19-12-2023 -------------------------------------------
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https://www.habiter-autrement.org/ > Energies -------------------------------------- Biogaz Energie Méthane
La digestion anaérobie (ou méthanisation) est la transformation de la matière organique en biogaz, composé principalement de méthane et de gaz carbonique. Elle est réalisée en anaérobiose par une communauté microbienne complexe. Elle se produit naturellement dans les marais, les lacs, les intestins des animaux et de l’homme et de manière générale dans tous les écosystèmes où la matière organique se trouve en condition anaérobie.
femme cambodgienne cuisine au biogaz obtenu à partir d'excréments humains et animaux
Biomas: manuel de fabrication
d'une petite unité de biogaz pour l'éclairage et la cuisine Biomas-manuel-construction.pdf
Digesteur
de démonstration à réaliser soi-même - La méthanisation est un
procédé de valorisation des http://www.riaed.net/IMG/pdf/Digesteur_demonstration_EDEN.pdf Biogaz http://www.telefonica.net/web2/obiogas/ Eden : Energie Développement Environnement - biogaz, solaire
Cuisiner et s'éclairer au méthane http://projetbiogaz.skyblog.com/
Biogaz: Le Rwanda a mis au point un système d'auto-suffisance énergétique qui équipe la moitié de ses prisons. Elles s'éclairent et cuisinent au biogaz provenant de la décomposition des excréments produits par les détenus. Ce système devrait, à terme, équiper de nombreux équipements collectifs au Rwanda http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=96948
Biofuel: L'humanité, avec plus de 6,5 milliards de spécimens, représente une biomasse viandeuse de 300 millions de tonnes constituée de chairs, de muscles, de nerfs et d'os. Et ce n'est pas tout : à ce poids déjà considérable de viande, il faut ajouter les millions de tonnes de chairs d'animaux d'élevage, animaux entretenus et engraissés uniquement pour nous nourrir. Si nous additionnons tout ce beau monde, nous arrivons à un total de près d'un milliard de tonnes de chairs sur Terre, une biomasse viandeuse énorme qui, tous les jours, beau temps mauvais temps, doit trouver de quoi se nourrir et se reproduire. Selon les calculs du professeur Yuanhui Zhang de cette université, il faut sept kg d'excréments pour fabriquer un litre de carburant. C'est donc environ six kilomètres par jour que l'on pourra ainsi parcourir gratuitement grâce à nos propres excréments !
Installation de biogaz a partir de la bouse de vache pour la satisfaction des besoins énergétiques dans 4 communes au Mali
Small grants projects : plusieurs projets intéressants (solaire, construction bois, chauffage)
Toilet Designs & Operation
Vidéos de massacre d'animaux - Quelques bonnes raisons pour
devenir végétarien
Des stations écologiques permettant de transformer leur pollution organique en énergie renouvelable - C'est ce que propose Naskeo propose aux petites et moyennes industries agroalimentaires et pharmaceutiques . Pour ce faire, NASKEO s’appuie sur un procédé naturel : la digestion anaérobie (ou méthanisation).
Club biogaz - agriculture, électricité, installations, brochures, guides, liens Portail Biogaz destiné aux professionnels https://www.fournisseur-energie.com/methanisation/
Multiples contributions sur le solaire, le chauffage au bois, la traction animale, le biogas, générateurs à pédale etc - Modes d'emploi, autoconstruction - access 800+ free online publications - Tout ce que nous avons à apprendre des innovations menées dans les pays du Sud (en plusieurs langues) http://sleekfreak.ath.cx:81/3wdev/CD3WD/INDEX.HTM
Des livres en pagaille liés au développement http://www.developmentbookshop.com/
La thermolyse - dégradation des matières par la chaleur en absence d'air - La thermolyse (thermos = chaleur) consiste à chauffer les déchets à température modérée (450 à 750°C) en absence d’air, opération au cours de laquelle les matières organiques sont décomposées en une phase solide (coke de thermolyse ) et en une phase gazeuse (gaz de thermolyse).
