19-12-2023 -------------------------------------------
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https://www.habiter-autrement.org/ > Construction -------------------------------------- Habitations enterrées maisons troglodytes, sous terre
The troglodytes - Troglodytic houses - Troglodytic villages - Troglodytic architechture Die Höhlen - Die Höhlenwohnungen - Das Höhlendorf - Troglodytische Architektur I trogloditi - Il villaggio trogloditico - Architettura trogloditica
Troglodyte est un nom masculin (souvent utilisé à tort comme adjectif) désignant un homme, une collectivité ou un animal habitant une caverne, ou une demeure creusée dans le roc ou s'appuyant sur des failles ou grottes naturelles dans les falaises. Troglodyte vient du latin troglodyta, lui-même du grec ancien τρωγλοδύτης, de τρώγλη : « caverne », et δύειη : « pénétrer dans », « plonger » . Il est à noter qu'en bon français l'adjectif correspondant au nom commun troglodyte (Homme) est troglodytique. On parlera donc d'un habitat troglodytique, d'une maison troglodytique, le troglodyte étant l'habitant de ladite maison. Par ailleurs, il existe des termes voisins, plutôt adjectifs, qui expriment des nuances quant au mode d'habitat troglodytique : * troglophile désigne l'attrait non exclusif pour l'habitat troglodytique * troglobie désigne un mode de vie exclusivement troglodytique * trogloxène désigne une occupation troglodytique occasionnelle, principalement à des fins de refuge temporaire http://fr.wikipedia.org/wiki/Troglodyte
L'architecture troglodyte ces maisons, ces églises creusés taillés dans le rocher.... Porterait en elle de nombreuses propositions pour renouveller l'espace habité contemporain - un grand avantage des maisons troglodytiques est sans doute leur intégration dans le paysage. la conception d'un habitat troglodytique est intéressante dans la mesure où elle remet en cause certains de nos points de vues dans la conception et la préhension d'un espace : en effet pour concevoir un tel espace, celà demande de penser d'une autre manière: voir les vides, penser en "négatif", par soustraction de matière.... remettre en question un système qui peut nous sembler comme aquit: le système "plancher-murs-plafond" pour l'intérieur ou "murs-toit" pour l'extérieur, mais revenir à l'essentiel, le volume lui-même ...le fonctionnement de l'espace....entrer....habiter...ranger. En Occident, l'habitat troglodyte a relativement peu percé (quoiqu'il existe de fantastiques habitations troglodytes en bors de Loire, de Garonne, dans le Luberon, dans l'Ariege, et j'en passe). Peut être à cause d'une culture chrétienne très implantée pour laquelle le sous sol est enfer et les cieux célestes? Dans d'autres cultures, la tradition troglo s'est au contraire extrêmement développée. En Chine, certaines régions comptent (comptaient?) ces habitations par milliers, la culture du creusé étant une tradition dans ce pays. Je citerais aussi Matmata, en Tunisie, remarquable pour son exemple d'urbanisme sous terrain. Dans ce dernier cas, il est intéressant de constater que, en plein désert, les chiffres suffisent largement à justifier un habitat troglo : 40° en surface, et dans l'habitat, autour de 20° constants toute l'année. Oui, l'architecture troglo est sêrement une réponse à cette foutue vague HQE qui déferle sur nous... En ce sens que c'est une réponse extrêmement bien adaptée aux changements climatiques.
Dernier concept en vogue, celui de la maison enterrée. Parfois affublé du sobriquet de "maison de Hobbit", ce concept (en fait une famille entière de concepts) est défendu par plusieurs auteurs, certains ayant publié un livre sur le sujet -- voir par exemple le site Underground Housing (le principal defaut de ce système est de nécessiter une bâche polyethylene pour assurer la partie 'protection contre l'humidité de façon simple... A long terme, il faudrait trouver un remplacement pour cette bache -- e.g. briques en lauze?). L'idée générale des maisons enterrées est la suivante: la terre, en quantité suffisante, est le meilleur isolant thermique et phonique. En fait l'aspect thermique va bien au delà de la simple 'isolation' -- le mot isolation implique (en hiver) qu'un système de chauffage produit de la chaleur, et que l'habitat est conçu pour la conserver, en gaspiller le moins possible; mais la couche superficielle de terre de la croûte terrestre a une propriété extrêmement intéressante: à une certaine profondeur (variable selon les régions), sa température est constante, elle agit donc comme un système de chauffage propre ! Et pour rajouter encore un avantage, elle agit comme un système de climatisation durant les chaleurs de l'été ! Une maison enterrée est de plus quasi-invulnérable aux tornades et autres évènements climatiques autrefois "exceptionnels" mais qu'il faut s'attendre à voir devenir de plus en plus violents avec le réchauffement climatique. Elle ne "gaspille" pas de surface de terre arable, puisque l'on peut en théorie marcher dessus (et cultiver des légumes dessus) comme sur n'importe quel autre lopin de terre. Et pour couronner le tout, son coût est plusieurs ordres de grandeurs plus petit que le coût d'une maison traditionnelle, ou même que ceux des méthodes alternatives décrites au dessus. Alors quid ? Les 'UH' en donnent-elles dix fois plus, pour dix fois moins cher, sans fausse note ? En fait le bémol se situe au niveau des techniques de construction, qui doivent être rigoureuses pour évacuer l'humidité de manière efficace -- un problème courant des maisons enterrées -- et répondre au besoin numéro 3, 'convivialité' (i.e. ouverture vers l'extérieur, ce qui est quelque peu contradictoire avec le but de départ) et fournir une solidité structurelle à toute épreuve, vu que la solidité est vraiment cruciale lorsque l'on dort avec plusieurs tonnes de terre au dessus de sa tête! En contrepartie, le potentiel est énorme (de l'avis - probablement subjectif - du contributeur..)
