'est pas non plus domiciliable nulle part puisque je travaille dans plusieurs pays.../...

 

L'errant n'habite nulle part. Il navigue dans un monde

Errance - En différents lieux du monde, des familles très pauvres sont expulsées des lieux où elles vivent, souvent sans solution de relogement, rejetées dans l’errance.

http://www.atd-quartmonde.org/Avoir-le-droit-d-habiter-quelque.html 

Concours pour la réalisation d'habitats nomades contemporains.

http://www.habitatnomade.com/doc/reglement-nouveaux-habitats-nomades.pdf 

Habitat Nomade - un site, un espace et un salon pour découvrir et essayer l'offre de l'Habitat Nomade : les cabanes, les roulottes, les cabines, les cases créoles

http://habitatnomade.online.fr/ 

Room-Room Habitat Nomade Cyclo-tracté - Groupe G. Studio & Collectif Encore Heureux, architectes - Room-Room est un projet conçu et développé dans le cadre d’une invitation à réfléchir sur l’architecture d’urgence. Nous avons cherché ce dont on a le plus besoin dans des moments critiques de l’existence : lorsque l’on est sans toit, sans domicile, exclu de la société. Nous avons souhaité imaginer un “allié” pour accompagner les hommes qui se reconstruisent et se maintiennent en toute dignité. Room-Room project of emergency architecture

http://syndicatpotentiel.free.fr/yacs/articles/view.php/542 

Habitat minimum et mobile pour situations d’urgence - Encore heureux + G studio

http://encoreheureux.org/ 

Occupationmaximale - Un projet expérimental la maison G070 - Olivier Greder, Michaël Osswald et Emmanuelle Rombach, de G.studio-Greenoby

http://occupationmaximale.gstudioarchitecture.com/ 

 

Habiter son propre corps - La maison est comparable à un corps, avec son avant, son arrière et ses côtés. J’habite ma maison comme j’habite ma peau», écrit Primo Levi. Le toit de la maison est la métaphore de la tête du corps, lieu de l’esprit et de l’imagination qui permet aux humains de séjourner au-dehors et de s’y manifester.

http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Dossiers/Habiter_son_propre_corps

 

Chanson de Renaud - Banlieue Rouge

Elle habite quelque part dans une banlieue rouge

Mais elle vit nulle part y a jamais rien qui bouge

Y a qu'le bleu des mobs qui l'emmène en vacances

Ses histoires d'amour elle les vit dans "confidence" .../...

http://www.deljehier.levillage.org/textes/chanteurs_auteurs/renaud/banleue_rouge.htm 

 

Ouvrages de Thierry Paquot - Philosophe, professeur des universités (IUP-Paris-XII), éditeur de la revue Urbanisme.

Demeure terrestre : Enquête vagabonde sur l'habiter -

Utopies et utopistes de Thierry Paquot - 2007

Les lieux : Histoire des commodités de Roger-Henri Guerrand et Thierry Paquot - 2009

Habiter l'Utopie : Le Familistère Godin à Guise de Collectif et Thierry Paquot - 2004

L'art de la sieste de Thierry Paquot - 2008

achat sur http://www.amazon.fr/ 

L'habitat déborde le logement par Thierry Paquot - De quoi parlons-nous lorsqu’on aborde la “question du logement” ?

http://www.cairn.info/revue-informations-sociales-2005-3-page-48.htm

Anthropologie de l’habiter, par Georges-Hubert de Radkowski, PUF, 2003

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Habiter la ville mobile

Renouveler les arts de pratiquer la ville - 2009

Source: http://www.ludigo.net/index.php?rub=4&dossier=2&focus=203816 

 

Comment les outils numériques participent-ils à façonner les nouveaux usages de la ville au quotidien, notamment les mobilités et l’articulation des différentes échelles spatiales et temporelles de la ville ? A l’heure de la mondialisation, que veut dire « habiter quelque part » ?