Eden : Energie Développement Environnement - Le biogaz, version renouvelable du gaz naturel, Le solaire, séchage, eau chaude, photovoltaïque, L’éolien
Biogaz en Suisse
Un four en argile permettant d’économiser le bois - La biomasse à feu réduit Des jours heureux pour l’homme et la nature : grâce à l’aide de la GTZ, de plus en plus de gens en Afrique utilisent un nouveau four permettant d’épargner aussi bien de l’argent que du bois. Il mesure environ 20 cm de haut et son diamètre n’est que de 28 cm. Toutefois, Christina Manlana y tient beaucoup : «Si vous me retiriez mon mbaula, j’enverrais les hommes du village à sa recherche, jusqu’à ce qu’ils le retrouvent». Pourtant, le mbaula ne ressemble guère qu’à un pot de fleur et coûte tout juste 150 kwacha, soit moins d’un euro. L’objet tant convoité est un four en argile sur lequel la jeune femme de vingt ans prépare les repas. Sur la partie inférieure est placée une ouverture semi-circulaire par laquelle Christina met quelques petites branches qu’elle allume et qui brûlent à l’abri du vent. Sur la partie supérieure, le bord est muni de trois petites bosses sur lesquelles repose la marmite. Ce qui, à première vue, paraît primitif, est une véritable révolution pour les habitants des villages africains. Au Niger, le bois est déjà plus cher que l’eau ; en Ethiopie, la plupart des forêts ont été détruites et en Tanzanie, le ministère des Eaux et Forêts a déjà interdit à la population d’utiliser le charbon de bois. Ce sont là des situations où un objet d’usage quotidien comme le mbaula prend une grande importance. http://www.rippleafrica.org/ripple_funding_mbaula_update2006.htm Foyers améliorés - Energie Enda http://energie.enda.sn/FA%205.htm
Le Rocket Stove WINIARSKI (four-fusée) construit dans plus de 20 pays. L’appellation est due au principe développé par un ancien ingénieur de la NASA, explique Andreas Michel, qui, avec Christoph Messinger, travaille pour la GTZ à Mulnje au Malawi, dans le cadre de « ProBEC Nord ». Ce four est plus grand et encore plus performant que le four en argile – mais il est aussi beaucoup plus cher. C’est pourquoi les institutions en sont les principaux clients potentiels. Le principe est basé sur la combustion complète du bois et sur une meilleure répartition de la chaleur sur une large surface. http://www.solarcooking.org/francais/atrocketpage-fr.htm
Briquettes de biocharbon de typha - un roseau aux usages multiples : Matériel de construction, production des paniers, nattes, sandalettes, médicament traditionnel, produits de fourrage, produit alimentaire, production du papier, utilisation industrielle pour la céramique et comme combustible http://typha.de/nutzung-t-f.htm
Les utilisations possibles du roseau (massette) Typha australis comme combustible domestique en Afrique de l'Ouest valoriser la biomasse par carbonisation - Les caractéristiques des briquettes de Typha sont comparables à celles du charbon de bois
Pro-Natura (aider les hommes à s'aider eux-mêmes) se mobilise pour aider à résoudre les problèmes sociaux, économiques et environnementaux qui affligent les communautés rurales dans les pays en développement - alternatives économiques viables - formation de compétences et l’établissement d’une gouvernance participative - réseau d’experts - promotion de la technologie du charbon vert.
Energie pour le développement durable - La Commission du Développement Durable Un projet pilote vise la valorisation énergétique du Typha australis sous forme de briquettes de charbon.