De très nombreux autres concepts existent, par exemple les 'Yurts', ou encore Huts and thatchs qui explique comment faire une hutte pouvant durer jusqu'à 20 ans; c'est malgré tout peu, comparé aux 'siècles' de UndergroundHousing. ou simplement les anciens habitats traditionnels, qui selon la régions utilisaient les matériaux existant sur place : bois (fustes, colombages), pierre, argile, paille, bouse de vache, chaumes divers, bardeaux, lauzes, etc... en remontant plus loin dans le passé on peut aussi très bien envisager la chaumière gauloise... ou l'habitat ou maison commune du néolithique ; on peut réfléchir à un habitat regroupé en hiver (pour mieux se protéger du froid, économiser du combustible) et des abris dispersés durant les saisons plus clémentes : ces derniers auraient pour avantage de répondre au besoin d'individualisme apparu à notre époque moderne... http://apres.petrole.online.fr
Village Troglodyte de Rochemenier 49700 Louresse - Val de Loire La France souterraine - Mines, carrières, villages troglodytiques, champignonières, souterrains refuges, grottes, gouffres, fortifications... le sous-sol français regorge de cavités souterraines Le patrimoine souterrain caché de la vallée des Rois - plus de 350 pages d'informations sur le troglodytisme - des sites à visiter Un centre culturel pour la promotion des espaces troglodytiques à Vouvray, en Touraine - Ce centre développera le thème des espaces troglodytiques (musée, centre d'information, hébergement du public et des chercheurs...) avec les notions de patrimoine, mode de vie et esthétique;il aura également pour but de démontrer que le troglodytisme n'appartient pas seulement au folklore mais qu'il peut redevenir un mode d'habitat écologique contemporain http://archires.documentation.equipement.gouv.fr/
Pétra est une ancienne cité troglodyte, capitale des Édomites puis des Nabatéens, peuples aujourd'hui disparus. Elle est située à 250 km au sud de d'Amman, la capitale de la Jordanie. Créée par les Édomites qui ont dominé la région du VIIIe au Ve siècle av. J.-C., elle est ensuite passée aux mains des Nabatéens. Selon ces derniers, elle était protégée par le dieu Duchara. Mais cela ne l'a pas empêchée de tomber aux mains des Romains en 106 de notre ère. Elle atteignit son apogée du Ier siècle av. J.-C. au Ier siècle après J.-C. Elle aurait abrité à cette époque jusqu'à 30 000 habitants. Elle a dû sa prospérité à sa position stratégique sur les routes caravanières, entre l'Arabie, la mer Rouge et la Méditerranée. De plus, elle était bien abritée dans une gorge profondément encaissée où l'eau était abondante. C'est l'ouverture des routes maritimes à l'époque romaine qui porta un coup fatal à Pétra et aux Nabatéens. Occupée par les Romains, conquise par les Arabes puis par les croisés, elle fut complètement oubliée jusqu'a sa redécouverte en 1812 par un voyageur suisse, Johann Ludwig Burckhardt. On montre surtout de Pétra ses tombeaux creusés à même la roche et qui présentent des façades de type hellénistique (dont le célèbre Khazneh). Le site de Pétra a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco le 6 décembre 1985. http://www.pa-chouvy.org/Photos/Jordanie/JordaniePetra.htm
Natural homes - Here is the natural homes collection of low-impact homes. They are arranged in country location alphabetical order. http://naturalhomes.org/house.htm Solutions vivantes, structures autonomes - Ce site traite du design du vivant. Nous connaissons la méthode post industriel ou l’humanité s’est épanouie comme dans un vide, remplaçant la nature par des mécanismes morts – fonctionnels mais séparés de leur environnement donc en lutte perpétuelle contre le chaos, comme des horloges qu’on doit sans cesse remonter pour leur donner une apparence de vie - Douglas MacRae Smith Bio- Urbaniste (University of Westminster/Permaculture association) 47340 St. Antoine de ficalba http://www.gazele.org/default.htm
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