Cette question, de nature philosophique, se pose aujourd’hui avec une acuité toute particulière. N’est-il pas paradoxal, à l’heure de l’explosion urbaine et de l’expansion des TIC, de manquer de références théoriques contemporaines qui pourraient guider l’individu au sein de cet espace urbain en plein bouleversement ? « L’habiter » est ici envisagé comme « la pratique des lieux géographiques »(1) au sens où l’entend le géographe Mathis Stock, à savoir l’usage de la ville par tous ceux qui la vivent et l’expérimentent.

Aujourd’hui l’usage de la ville est tributaire d’un espace-temps en constante évolution ; cet usage s’appuie sur une connectivité et une mise en mouvement perpétuelle, imposant la mobilité et la temporalité comme les deux opérateurs de la réalité urbaine contemporaine.

 

« Stadtluft macht frei » (L'air de la ville rend libre) affirmait Max Weber au début du XXème siècle(2). La ville est en effet nécessité, besoin de l’homme en tant qu’individu autonome et libéré de la contrainte communautaire, mais également en tant qu’être social et sociable. Elle est aussi la condition spatiale de la réalisation de ses propres valeurs et contient une dimension culturelle substantielle. Aujourd’hui la ville ancienne au sens du simple espace bâti et par définition statique existe encore mais elle est vidée de son essence, remplacée par « l’urbain » qui peut se définir comme un nouvel espace-temps. L’espace ne peut plus être assimilé à un lieu stable et immuable, mais s’apparente aujourd’hui à un ensemble de flux et de réseaux. Chacun, en tant qu’individu mais aussi en tant que citadin, habite ces nouveaux territoires mouvants. La condition humaine elle-même s’en trouve changée.

 

Ce dossier interroge ainsi les potentialités, les conditions et les modalités de l’habiter contemporain et des usages quotidiens de la ville. La problématique qui nous préoccupe ici est moins d’habiter le monde en tant que bâti, que de questionner le fait d’habiter un territoire technologique et mondialisé. Il s’agit d’analyser « l’habiter parallèle », au sein des divers territoires physiques ou virtuels créés dans l’espace urbain.

 

La mobilité et la temporalité seront ici abordées selon trois axes spécifiques. Nous commencerons ce dossier avec la théorie de l’urbaniste et essayiste, Paul Virilio, qui propose une redéfinition des notions de la sédentarité et du nomadisme. Le nouveau sédentaire serait ainsi en mouvement constant, « il est partout chez lui », alors que le nomade lui aussi en mouvement ne trouverait plus sa place nulle part. Deux articles de Karin Turcin et Caroline Guillot éclaireront l’articulation mobilité-gestion quotidienne du temps, motivant à une transformation des temporalités sociales sous l’effet des TIC et à la prise en compte d’importants effets de « désynchronisation ».

 

Le deuxième volet du dossier présentera des mises en œuvre concrètes d’expériences qui redéfinissent le paysage urbain, imposant une « ville augmentée » à travers la mise à disposition d’outils numériques. Un premier texte d’analyse de Julieta Leite est complété par les actes du colloque d’Enghien-les-Bains qui invitait Bruno Marzloff, Xavier Comtesse et Maxime Shirrer à l’occasion de la présentation du prototype Ludigo (m-CMS).

 

Le troisième volet du dossier approchera un « nouveau paradigme de la mobilité » suivant George Amar, articulant mobilité et transports : au coeur des nécessaires nouveaux dispositifs d’innovation, la relation, la mise en relation augurent de grands bouleversements. Le rapport de la sénatrice Fabienne Keller complètera cette analyse prospective en dessinant un nouveau visage et de toutes nouvelles fonctions à la gare contemporaine.

 

Ce corpus de textes illustre ainsi la question des usages de la ville contemporaine dans le contexte d’un espace-temps en refondation ; l’individu-citoyen-voyageur y est constamment connecté, en mouvement. L’information semble bien unanimement le nouveau compagnon de cette « urbanité augmentée ».

Klio Krajewska

 

(1) Mathis Stock, « L’habiter comme pratique des lieux géographiques » in Espace–temps.net

(2) in Die Stadt, Max Weber, 1921 ; Max Weber reprend en fait un proverbe du Moyen Age.

 

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