Biogas and Microcredit change lives in Nepal http://www.web-farm.org/wiki/fields/WiCo/MultiDom/Lokhim/
Gestion déchets
La gestion des déchets et des emballages est un enjeu majeur. Une famille de 4 génère 1,5 t de déchets/an. Avec les,déchets organiques et tout ce qui est recyclable, c'est la moitié de notre poubelle qui pourraient être valorisée et vivre une deuxième vie - Tri sélectif, Incinérateurs à ordures et Compostage collectif http://seme.cer.free.fr/index.php?cat=tri-selectif Le Cercle National du Recyclage ( 59000 Lille) entend faire évoluer les mentalités en matière de gestion des déchets - Traitement des déchets - Biodégradabilité, Traitement biologique, Compostage, Méthanisation, Biogaz, Traitement thermique http://www.cercle-recyclage.asso.fr/
ONG qui dit mieux - projet de récupération utilitaire et artistique des emballages plastiques http://www.ongquiditmieux.org/
Mali : les déchets plastique recyclés en pavés urbain - Former des apprentis artisans à la technique de transformation des déchets plastiques en pavés urbains. Nettoyer Niamey, capitale du Niger, des milliers de sacs de plastique qui jalonnent ses rues… C'est ce que s'était donné comme défi le Réseau d'entreprises pour le développement de l'artisanat (RESEDA), une association non gouvernementale du Niger, regroupant des entreprises et des ONG qui travaillent à l'élaboration de nouvelles technologies. En 2005, le Reseda a réussi à mettre au point une technologie permettant de transformer les sacs de plastique en pavés, pour bâtir les routes. Les pavés obtenues sont plus résistants et moins coûteux que les traditionnels pavés en ciment.
Une initiative pour débarrasser la ville de ses déchets plastiques, débouche sur le recyclage et la fabrication de 8.000 poubelles en plastiques remises à la mairie de Ouagadougou pour assainir la capitale du Burkina Faso. Le recyclage des déchets de plastique pour la fabrication d'objets d'usage - Philippe Yoda et Jean Ouedraogo - Projet de valorisation et de substitution des déchets plastiques au bois, ciment et métal pour la réalisation d'objets utilitaires de grande consommation Nérac. Il fabrique de l'énergie avec du plastique Économie. Jean Dispons a mis au point un procédé de destruction des déchets plastiques pour en tirer de l'énergie. Afrigadget - Récup
Sky Link Innovations est une petite entreprise de production de biogaz au Kenya, installant des systèmes de biogaz à usage domestique et institutionnel, et important et vendant des accessoires biogaz de haute qualité, comme par exemple du matériel de cuisine et des lampes. Les systèmes de biogaz utilisé par Sky Link sont des conceptions à dôme fixe, construits à partir de briques dans des fosses souterraines. Le coût d'un système de biogaz domestique de 12 m3 est d'environ 1850 US $. Sky Link est en activité depuis deux ans et est en pleine expansion. En 2010, ils ont été l'une des cinq premières PME africaines au Concours « Accès à une Energie Propre ». Ils ont également remporté un prix Ashden. GVEP-I et la fondation Ashden apportent un financement de démarrage et des conseils pour permettre à l'entreprise de développer ses activités. Skylink, a biogas business in Kenya will receive grant support to assist in the scale up of the business, and GVEP staff in Kenya are working with the company to help it expand.
Sky Link Innovations is introducing an approach in the country as a technological solution that would both increase hygiene and recover the finite resource of water and nutrients - Domestic animal waste from cows, pigs and chicken and also human waste can be used to produce biogas. It has the advantage of producing clean cooking fuel (methane) reducing the impact of organic wastes on the environment and enhancing the value of final residues. Nowadays hundreds of projects around the world from small dairy farm to large institutions are demonstrating that biogas production systems are environmentally and economically sound - The calorific value of biogas is about 6 kWh/m3 - this corresponds to about half a litre of diesel oil. The net calorific value depends on the efficiency of the burners or appliances. Methane is the valuable component under the aspect of using biogas as a fuel. http://skylinkinnovators.blogspot.com/Vidéo - Biogaz latrines - Biogas form Human Waste http://www.youtube.com/watch?v=_m1nr2v5S8oVidéo - Energy From Human Waste - The Sulabh Way - Sulabhinternationals http://www.youtube.com/watch?v=9H5IP_0kTLY&NR=1Vidéo - Sky Link Innovators, making biogas from waste in Kenya - Ashden Award winner 2010 http://www.youtube.com/watch?v=qOMpgE431lYVidéo - Petrol made from garbage - Rio Muchacho Biogas System 2006 http://www.youtube.com/watch?v=DE5taolT3S8Vidéo - Learn how the Masai village converts cow dung into bio fuel. Biogas project is making this Masai village self sufficient and green! http://www.youtube.com/watch?v=UnFSOx0pQJsVidéo - A short visit to a biogas project in on a small holding in Karatu Tanzania http://www.youtube.com/watch?v=ZGHuGB60vfAVidéo - The apparatus is simple 1 19 liter bottle easily available 2 Any type of Plastic piping. I used leveling pipe easily available at the hardware store. 3 defusing connectors also easily available 4 silica jell as a sealant. It wasnt a very good sealant. so you may try another one 5 small burner along with a valve 6 2 plastic jar one for the gas and other for the water to pressurize the gas. 7. u may also use lime in the manure to increase the rate of reaction http://www.youtube.com/watch?v=yiWYF92YKZEVidéo Biogas Plant http://www.youtube.com/watch?v=E8ly4RpgDuU
The Biogas Solutions Group is a wholesale supplier of small-scale bio digesters (Sistema BioBolsa) for public and private development groups across Latin America. These bio-digesters are a complete turn-key system made of long lasting material with over 10 times the operational life of the 115 currently available alternatives. The Sistema BioBolsa provides a waste treatment solution that greatly decreases bad odors, insect populations, water contamination, and health risks. The renewable energy provided to homes is essentially free, provides significant health benefits (by improving indoor air quality), reduces deforestation, and reduces work associated with fuel wood collection, thus having significant impact on living standards for the end users, and people within the same community. Moreover, the Biogas Solutions Group has been able to provide work to locals, and financial incentives to those that promote the system to their neighbors http://www.bidnetwork.org/page/179844/enMethaniseur familial - Migesado - Stage Technicien : Développement du Biogaz en Tanzanie - plans et détails de construction - liste de matériel - Ecole d'Ingénieurs La Rochelle 2006 http://xa.yimg.com/kq/groups/34494951/2017759793/name/Projet_Biomethane.pdf
----------------------------------------------------------------------------- La biolatrine
La biolatrine est constituée de 3 composants principaux : une fosse conventionnelle, les digesteurs bios et les chambres d’expansion. La fosse latrine est un type amélioré de séchage et ventilation (VIP) avec chambres de ventilation pour enlever les odeurs et piéger les mouches. La seule vrai divergence avec une fosse de latrine standard est que le bio latrine est relativement peu profond et débouche directement dans le digesteur bio.
Le digesteur bio est une grande cloche souterraine, qui pendant son utilisation normale sera rempli jusqu’à la moitié de sa hauteur par la combinaison urine et matière fécale – la bactérie dans cette matière casse les pathogènes dans un processus ou l’air est absent, ce qui produit un gaz à base de méthane. La taille de la bio latrine est basée sur la nécessité de garder les matières dans le système pendant au moins 120 jours, ce qui est l’assurance que les eaux usées sont traitées, donc rendues inoffensives quand elles quittent le système. Le gaz est contenu dans l’espace supérieur et est mené jusqu’à l’extérieur jusqu’à un fournisseur réticulé à travers une prise fuselée, qui jointe le dessus du dôme. Le gaz généré par la latrine est principalement du méthane. Le gaz sort par le digesteur à travers une prise insérée dans son cou, puis est pipé directement jusqu’aux appareils. L’utilisation la plus efficace du gaz est la génération de chaleur pour : la cuisine, l’eau chaude, l’éclairage, la chauffe des fers à repasser ou encore l’énergie nécessaire pour les réfrigérateurs.
Le niveau des matières à l’extérieur du biodigesteur, dans la fosse de la latrine et les chambres d’expansion, pressurise le gaz et ce niveau va fluctuer selon le volume et la pression du gaz. Depuis le digesteur bio, les matières nourrissent une, deux ou trois chambres d’expansion interconnectées (plus le système est grand, plus les chambres d’expansion doivent être conséquentes), lesquelles sont aussi souterraines, mais à un niveau plus haut. Dans la plupart des situations les matières sortent du système par les chambres d’expansion via un tuyau qui mène à un bassin de rétention. C’est un contenant adapté à partir duquel il est possible de répartir la boue si on s’en sert de fertilisant. Dans les endroits ou il n’y a pas de marché pour les fertilisants, la boue peut être versée sans risques dans quelque système de drainage existant que ce soit.
La construction d’une bio latrine prendra 5 mois. Le coût estimé en est de 25 000 US $. La vraie problématique actuellement est comment alimenter cette bio latrine, puisque la taxe payée pour l’utilisation des toilettes n’est pas suffisante pour couvrir les coûts de gestion. Il est prévu d’utiliser les 2 eme et 3 eme étages comme source de revenu en utilisant le loyer pour subvenir aux besoins de la bio latrine. La construction de la bio latrine est une étape effective pour protéger la Nairobi river de la pollution humaine, est une démonstration utile d’une énergie propre et renouvelable, une petite étape pour réduire la déforestation. Une bio latrine est un système simple, alimentable, un système de traitement des eaux usées qui a l’avantage supplémentaire de créer deux produits dérivés utiles. La technologie
Les bio latrines utilisent une technologie qui a fait ses preuves : l’anaérobie ou sans air, la digestion pour transformer les déchets humains en engrais très efficace ou encore en gaz qui convient au chauffage, à la cuisine, au chauffage et à l’éclairage. Les bio latrines utilisent des systèmes de design biogaz standards comme il y en a des millions en Chine, en Inde et au Vietnam. La seule différence significative entre les digesteurs biogaz et les bio latrines est que la latrine utilise des restes humains plutôt que animal. Le système n’a pas de partie amovible, est construit en utilisant des matériaux du bâtiment conventionnels et, virtuellement, ne nécessite aucune maintenance. Les systèmes sont adaptables et peuvent convenir à des populations allant de petites colonies jusqu’à de larges institutions. Par exemple les bio latrines sont idéales pour les écoles rurales et urbaines, dans lesquelles on a besoin d’énergie pour cuisiner. A titre d’exemple pour illustrer l’échelle de grandeur, le gouvernement Rwandais installe des latrines dans toutes les prisons du pays.
Les bénéfices 1. Les bio latrines vont utiliser les déjections humaines et ainsi améliorer la qualité globale de l’eau et la santé des résidents d’ Huruma. 2. Cela complémente les efforts de réduction de la consommation de la biomasse en passant du fuel et bois au biogaz pour cuisiner en plus de : l’amélioration des problèmes sanitaires actuels, la génération de fumier fertile pour une meilleure nutrition et un revenu supplémentaire pour investir dans l’intérêt de la communauté, ainsi que la motivation générée pour la sensibilisation environnementale et l’éducation.
3. Les calculs préliminaires, prenant en compte 500 utilisateurs de la latrine, indiquent une génération potentielle de 12.5m2 de gaz par jour. Si le gaz est utilisé pour remplacer le charbon pour la cuisine, les réductions potentielles d’émission pendant le cycle de vie estimé à 20 ans seraient de 201 tonnes.
4. Le fertilisant naturel, qui est un produit dérivé de la bio latrine est un très bon fumier qui pourrait être utilisé pour construire une pouponnière d’arbres indigènes au village et fournirait au village un riche apport de plants d’arbres indigènes à vendre au long de l’année. 5. Les potagers pourraient produire des fruits et légumes locaux et ainsi assurer un régime plus équilibre à la communauté.
-------------------------------------------------------------- Biogaz au Cameroun - 2004 Etienne Tassé, Dumah Patsa Source: /www.syfia.info
Source d'énergie renouvelable et bon marché, le biogaz est facile à produire. Plusieurs hôpitaux du Cameroun allègent déjà ainsi leur facture de gaz. Une solution adaptable à l'échelle familiale, testée dans plusieurs pays africains. L'hôpital baptiste de Banso (BBH) peut se frotter les mains. Cet imposant centre de santé du nord-ouest du Cameroun, gros utilisateur de gaz, n'a pas eu besoin d'en acheter depuis quatre ans. Depuis qu'il produit du biogaz. Une aubaine en ces temps où la flambée des cours du pétrole a fait doubler le prix du gaz domestique, donnant du souci à tous les consommateurs. A BBH, les cuisinières de la cantine, les machines à laver, les appareils de laboratoire, du bloc opératoire, de la salle de pansement et autres fonctionnent tous au biogaz. "Ici, nous utilisons du biogaz. C'est produit là-bas", lance un cuisinier, en montrant la direction des latrines, un petit bâtiment couvert de tuiles. Le dispositif de production est installé quelques mètres plus loin, protégé par une grille. La matière première en est les déjections des fosses septiques. "Pour produire du gaz, les microbes, en l'absence d'oxygène, décomposent les matières organiques en biogaz, explique Pascal Tamba, le biochimiste auteur des installations. À l'aide des tuyaux, le gaz est acheminé aux différents points d'utilisation". Depuis son installation, ce dispositif appelé "méthaniseur" fonctionne à merveille.
Des économies substantielles D'autres centres de santé de la région se sont également mis à cette énergie bon marché. Dans l'Ouest, l'hôpital Ad Lucem de Mbouda montre la voie depuis plus de cinq ans. Mais actuellement son méthaniseur est arrêté et doit être réhabilité. Explications de Gabriel Kenne, plombier chargé du suivi du biogaz dans cet hôpital : "Les matières fécales font que les tôles se rouillent et se percent après un temps. On doit donc les remplacer". Pierre Sob, le gestionnaire, évalue le manque à gagner : "Même si nous dépensions deux millions de Fcfa (3049 euros) pour la mise en marche des installations de production du biogaz, c'est une somme négligeable comparée à ce que nous dépensons tous les mois en achat de gaz depuis que le système est en arrêt". Il n'a pas encore trouvé dans la région de technicien assez outillé pour remettre le système en état. Pascal Tamba, l'un des spécialistes camerounais de production du biogaz, vit à Yaoundé. Il a perfectionné cette technologie et allongé la durée de vie des ouvrages qui peut varier, selon le type de fosse, de 15 à 45 ans, avant qu'il soit nécessaire d'effectuer d'importantes réparations. Fort de ces résultats, il souhaite en vulgariser l'utilisation en Afrique centrale. Il a déjà construit plusieurs fosses à Brazzaville et à Pointe-Noire, au Congo, pour des organismes comme pour des individus. Il va très prochainement construire une installation domestique à Yaoundé pour montrer aux gens qu'il est possible d'avoir du biogaz à domicile. Côté coûts, pas d'inquiétude à se faire. "Pour monter la fosse, nous utilisons le matériau disponible sur le site : pierres, briques de terre, parpaings…", précise-t-il. La matière première utilisée est celle qu'on trouve sur place : ordures ménagères, excréments d'animaux, déjections humaines…" Toute matière organique décomposable est susceptible de servir à produire du biogaz", résume-t-il. En outre, la matière organique qui reste après la production du gaz est du compost inodore, qui peut être utilisé comme engrais. Avec un budget de 300 .000 Fcfa (environ 450 euros), estime le technicien, un ménage peut s'offrir une installation pour couvrir tous ses besoins en gaz de cuisine. Après quoi, le biogaz est disponible en permanence si la fosse est bien entretenue, c'est-à-dire si les déchets sont régulièrement remués pour éviter la formation d'une croûte.
Une source d'énergie inépuisable Plus économique que le gaz domestique (butane), le biogaz (un mélange de méthane et de gaz carbonique) est aussi très écologique. Les ordures ménagères qui empoisonnent la vie des populations des villes africaines en constituent un important gisement. En cas de fuite, il ne présente aucun danger puisqu'il se disperse facilement dans l'air ambiant limitant les risques d'incendie. Des études ont montré l'intérêt économique d'installer des méthaniseurs pour le traitement des déchets dans les villes de Douala et de Yaoundé. Mais l'État hésite encore à franchir le pas. Énergie renouvelable, non polluante et bon marché, "le biogaz devrait rentrer dans les habitudes des populations du monde, et particulièrement en Afrique", soutient Pascal Tamba. Des expériences encourageantes sont en cours dans certains pays africains, à l'instar de l'Égypte et de la Tanzanie. En Chine, d'après l'Ong Greenpeace, l'utilisation du biogaz est courante. Environ six millions de méthaniseurs y ont été construits. -------------------------------------------
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